STAIRWAY TO HEAVEN
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some girls wander by mistake

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Sally Hotchkiss
Sally Hotchkiss


nombre de messages : 685
pseudo : selmix
crédits : avatar aeroplane ; gif tsouri ; paroles archive - fuck you
boîte à musique : the doors; people are strange
stabilité mentale : 9

IN MY DREAM
years old: 24
job: jongle entre les petits boulots. actuellement, travaille alternativement dans un bar à soho et une librairie de camden town.
me you us them:

some girls wander by mistake Vide
MessageSujet: some girls wander by mistake some girls wander by mistake EmptyVen 15 Juil - 11:48

some girls wander by mistake R73m9f

TAYLOR WARREN PAR ADASTRA.


BASIC ELEMENTS ARE
nom prénom; inconnu
actuellement sally hotchkiss


❖ AGE: présumé 24 ans
❖ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: Tous deux inconnus
❖ NATIONALITÉ: anglaise
❖ PROFESSION: Collectionne et jongle entre les petits jobs. Acutellement, bosse dans une librairie poussiéreuse – s'amuse à lire la bonne aventure aux habitués dans l'arrière boutique – et dans un bar miteux.
❖ ÉTAT CIVIL: Célibataire
❖ QUARTIER: Camden Town



DEVIL IN THE DETAILS
    dix-sept juin 2002
    tackleway girls orphanage, hastings
    vingt-trois heures quarante-quatre


On lui avait dit qu’elle s’appelait Cadi Hastings. Elle avait hoché la tête sans réfléchir, eu un murmure d’acquiescement. « Oui, d’accord. Je jouerai le jeu ». Elle s’efforçait d’être convaincante lorsqu’elle se présentait, allant jusqu’à broder de jolies dentelles d’invention autour de ce mensonge. « En réalité, je m’appelle Cadence, comme ma grand-mère. Mais maman m’appelle Cadi pour ne pas confondre. Elle était triste maman, quand grand-mère est morte. Elle a pleuré pendant des semaines. Elle n’allait plus au travail et passait son temps dans la cuisine à essayer de retrouver la recette exact de la tarte au pomme de grand-mère. Le soucis, c’est qu’elle ne savait pas doser la cannelle. Une pincée, disait grand-mère. Mais maman en mettait toujours trop, tellement qu’on ne sentait plus le goût de la pomme… Et puis un jour, elle a réussi ! Juste assez de cannelle pour souligner délicatement le parfum de la pomme. Et ce jour là elle a arrêté de pleurer. On a mangé de la tarte au pommes et on a rit, on a dansé… C’était avant que maman ne tombe malade et rejoigne mamie bien sûr. » Généralement, c’était à ce moment là que les yeux de l’auditoire s’emplissaient de compassion, de pitié. Et plus ils s’apitoyaient sur le sort de la pauvre Cadi, plus celle-ci était comblée. Elle devenait empathe et se nourrissait de leur commisération. Elle se prélassait dans ces débordements de sentimentalisme. Elle observait attentivement chacun de leurs traits si expressifs, étudiait minutieusement le moment exact où leurs visages froids se craquelaient sous l’assaut de leurs émotions. Et plus tard, lorsqu’on attendait d’elle qu’elle ressente quelque chose, elle n’était pas prise au dépourvu.

Bien sûr, elle savait que Cadi Hastings n’était qu’une imposture. On le lui avait dit, ça aussi. Quand elle était arrivée à l’orphelinat des Filles de Tackleway, dans la petite ville d’Hastings, Sussex de l’Est, Angleterre, sans souvenirs et sans bagages, personne ne connaissait son prénom. Pas même elle-même. Pas même la femme au cheveux noirs qui l’y avait déposé, avant de repartir dans sa Cadillac Eldorado rouge.

Au fond, Cadi n’en avait rien à faire. Son nom importait peu. Elle avait même apprit à aimer ce sobriquet. Cadi, c’était parfait. Neutre. Sans attache. Bien qu’un peu trop plastique à son goût. Ce n’était pas un prénom d’héroïne de roman, ni d’aventurière ou de princesse. Davantage le surnom que l’on affligerait à une poupée désarticulée pour enfant. Sans histoire, sans passé et sans avenir. Sans vie. Sans émotion. C'était un prénom qui mettait la barre au plus bas. Personne n'attend jamais rien d'une Cadi.

Cadi, c’était parfait.

Et de toute façon, pour une gamine amnésique de 14 ans qui finirait ses jours dans un orphelinat, un nom n’était pas d’un grand réconfort. Rien n’avait d’importance. Elle moins que tout autre chose.

Allongée sur l’herbe du parc attenant à l’orphelinat, Cadi se prit à penser que la seule chose qui importait, c’était de savoir que rien n’avait d’importance.

Cette certitude, en revanche, était le plus grand des réconforts.

L'horloge de la chapelle sonna les douze coups de minuit, et Cadi Hastings sourit. Elle aimait entendre les cloches chanter, le soir, quand il n'y avait qu'elle pour les écouter. Cela lui donnait l'impression d'être spéciale. La seule détentrice d'un secret cosmique. Les autres, les filles de Tackleway, le monde entier ; ils étaient dans l'ignorance. Ils dormaient. Pourtant, pas une nuit ne passait sans que Cadi ne prête l'oreille aux confidences du clocher. A leurs messes basses, chaque heure de ces nuit qu'elle passait éveillée.

Dans un premier temps, fuir le sommeil avait été difficile. Quelques soient ses efforts pour lui échapper, il finissait toujours pas la rattraper. Il l’enserrait dans entre ses bras implacables, bloquait ses parades, lui volait sa voix, son souffle, tout espoir. Spectatrice impuissante de son naufrage, elle se noyait dans un néant de cauchemars dont elle ne ressortait que plusieurs heures plus tard, ruisselante, terrorisée, et seule, toujours seule. Avec le temps, elle avait fini par apprendre quelques trucs. Le café aidait. La douleur davantage. Quand elle se sentait faiblir, elle n’hésitait plus avant de mordre ses mains ou l’intérieur de ses joues. Elle était devenu impassible au goût de son propre sang. Elle compensait ses nuits blanches en somnolant durant les cours d’histoire, au plus grand désarroi de Mrs Dover. « Si vous ne connaissez pas votre passé, comment voulez-vous un jour appréhender votre futur ?! » A cela, Cadi haussait les épaules. Elle n’avait pas de réponse. Comment, en effet ?

Mrs Dover savait que si elle piquait du nez lors de ses classes, c’est parce qu’elle ne dormait pas la nuit. Elle le savait parce qu’en plus d’enseigner l’histoire, elle occupait le poste de psychologue de l’orphelinat des filles de Tackleway. Un jour, Cadi lui avait avoué que lorsqu’elle sombrait dans le sommeil, elle rêvait d’un homme qui la touchait, d’une pièce aux murs ensanglantés, et qu‘elle n‘aimait pas ça. Sa voix s’était cassé sur certains mots, un voile de terreur avait recouvert ses yeux. Le regard de Mrs Dover quant à lui s’était embué, ses lèvres pincées. Elle avait hoché à la tête et signalé à Cadi que c’était bon pour aujourd’hui, tu peux aller t’amuser avec tes amies. Qu’elles avaient fait de gros progrès. Cadi acquiesça et quitta la bureau exiguë. Une fois la porte fermée, elle laissa le masque qu’elle avait revêtu s’effriter. Progressivement. La peur qui habitait ses yeux s’envola, remplacée par une lueur inquiétante, une folle lueur d’espoir. Elle ne savait pas pourquoi elle avait menti. Elle ne se souvenait jamais de ses rêves au matin, elle avait simplement articulé ce que Mrs Dover voulait entendre. La vraie Cadi Hastings rêvait peut-être de viols et de sang, mais moi, moi l’usurpatrice, je n’en savais rien. Mes rêves n’étaient qu’un vaste secret. Les sentiments qu’elle avait exprimé face à Mrs Dover, c’était du vent. Elle avait repensé au visage et aux yeux d’Anna Lincoln lorsque celle ci lui avait parlé du jour où son père avait tué sa mère, et les avait transposé sur ses yeux à elle. Elle avait emprunté sa diction hésitante, hachée par le tremblement de sa voix. C’était facile. Un jeu d’enfant.

Les sentiments qui l’assaillaient maintenant, c’était autre chose. C’était différent. Différent de tout. Son cœur battait plus vite et plus fort que d’habitude, menaçait de rompre sa cage thoracique. Ses membres tremblaient, mais à l’intérieur ; des vibrations qui se répercutaient dans toutes les directions. Elle se sentait légère et immense. Elle n’était plus Hastings, l’orpheline d’Hastings. Elle était supérieure. Elle n’avait pas une vie, elle en avait milles. Et tant pis si elle n'avait pas de nom. Être personne, c'est le premier pas pour être tout le monde.

Une sensation de brûlure entre l’index et le majeur tira Cadi de ses méditations. Elle ne s’était pas rendu compte que sa cigarette touchait à sa fin. Des cendres rougeoyantes coiffaient le mégot et se consumaient sur la peau de ses doigts, lui arrachant une grimace de douleur. La jeune fille lâcha prise et ce qui restait de la cigarette roula dans l’herbe, avant de se précipiter dans les eaux troubles de la marre, émettant un dernier crépitement mouillé.




    dix-huit juin 2002
    tackleway girls orphanage, hastings
    quatre heures vingt-neuf


Le soleil se levait. Sous ses rayons, le parc semblait moins sinistre, les briques rouges de la battisse plus chaleureuses. L’horloge de la chapelle affichait quatre heure trente. Avec cinq heure viendrait l’inspection matinale des dortoirs de Mrs Combs, avec ses bigoudis rouges et sa robe de chambre à motifs écossais. Si elle ne se dépêchait pas de rentrer, Cadi Hastings allait avoir des ennuies.

Au lieu de se précipiter, la jeune fille fouilla à tâtons dans la poche de son jean avant d’en sortir un paquet de clopes défraîchi. D'un geste machinal, elle en libéra la cigarette la moins malmenée et l'approcha de ses lèvres. Le briquet suivit rapidement et, la main en coupe devant son visage pour protéger la flamme d'un vent inexistant, elle alluma sa cigarette. Tout sentiment d’urgence la quitta lorsqu’elle inhala la première bouffée de son poison.

Cadi Hastings fumait trop, beaucoup trop. Elle savait que c’était mauvais, mais elle ne trouvait pas en elle la force de s’en soucier. Qu’importe. Elle aimait ça, fumer. Mentir, parler d’elle à la troisième personne, et fumer. Elle aimait le crépitement de la flamme qui jaillit du briquet et vient lécher l’extrémité de la cigarette. Elle y voyait là une danse timide et sensuelle, à laquelle s’adonnerait deux amants inexpérimentés ; elle laissait son regard se perdre dans les ondulations orangées de la flamme et son esprit s’égarer. Elle s’imaginait que c’était elle, la maîtresse alanguie, qui se laissait dévorer par les baisers brûlants d’un amoureux transit. Elle attendait sans fin cette passion ardente qui la révélerait à elle-même, aux autres, au monde. Elle aimait le goût de la cigarette pressée entre ses lèvres. Elle aimait l’odeur de tabac entêtante du paquet que l’on vient d’ouvrir. Elle aimait la lueur embrasée d’une cigarette allumée dans le noir. Elle aimait la première bouffée et la dernière, et toutes celles qu’il y avait entre. Elle aimait la danseuse qui ornait son paquet de gitanes. Plus que tout, elle aimait le secret.

Cigarette au coin des lèvres, Cadi ramassa le recueil de Keats qui lui avait tenu compagnie cette nuit et le glissa dans la poche arrière de son jean. Seul dans la splendeur. Sans réfléchir, elle se dirigea vers le grillage vert écaillé qui faisait le tour de la propriété, entreprit de l’escalader. Elle sauta de l’autre côté, avec ses tennis verte, son jean rapiécé et son t-shirt en coton. Un peu de monnaie en poche. De quoi se payer un ticket de bus et des cigarettes. Tout juste assez. Outre le recueil de Keats, propriété de l’orphelinat, et un paquet de gitane à moitié vide, elle n’emportait pas plus. C’était tout ce dont elle avait besoin.

C'était plus qu'elle n'avait en arrivant.

L’arrêt de bus le plus proche était à sept kilomètres. Si elle partait maintenant, elle pourrait peut-être avoir le bus le six heure. Elle serait loin à l’heure du déjeuner.

Le vent souffla et Cadi jeta un dernier regard à l’orphelinat de briques rouges. Fit ses adieux à Cadi Hastings.

Elle allait lui manquait. Un peu. Sans grande conviction, je me fis la promesse de lui rendre visite, avant de mourir.

Mais pas tout de suite. Pas avant d’avoir vécu mes milles autres vies.



Dernière édition par Sally Hotchkiss le Ven 15 Juil - 11:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: some girls wander by mistake some girls wander by mistake EmptyVen 15 Juil - 11:48

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TAYLOR WARREN PAR ADASTRA.


99 IMPERFECTIONS
• prétend être amnésique. L’a été pendant de longues années ; peut-être l’est-elle toujours, elle n’en est plus vraiment sure. Cela dit, elle attache beaucoup d’importance à n’y attacher aucune importance. • commence ses repas par le dessert et ses livres par l’épilogue. A mettre sur le dos de son impatience légendaire, ou peut-être d’une sagesse incomprise, elle n’en sait rien. • fume des Lucky Strike et des Chesterfield, mais déteste les Malboro. • a vécu plus de vies qu’un chat : quasiment deux fois plus. • ne dépend de rien ou presque • sujette aux terreurs nocturnes, elle ne dort que très peu et jamais plus de trois ou quatre heures d’affilées. Lorsque la fatigue devient insupportable, c’est à grandes doses de courage liquide qu’elle rejoint les bras de Morphée. De sorte qu’au réveil, elle n’ait aucun souvenir de ses délires oniriques. • si elle avait su qu’elle y était née, elle n’aurait probablement pas mis les pieds à Londres. • tantôt apathique, tantôt hystérique. • ne possède quasiment rien, tout juste quelques reliques qu’elle amasse au cours de chacune de ses vies, et dont elle finit inlassablement par se débarrasser. Elle aime voyager léger. Le fameux ‘ce que vous possédez finit par vous posséder’. • cultive l’imprévu. Ne prend jamais le même chemin pour aller au travail, n’accorde jamais deux fois un jean avec le même t-shirt. • croit en ce qu’elle ne voit pas, mais rarement en ce qu’elle voit. • loue un studio aussi insalubre que charmant à Camden Town. • a passé plusieurs mois dans un foyer catholique à Dublin, l’année de ses 16 ans. Elle s’appelait alors Angela Warren, Angie, et ses cheveux étaient roses. C’est là qu’elle a fait la connaissance d’une jeune fille encore plus abimée qu’elle ; October Rosenbach. • travaille dans une librairie de Camden trois jours par semaine. Un endroit poussiéreux où se cachent éditions rares et biographies scandaleuses. Parfois, elle s’amuse à lire la bonne aventure aux habitués dans l’arrière boutique. • danse. Plus souvent qu’elle ne marche. Danse pour s’évader, pour séduire, pour exister. • n’a aucune résistance à l’alcool. • la bande son de sa vie est une mélodie légère et inconnue qui résonne systématiquement à la frontière de son inconscient. Elle la fredonne souvent, elle l’accompagne partout comme un parfum capiteux. Une berceuse complexe et terrifiante aux origines obscures. Une obsession qu’elle partage aujourd’hui avec Blaise Anderson. • tourne de l'oeil à la vue de sang. • parmi ses maigres possessions : une Cadillac eldorado rouge de 1997, surnommé Cadi, seule témoin de toutes ses débauches. • a pour colocataire un chat noir surnommé Cofee. • s’entraîne souvent à répéter les répliques de ses personnages et héros préférés devant le miroir. • n’a pas peur du noir ni de l’inconnu, mais le temps la terrifie. Le temps, inexorable et impitoyable, le temps qui passe, le temps qui lui reste, et plus que tout, celui qu’elle n’a déjà plus. • sourit plus souvent avec ses yeux qu’avec ses lèvres. • outre son job de commis de librairie, elle travaille comme serveuse dans un bar minable de Soho. • se fait confesser chaque fois qu’elle embrasse une nouvelle vie – au moins, parfois davantage. Dans l’isoloir clos du confessionnal, elle ne tait rien. • a vécut dans treize villes différentes, sous treize identités différentes. • adore les clubs de strip-tease – qu’il s’agisse d’un sordide bar de lap dance perdu dans la campagne britannique, ou du gentleman’s club le plus selecte de Londres – elle s’y sent presque chez elle. Pas tout à fait, mais presque. • a des tendances kleptomanes. • se considère comme la personne la plus égoïste au monde. •


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❖ AVATAR: taylor warren
❖ PSEUDONYME: selmix
❖ PRÉNOM: selma
❖ AGE: 20 ans --'
❖ COMMENTAIRES: cette fois c'est la bonne some girls wander by mistake 762692 some girls wander by mistake 923935

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Léonie Sallisburry
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MessageSujet: Re: some girls wander by mistake some girls wander by mistake EmptyJeu 21 Juil - 8:10

(frisson) some girls wander by mistake 762692
après tout ce temps, vous auriez au moins pu trouver un smiley qui lance des fleurs.
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Sally Hotchkiss
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MessageSujet: Re: some girls wander by mistake some girls wander by mistake EmptyLun 25 Juil - 12:08

    je suis nulle, j'avais pas vu. some girls wander by mistake 762692 merci beaucoup. mais dis, c'est pas avec toi que je m'étais entrainée dans la spirale du lançage de fleur éternelle ou je ne sais quoi ? some girls wander by mistake 729634 ceara, c'est ça ? ou pas. some girls wander by mistake 23375
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