surnom: la jeune fille n'a pas de réels surnoms, à part ceux que les gens lui donnent pour la nommer sans savoir comment elle s'appelle. dans un cas comme celui-ci, elle est souvent désignée par blondie, petite, ou autre. ses proches, cependant, n'ont pas un surnom en particulier pour elle. après tout, pi, son prénom, fait déjà plus ou moins office de sobriquet. orientation sexuelle: pi n'a pas toujours été très convaincue par rapport à son orientation sexuelle, à vrai dire. pendant un moment, au collège, elle a même cru qu'elle était amoureuse de delly messer, la plus jolie fille de sa classe. au final, cet amour n'était en réalité que de l'envie par rapport à la vie de la demoiselle et il s'est avéré que pi aimait définitivement les hommes. classe sociale: on ne peut pas dire que les bradbury soient des gens très aisés. en réalité, ils ont des revenus si faibles qu'ils ne peuvent pas se permettre de prétendre être de la classe sociale moyenne, ils sont plutôt pauvres. situation familiale: pi n'a jamais réellement connu sa mère : elle est partie très tôt, quand elle était encore jeune. quant à son père, étant marin, il n'a pas souvent été là pour elle. la jeune fille a donc passé le plus clair de son enfance chez sa tante et son cousin, quel considère aujourd'hui comme son grand frère, avec qui elle a fait les quatre cents coups. à cette heure-ci, elle ne sait même pas où est son père. croyance: demandez lui si elle croit en dieu, elle vous répondra qu'elle ne croit qu'en l'homme, qu'il est maitre de lui-même et qu'aucun destin, qu'aucune vie n'est écrite à l'avance. selon elle, si quelqu'un veut que sa vie prenne un certain tournant, il le peut sans problèmes. loisirs: on ne peut pas vraiment appeler ça un loisir, mais pi suit des cours sans autorisation à la fac d'histoire de londres. elle est passionnée par cette matière et, dès qu'elle n'est pas au boulot et qu'elle peut y aller, elle y cours, se promettant qu'un jour, tout ce qu'elle apprend dans cet amphithéâtre l'aidera à réaliser son rêve, à la mettre en danger, ce qu'elle souhaite. une journée ordinaire: elle se lève, hésite quelques secondes devant un placard à moitié vide, part sans manger, va travailler, déjeune, retourne travailler, saute le repas du soir, va se coucher, rêve. dès qu'elle le peut, les cours d'histoires clandestins se rajoutent à cette liste. ambitions pour l'avenir: ces ambitions ne sont pas très compliquées : elle veut partir, voyager, se la jouer indiana jones, pourquoi pas se battre avec des indigènes, tuer quelqu'un si c'est nécessaire même, que quelque chose se passe enfin dans sa vie. déceptions, échecs: pi est une jeune fille forte, qui a sût faire face lorsqu'elle fut mise au courant de l'abandon de sa mère, et chaque jour où son père repartait. sa première vraie déception fut lorsqu'alcide disparu de la circulation. elle eut un pincement au cœur, comme s'il était plus que ce qu'il était réellement censé être. et puis, comme avec tout le reste, elle a finit par s'y faire et a reprit le cours de sa vie. peurs: la plus grande peur de pi serait de rester coincée à londres le restant de sa vie, sans pouvoir faire tout ce qu'elle souhaite. c'est peut-être idiot, mais c'est comme ça. elle a aussi une peur bleue des araignées et de la solitude. cigarette, alcool, drogues... position, consommation: elle ne fume pas, du moins pas dans la réalité, ne se drogue pas mais il lui arrive de boire quand les choses ne vont pas bien. casier judiciaire? elle s'est déjà fait arrêté avec basile, son cousin, pour tapage nocturne. films favoris: c'est une grande fan de clint eastwood et de martin scorses, elle adore également regarder orange mécanique et full metal jacket. son film préféré est et restera sûrement toute sa vie the shinning. elle voue également un véritable culte aux indiana jones mais déteste tout ce qui touche à star wars. livres favoris: elle adore lire. son auteur favoris est un auteur français, maxime chattam, et son livre préféré est les arcanes du chaos. style de musique, artistes préférés: pi aime beaucoup la musique française. brel, brassens, bashung, cabrel, ferra, ferré, piaf. elle écoute également beaucoup de groupes anglais mais son préféré de tous reste queen. pays déjà visités: elle est déjà allée jusque amsterdam.

Je portes le nom d'un nombre. Pi, comme le numéro indiquant le rapport entre la circonférence d’un cercle et son diamètre. 3,141593. π. Ironie du sort, je n'ai jamais aimé les maths. LONDRES, ÉTÉ 1998 Pi, tu sais pourquoi les handicapés ne peuvent pas aller chez McDo? La gamine de huit ans posa son regard sur son cousin, s'attendant à entendre une nouvelle fois l'une de ses blagues qui ne faisaient rire qu'elle. Elle le questionna par le regard et le garçon finit enfin par lâcher la réponse. Parce que leurs roues font couic, couic, couic. Pi se pinça les lèvres pour ne pas rigoler mais c'était bien plus fort qu'elle : elle laissa alors s'échapper un éclat de rire, bouche grande ouverte. C'était toujours comme ça, entre eux. Il parlait et elle trouvait automatiquement une raison pour laquelle rire. La plupart des temps, les gens les regardaient bizarrement, comme s'ils étaient fous ou alors de simples garnements. Leurs blagues ne faisaient rire qu'eux, étant parfois déplacés ou franchement idiotes. Mais ils s'en foutaient. Ils se les racontaient, en rigolait, ils profitaient. Tant qu'ils étaient tout les deux, c'était parfait. Ils s'étaient construit, dans la chambre qu'ils partageaient, un havre de paix au milieu de draps suspendu, des couettes posées à ras-le-sol, des oreillers servant de coussins à leurs canapés inventés. Ils rêvaient en s'imaginant ce que pouvait bien voir le papa de la demoiselle durant ses voyages, se promettant qu'un jour ils feront le tour du monde à leur tour, peu importe les moyens à leur disposition. Ils voyaient leur vie en rose, loin des soucis d'argent et de logement, parfois même d'alimentation. Blaise et Pi vivaient dans leur univers, fermant les yeux et pouvant apercevoir les étoiles. Deux gamins rêveurs. Au bout d'un certain temps, c'était presque comme si l'onirique avait remplacé le réel. Alors qu'ils se réveillaient, ils pensaient s'endormir. Jusqu'au jour où, lorsqu'elle avait treize ans, le manque de nouvelles du père de Pi les fit retomber sur Terre, comme une claque, un seau d'eau gelée, une décharge électrique. Un retour à la réalité plus que brutale. Pas de dieu, juste une merde gigantesque.

à l'âge de six ans, pi s'est cachée dans le bateau où son père travaillait, alors qu'il partait pour amsterdam ☢ elle ne montra le bout de son nez qu'une fois qu'ils étaient trop loin des côtes pour pouvoir la ramener et, ainsi, elle passa du temps en mère et avec son père ☢ pi a prit la disparition de son père comme un nouvel abandon, en plus de celui de sa mère ☢ lorsqu'elle apprit qu'on ne l'avait plus retrouvé, elle était dévastée ☢ à à peine treize ans, elle dût se rendre à la morgue pour identifier un corps et donné la confirmation -ou non- qu'il s'agissait bien de son père ☢ ça n'était pas lui, mais son meilleur ami ☢ elle vivait depuis cinq ans entre rêve et réalité, mêlant parfois les deux ☢ quand elle eut quinze ans et blaise dix-huit, le garçon quitta le domicile familiale, bourse d'étude en poche, pour aller les continuer aux états-unis ☢ n'ayant pas les moyens nécessaires pour revenir, il attend toujours de faire fortune pour revenir au pays ☢ pi l'a vécu comme un troisième abandon, sans pour autant pouvoir lui en vouloir d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs ☢ ils correspondent toujours par lettre.

Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. (fight club) LONDRES, 2006 C'est toujours étrange, cette sensation dans notre cœur quand on voit certaine personne. Comme si elles étaient différentes des sortes, comme si la façon dont elles comptaient pour nous n'étaient pas la même. Quand il s'agit d'amour, c'est toujours complexe. Parfois, on ne se rend même pas compte du fait que l'on aime. Ou alors, on ne veut tout simplement pas s'avouer que notre que notre cœur ne bat plus que pour nous. Certains pensent que le fait d'aimer, c'est comme se prendre un coup dans l'égo, la fierté, que de donner notre amour à quelqu'un est égal à l'idée que l'on va devoir prononcer son nom deux fois plus que le notre. C'est une chose qui peut déranger ou, au contraire, plaire plus que tout le reste. Parfois, on refuse de s'avouer à nous même les sentiments que l'on peut éprouver parce qu'au final, on sait déjà parfaitement qu'ils ne sont pas réciproques. Alors, on cache ce que l'on ressent au plus profond de nous, jusqu'à l'oublier soi-même. C'est ce qui s'est passé durant ... pour Pi. Elle refusa sans cesse d'accepter le fait qu'elle puisse être amoureuse pour de vrai d'Alcide, ce garçon qui n'en voulait qu'à ses jambes, ses cuisses, ce qu'il y avait au milieu. Elle n'en était guère honteuse, ou quoi que ce soit du genre. Son seul problème était que lui, de son côté, ne l'aimait pas, et elle le savait. Elle s'est donc contenté, pendant tout ce temps, d'être le plan cul de Cartwright. Et puis, un beau jour, plus rien. Il était partit, ou on-ne-sait-quoi. Disparu de la circulation. Elle n'entendit plus jamais parlé de lui et, après avoir gardé pendant quelques temps un certain pincement au coeur, une envie de pleurer, elle apprit à l'oublier et finit par tirer totalement un trait sur lui. Mais il arrive que notre inconscient se souvienne de choses que l'on pense avoir oublié. Il les remet alors au goût du jour, nous prenant totalement au dépourvu. Pi s'est alors surprise à rêver de lui, de plus en plus souvent, se souvenant à chaque fois un peu mieux de lui, se rappelant son visage, le transformant pour lui donner celui qu'il devait avoir aujourd'hui. Mais ça ne lui plait pas vraiment, elle a l'impression que ces songes ont quelque chose à voir avec certains détails qu'elle a préféré oublier.

alcide fut, en quelques sortes, le premier amour de pi et, par conséquent, sa première peine de coeur. ☢ quand il disparu, elle fut prise totalement au dépourvu. ☢ elle en a voulu un certain temps au jeune homme et a finit par tirer un trait sur toute cette histoire ☢ elle ne ressent plus rien pour lui aujourd'hui et ne se demande même plus ce qu'il est devenu ☢ elle est légèrement troublée par ses rêves mais fait comme si de rien n'était ☢ elle a eut d'autres histoires plus ou moins foireuses depuis alcide ☢ peut-être que s'il n'avait pas totalement disparu de la circulation, la vie de pi aurait été totalement différente. peut-être pas. ☢ elle est retombée amoureuse après lui, une fois ☢ ce n'est pas parce qu'il fut aux abonnés absents du jour au lendemain qu'elle pensa tout de suite qu'il était mort ☢ aujourd'hui, elle n'en sait rien ☢ certes, elle serait curieuse de le revoir mais si jamais elle ne le recroise pas, tant pis.

Donnes un peu une chance au hasard. Ta vie elle est loin d’être finie. Ça se trouve elle a même pas vraiment commencé. (paris) LONDRES, 2011 Pi n'avait jamais cru en la colocation. Pour elle, bien qu'elle ait toujours eut un bon nombre d'amis, ou plutôt de connaissances puisque l'attachement n'est pas 'son truc', c'était impossible de vivre avec quelqu'un. Trop libre, trop indépendante, trop tout peut-être. Elle n'aime pas que l'on se mêle de ses affaires, que l'on touche à ce qui lui appartient, à ses souvenirs qui la font être elle-même. Vivre avec quelqu'un, pour Pi, c'était un ensemble de contraintes et, soyons honnête, d'emmerdes. Si on lui avait dit qu'en se faisant héberger le temps d'une nuit par un inconnu alors qu'elle était ivre elle finirait par vivre avec lui, elle aurait rit. Mais voilà qu'elle se retrouvait à boire son café devant Louis-Marie de Madaure, ce garçon qui l'avait hébergé une nuit et toutes les autres depuis. Tandis qu'elle avalait une nouvelle gorgée de son arabica, Pi soupira. Levant les yeux vers son nouveau colocataire -cela lui faisait toujours bizarre de l'appeler ainsi, d'autant qu'elle ne le connaissait pas-, elle finit par dire, reposant le bol sur la table : Tu sais, j'ai fais un rêve érotique avec toi cette nuit. Je me demande si t'es aussi bien gaulé en vrai. Lorsqu'elle vit le grand brun s'étouffer en avalant son café de travers, elle ne put s'empêcher d'éclater de rire. D'une façon plus ou moins amicale, elle posa sa main sur la sienne et lui dit en insistant grâce à un regard vicieux : Oh mais, c'est plutôt un atout à partir du moment où tu sais t'en servir. D'après ce que j'ai pu voir.. C'est ton cas. De nouveau, Lourie manqua de mourir par étouffement et Pi, de son côté, rit de plus belle. Elle se doutait bien que cet air prude n'était pas là qu'en apparence et elle voulait le gêner quelque peu pour rigoler. Juste rigoler. Elle ne voulait pas non plus qu'il meurt à l'heure du déjeuner à cause d'un fantasme rêvé. S'appuyant au dossier de sa chaise, elle mit ses mains derrière sa nuque et s'étira. Je rigolais, c'est bon. Enfin.. Presque. Elle se leva et lui adressa un clin d’œil avant de partir en direction de la salle de bains. Pi savait qu'avec lui, cela risquait d'être drôle et, inconsciemment, l'appréciait déjà.

pi voudrait adopter un rat et est prête à tout pour que louis-marie accepte d'accueillir la bestiole chez eux ☢ parfois, elle se réveille en sursaut à cause d'une crise de panique, ne sachant plus où elle est, tellement elle est peu habituée à vivre ici ☢ ils alternent entre la chambre et le canapé ☢ elle s'est déjà demandé si louis-marie n'était pas un pseudonyme ☢ elle ne le montre pas mais, au final, elle peut s'avérer très pudique et ne couche pas avec le premier venu - du moins, en dehors de ses rêves ☢ il lui arrive de rêver de son père, encore ☢ elle voudrait gagner une grosse somme et rejoindre basile aux usa ☢ elle sait que louis-marie ne doit pas tellement l'apprécier, après les blagues qu'elle peut lui faire, et ça la désole tout de même ☢ elle a toujours voulu avoir un rat ou un cochon d'inde ☢ elle compte bien dresser son futur animal de compagnie ! ☢ elle a envie de parler à quelqu'un de son désir de tout quitter et de vivre son aventure mais elle a peur d'être ridicule.