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"We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde |
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Graham H. Douglas
nombre de messages : 43
pseudo : Miss-London
crédits : Myself (avatar) - Tumblr (gif)
mood : Perfect
boîte à musique : The Beatles - The Who - Muse - ...
stabilité mentale : 0
IN MY DREAM years old: 30 job: Directeur artistique de la Donmar Warehouse me you us them:
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Sujet: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Dim 31 Juil - 23:22 |
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JUDE LAW PAR TUMBLR.
BASIC ELEMENTS ARE Douglas Graham Heyworth
❖ AGE: 30 y.o ❖ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: le 18 Juin 1981 à Londres ❖ NATIONALITÉ: anglaise ❖ PROFESSION: directeur artistique de la Donmar Warehouse ❖ ÉTAT CIVIL: veuf ❖ QUARTIER: Covent Garden
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surnom: Doug, qui est un diminutif de son nom de famille en fait. orientation sexuelle: hétérosexuel. classe sociale: assez bonne. situation familiale: veuf. croyance: hâté, mais croit en la réincarnation. loisirs: théâtre, lire, écouter de la musique, aller dans les parcs royaux, dessiner, s'entrainer au piano. une journée ordinaire: levé 6h, après une bonne petite frayeur nocturne. Petit-dej au beurre de cacahuète et au lait. Douche bien froide histoire de se réveiller et se mettre les idées en place. Costume de rigueur et direction la Donmar Warehouse pour toute la journée. Fin de la journée à 17h. Retour maison pour se changer et se mettre à son aise, puis direction son pub fétiche pour tâter deux ou trois bières, histoire de décompresser de la journée. Seul ou avec des amis, il s'en moque. Puis soit un restaurant, soit il retourne chez lui, soit il va se dégourdir les jambes et marche en direction de Leicester Square, Piccadilly Circus ou encore la South Bank. Puis retour à la maison après avoir prit son bain de foule quotidien. ambitions pour l'avenir: créer son propre théâtre, voire écrire une pièce de théâtre et ne plus être seul. déceptions, échecs: a perdu sa famille dans un accident d'avion (c'est une bonne déception ça non ?), est mort socialement parlant. peurs: peur des fantômes de son passé, peur de finir seul. cigarette, alcool, drogues... position, consommation: pas de cigarettes ni de drogues. Toutefois, tel le parfait anglais qu'il est, il va presque tous les soirs au pub taquiner trois ou quatre pintes de bière. casier judiciaire? vierge. films favoris: c'est une bonne question. Il est plus théâtre que film à dire vrai. livres favoris: Le Portrait de Dorian Gray. style de musique, artistes préférés: The Beatles, The Who. pays déjà visités: Suisse, France, Italie, USA, Espagne et Japon
-1,2,3... Ouvres tes yeux Graham !La voix mélodieuse de sa femme n'est qu'un murmure dans le creux de son oreille droite. Il sourit, revigoré de part la sensation de chaleur qu'il ressent au plus profond de son cœur. Chaleur qui contraste adorablement bien avec la fraicheur des doigts de Constance, qui libère les yeux de son époux. Les paupières toujours closes, ce dernier peut percevoir la luminosité, menant une bataille sans répit pour l'aveugler de toute sa clarté. -Allez ouvres tes yeux papa.La petite fille de huit ans debout à côté de lui, sourit radieusement. Tenant fermement une main paternelle, son visage d'enfant se tourne vers celui de son père. Se décidant enfin à ouvrir les yeux, le sourire de Graham s'élargit d'avantage. Londres... Le Londres de son enfance, la ville qui lui avait manqué depuis toutes ces années de vagabondage intensif. Se dressant fièrement devant lui, la colonne de l'amiral Nelson, lui paraît tel le phare guidant les navires dans la brume nocturne d'un soir d'hiver glacial. Trafalgar Square est à l'apogée de sa renommée mondiale. Bondée. Les escaliers, remplis de par les touristes dans le besoin d'une petite pause, les lions au pied de la colonne, jaugés de part et d'autre par des grimpeurs en herbe, la National Gallery, versant et déversant un flot continuel d'êtres humains en quête de culture artistique ou encore le décompte nous séparant des Jeux Olympiques. Tel l'enfant qu'il était resté au plus profond de son âme, Graham se retourne vers les femmes de sa vie pour les embrasser chacune d'entre elles. Toutefois, son sourire et sa bonne humeur disparaissent aussi rapidement qu'ils étaient arrivés. Seul. Il était seul... Ni sourire d'enfant, ni caresse féminine. Il ressentait cette étrange sensation de vide, comme si la terre toute entière était dépeuplée. Pourtant, des milliers de personnes l'entouraient. Il était tel ce pantin, qu'on s'amuse à faire passer des rires aux larmes en un claquement de doigts. Il était tel le marathonien après une longue course de plusieurs kilomètres sous une chaleur accablante, c'est-à-dire épuisé, exténué. Ce qu'il détestait par dessus tout, c'était bien de voir, sentir et entendre les fantômes de son passé. Ils n'étaient là que pour remuer le couteau dans une plaie déjà bien ouverte. Cette plaie se trouvait en plein sur son cœur et les bords de cette dernière paraissaient noircis de par le désespoir et l'amertume. De par ces derniers coulait un flot continuel de sang, sang qui glaçait Graham de la tête aux pieds lorsqu'il osait ne serait-ce qu'une seconde penser à l'accident tragique qui coûta la vie de sa femme et sa fille. Bousculé de toutes parts, la contradiction s'empare de lui. D'un côté, la souffrance de la perte, qui pèse sur son âme tel un boulet attaché au pied d'un prisonnier. De l'autre, la sensation de se sentir mort parmi les vivants, son corps n'étant plus qu'une pâle imitation de ce qu'il était jadis. Il marche, marche encore, ne se souciant guère des reproches qui lui sont adressés. S'il bouscule quelqu'un, il le bouscule. S'il marche sur des pieds, tant pis... Tout ce qui l'entoure n'est que pacotille, il n'en a que faire. C'est presque à l'aveuglette qu'il se dirige vers le Parlement. Seul Big Ben sonnant cinq heures du soir lui permet de se ressaisir... Mais était-ce réellement la cloche de cinq tonnes qui sonnait de la sorte ? Tumblr C'est en sursaut qu'il se réveille. Ce foutu réveil sonne encore six heures du matin. Pour pas changer. D'un geste brusque il l'éteint, puis passe une main légèrement tremblante sur son front trempé de par la sueur. Encore et toujours le même rêve qui se transforme en cauchemar. Un an... Cela faisait maintenant un an que Monsieur Douglas était de retour dans sa patrie et depuis tout ce temps, presque tous les soirs, il rêvait continuellement de la même chose. Il le savait parfaitement, son subconscient lui jouait des tours. Il était plus que logique que Graham ait eu le désir de faire connaître à sa femme et à sa fille sa ville natale. De ce fait, la combinaison de ce souhait irréalisable, plus son retour parmi les siens, avait créé ce cauchemar ambulant. Soupirant, Graham se redresse assez difficilement, une sensation de vertige s'emparant de lui. Prenant son visage entre ses mains, il inspire et expire, jusqu'à ce que l'envie lui prenne de se lever complètement. Se dirigeant vers la fenêtre de sa chambre, il remonte le store et est éblouie par la lumière du jour. Fermant les yeux, il les ré-ouvre petit à petit, pour se faire à la clarté. Baillant à s'en décrocher la mâchoire, il se dirige vers la cuisine, envahit par les ténèbres. Même cirque que dans la pièce précédente. Un tiroir qui s'ouvre, un couteau qui disparaît de ce dernier et qui atterrit sur le plan de travail. Un placard ouvert plus tard et c'est la chasse au beurre de cacahuète. Grognant, la main encore endormie de Graham tâtonne par-ci par-là, mais impossible de mettre la main dessus. C'est le cas de le dire. Lorsqu'enfin par miracle, il trouve ce dont il avait envie pour le petit déjeuner de ce matin, il s'aperçoit en ouvrant le pot en verre que ce dernier est vide. Râlant tout ce qu'il sait, il jette ce dernier dans la poubelle appropriée et décide que ce matin, serait la diète. Le livre rouge avec écrit en grosses lettres blanches «Donmar» et qui est posé sur la petite table de la cuisine lui rappelle qu'un gros travail l'attend aujourd'hui et les jours prochain. La représentation de Luise Miller vient tout juste de se terminer que déjà, Anna Christie débute le 04 août. Ruth Wilson et Jude Law, rien que ça... Il faut que tout soit parfait, que les comédiens puissent finir de répéter dans les meilleures conditions et surtout faire une grosse pub autour de cette pièce. Quoi que rien qu'avec Jude Law, la pub est déjà toute faite. Bref, il espérait de tout cœur que cette pièce soit un franc-succès. Il savait très bien qu'Anna Christie n'était pas la plus connue de toute, mais il comptait bien sur la présence d'acteur tel que Jude pour attirer du monde. De toute façon il fallait à tout prix que son choix soit un succès, sinon il en dépendrait de sa survie au sein de la Donmar Warehouse. Certes, il travaillait certainement dans le plus petit théâtre du tout Londres, certes les comédiens s'y produisant n'était peut-être pas les plus connus, mais lorsque l'on sait que Nicole Kidman s'y est produit, on ne peut qu'être admiratif devant un tel théâtre. De ce fait, Graham ne pouvait pas faire tout et n'importe quoi, la bonne réputation de cet établissement devant rester saine. Regardant les londoniens de par la fenêtre de sa cuisine, il remercie le ciel d'habiter à seulement quelques pas de son boulot. Alors que le ballet incessant des métros vient tout juste de commencer, la station de Covent Garden est déjà pleine de monde. Elle semble cracher et recracher toutes ces personnes, venant des quatre coins du monde. Il était impressionnant de voir que le monde entier se trouvait dans une même et unique ville. Français, Anglais, Chinois, Indiens, Américains, Espagnols etc. Tous marchent tête basse ou non, d'un pas précipité ou léger. Souriant, Graham arrive aisément à distinguer les touristes de passage et les travailleurs. De toute façon à l'heure qu'il est, rare sont les touristes à vagabonder dans les rues de la capitale. Laissant les londoniens mener leurs vies, Graham se dirige vers sa salle de bains. Douche bien froide comme d'habitude, histoire de se réveiller pour de bon. Lorsqu'il ouvre le robinet, ce n'est pas de l'eau qui lui tombe dessus, mais bel et bien des poignards, lui tranchant la peau de toute part. Il frissonne, pousse un léger grognement et laisse son épiderme s'habituer à la température plutôt basse de l'eau. La douche est expédiée en seulement quelques minutes. Tendant son bras pour attraper la serviette se trouvant sur le bord de l'évier, il manque presque de glisser. Soulagé de ne pas finir avec une jambe dans le plâtre, il s'essuie rapidement et noue la serviette autour de sa taille, puis direction la chambre à coucher de nouveau. Deux mains ouvrent un placard bien trop petit pour la multitude de vêtements présents. Les t-shirts sont entassés sur les pantalons, surmontés eux-mêmes de part des paires de chaussettes etc. Ne réfléchissant même pas, le directeur artistique s'empare d'un cintre supportant une chemise blanche. Il le dépose sur le lit et tend son bras pour prendre le premier pantalon noir de la pile. Puis vient ensuite les chaussettes, de la même couleur que le pantalon. Un sous-vêtement, une cravate noire et des chaussures parfaitement cirées finissent de compléter le tableau. Une vingtaine de minutes plus tard et l'Anglais est prêt à aller travailler. Les 17 heures sont largement passées lorsque Graham quitte le théâtre ce soir-là. Il n'est guère affecté par cela, son métier étant plus une passion qu'autre chose. Toutefois, c'est par une toute autre pensée qu'il est affecté. Il ne se sent vraiment pas dans son assiette. Cette sensation ne le quitte que rarement et il sait parfaitement à quoi s'attendre. La contradiction dicte la moindre de ses pensées, le moindre de ses gestes. Il veut être seul, mais à besoin de voir du monde. Il veut oublier, mais ressent le besoin de penser à sa famille partie pour toujours. Sur le point de crier pour soulager son âme, il se met à courir, direction la London Eye. Il veut prendre de la hauteur, être le plus près possible du ciel, du Paradis, de sa femme et de sa fille. La queue, comme il s'en doutait était à n'en pas finir. Que faire ? Attendre ici au moins une bonne heure pour avoir un ticket, si ce n'est plus ? Ou bien rentrer chez soi et pleurer toutes les larmes de son corps en essayant de noyer son chagrin dans l'alcool ? La seule pensée que de se savoir seul dans son petit appartement de Covent Garden lui donna la chair de poule. Il décide de prendre son mal en patience et commence à faire la queue, tel le touriste qu'il n'est pas. Ce n'est que deux heures plus tard qu'il se retrouve enfin enfermé dans cette petite capsule en verre, de forme ovale. L'ascension est longue, très longue. Quarante-cinq minutes pour un tour de roue. Par miracle le temps est parfait. Depuis plus d'une semaine le soleil et la chaleur se font présents dans la capitale Britannique, à la joie aussi bien des touristes de passage que des Londoniens. La capsule est pleine de monde. Il entend du Français (langue qu'il comprend et parle parfaitement bien), de l'italien, certainement du chinois et pour finir de l'anglais. Alors qu'ils arrivent à l'apogée de la montée, la petite fille se trouvant à ses côtés tire sur le t-shirt de son père. -Papa, papa regarde comme ils sont tout petits les gens.Son père lui rend une sourire emplit d'amour, d'affection et de tendresse. -Oui ma chérie, on est très haut c'est pour ça.Graham sent son cœur se fendre en mille morceaux. Il devrait être à la place de cet homme, avec son propre enfant et sa femme de chaque côté de lui. Pourquoi lui n'a pas le droit au bonheur, alors que les autres oui ? Pourquoi lui ? Essayant de toutes ses forces pour se couper du monde et ne plus penser à rien, il observe le ciel, dans l'espoir que les quelques nuages ici et là lui apportent un repos auquel il n'a pas le droit. Au bout de quelques instants, il aurait pu ressentir un quelconque effet de bien être, s'il n'y avait pas eu cet avion apparaissant de derrière un nuage. Sans crier gare, des images atroces apparaissent devant ses yeux. Il les ferme, dans l'espoir de les faire disparaître, mais cela ne sert à rien. Des poupée de chiffons. Voilà à quoi ressemblaient la femme de sa vie et sa fille. Des corps brûlés de part et d'autre, certainement des membres arrachés, coulant ici et là dans l'Océan Pacifique. La nausée gagna du terrain au sein de Graham, qui du s'appuyer contre la paroi en verre pour ne pas tomber. Alors qu'il y a un peu plus d'un an il les attendait à l'aéroport de Los Angeles avec une joie sans feinte, il apprit de par la compagnie aérienne que l'avion avait eu un problème et qu'il avait du s'arrêter en Australie et qu'il n'arriverait en fait que le lendemain aux USA. Toutefois il apprit la vérité de par les médias dès le lendemain matin très tôt. Un avion en partance du Japon, avait vu un de ses réacteurs exploser. Le crash avait été inévitable. Graham avait prié, espéré que ce ne soit pas celui de sa femme et sa fille. Le Bon Dieu ne fut pas clément avec lui ce jour-là car il s'agissait bel et bien de l'avion où se trouvait les femmes de sa vie. -Monsieur, vous allez-bien ? Vous êtes pâle.-Je crois que j'ai le vertige. Ça va passer merci.-Vous devriez-vous asseoir dans ce cas et ne pas regarder dehors.Graham s'assoit tant bien que mal, aidé par la jeune femme qui venait de lui adresser la parole. Son regard, vague, est le reflet de son âme. Morte...
Bosseur ☞ Lunatique ☞ Sérieux ☞ Porte des lunettes pour lire ☞ Aimable ☞ Aimant ☞ Drôle quand il le veut ☞ Dépressif ☞ Souriant quand il le veut aussi ☞ A l'écoute ☞ Est en proie à de violents cauchemars presque toutes les nuits ☞ Adore cuisiner ☞ Protecteur envers les personnes qui comptent pour lui ☞ Fonceur ☞ Voyageur ☞ Rêveur ☞ Vrai femme au foyer ☞ Était un vrai papa poule avec sa fille ☞ Artiste ☞ Mélomane ☞ Est devenu quelque peu solitaire suite à la mort de sa famille ☞ Aime bien s'habiller ☞ Est bilingue. Il parle aussi bien l'Anglais que le Français et comprend quelque peu l'Italien ☞ Admirateur inconditionnel de William Shakespeare et Oscar Wilde.
REAL ELEMENTS ARE ❖ AVATAR: Jude Law ❖ PSEUDONYME: Miss-London ❖ PRÉNOM: Laurie ❖ AGE: 21 ❖ PRÉSENCE SUR LE FORUM: tous les jours ❖ OÙ AVEZ VOUS CONNU LE FORUM: par l'intermédiaire d'une personne ❖ COMMENTAIRES: j'aime énormément le contexte qui donne plus de possibilité pour rp :) ❖ EXEMPLE DE RP:- Spoiler:
Il ne faut regarder ni les choses, ni les personnes. Il ne faut regarder que dans les miroirs, car les miroirs ne nous montrent que des masques. {Oscar Wilde}
Un miroir reflète-t-il vraiment ce que vous êtes ? Ne montre-t-il pas la seule apparence physique ? Ne cache-t-il pas des tas et des tas de choses sur vous et les gens qui vous entourent ? Certes oui. Mais lorsqu'extérieurement, vos sentiments se lisent sur votre visage, le miroir les reflète avec toute la perfection dont il est capable, comme s'il désirait remuer le couteau dans la plaie, comme s'il prenait un malin plaisir à vous voir vous morfondre dans votre douleur et vos soucis.
L'appartement semblait vide de toute âme qui vit. Le salon avait toujours cette habituelle odeur de clopes et de Guinness, baigné par la lumière naissante du jour. La chambre d'Iris, d'un rose éclatant, semblait bien triste sans sa présence. La cuisine avait cette odeur de ce fameux gâteau au chocolat, fait la veille au soir par Will, avant le départ de sa fille Iris chez sa mère. La salle de bain elle, d'un blanc et verre immaculés, sentait Dior Homme Sport. LE parfum par excellence de Monsieur Carter. Le seul qu'il supporte soit dit en passant. Car le chauffeur de limousine n'était guère parfum, il trouvait cela accommodant, voire superficiel dans certains cas. Depuis tout jeune il avait aimé sentir l'odeur naturelle de la peau des femmes, odeur qu'aucun parfum au monde ne peut égaler. Volet à demi fermé, la lumière de l'aube avait un mal fou à pénétrer dans la chambre du patriarche. Patriarche qui était assis en tailleur, le regard fixé sur son propre reflet. Le miroir lui faisant face, William s'observait, comme s'il s'agissait de la toute première fois qu'il se voyait. Tel un aveugle ayant recouvert la vue et qui se voit pour la première fois de sa vie. Toutefois, William Carter se connaissait assez pour dire que cette ride présente entre ses yeux n'annonçait rien de bon. Physiquement parlant, Will ne montrait aucun signe de colère ou bien d'anxiété. Un inconnu aurait seulement vu le reflet d'un homme qui vient de se lever, cheveux en bataille et yeux endormis et non qui a passé la nuit à se ronger les sangs. Car oui, depuis le jour où Will avait annoncé à London que leur fille Iris passerait une semaine sur deux chez elle, il avait beau voir que tout se passait bien, il n'avait de cesse d'avoir peur. Il savait parfaitement que London ne se droguerait pas devant Iris, mais il craignait que le manque de drogue lui soit trop horrible et qu'elle succombe à la tentation, alors qu'Iris est à l'école. Que ferait-il lui, si London, trop stone, venait tout de même à prendre la décision de conduire pour aller chercher Iris à l'école ? Que ferait-il lui, si un accident arrivait ? Lui, l'enjoué et l'optimiste. Le resterait-il s'il arrivait malheur à la chaire de sa chaire ? Pour sûr non. Car William faisait tout dans l'extrême. Quand il aimait quelqu'un, s'était véritable et quand il était en froid, il ne plaisantait pas. Alors ce bébé qu'il avait récupéré à ses six mois et qui avait été la source de nombreuses frayeurs nocturnes, de nombreuses nuits blanches et de cauchemars atroces, avait prit une place énorme dans la vie et notamment dans le coeur de William. C'était sa fille point barre. Il s'était juré de l'aimer et de la protéger quoi qu'il arrive et son amour pour ce bout de chou avait prit une telle proportion, que le père deviendrait certainement fou, s'il devait un jour la voir partir avant lui. La tête dans les vapes, William se regarda une dernière fois et se leva précipitamment, comme si l'envie de fuir ce visage était vitale. Vêtu seulement d'un simple short, il se dirigea vers la salle de bains. A nouveau, il ne put s'empêcher d'être attiré par ce regard d'un bleu vif qui l'observait dans ce miroir. La ride était toujours présente, n'ayant apparemment aucunement l'intention de disparaître. De toute façon, si Will ne vidait pas son cerveau, cette expression faciale resterait là pour plusieurs heures encore. En fait, jusqu'à ce qu'il entende la voix de sa fille au téléphone. Il le savait, ce visage avait été façonné pour être pris en photo, pour être filmé. William aurait du être un de ces types faisant parti de la jeunesse dorée de Liverpool, du gratin comme on dit. Il avait tout pour réussir. L'argent de papa et maman, un talent énorme en batterie et une gueule d'ange. En gros il était ce british parfait, adulé et recherché par les dénicheurs de talents. On le lui avait toujours dit, ce qui avait commençait à lui faire prendre la grosse tête durant quatre années de son adolescence. Quatre années où il avait baigné dans la jeunesse dorée, quatre années où pour lui, s'appeler Carter était un don du ciel. Grâce à sa gueule, il avait réussi à percer ce milieu très fermé. De nombreuses portes s'étaient ouvertes devant lui, jusqu'à ce jour fatidique, celui où tout avait basculé, celui où tout aurait pu prendre fin tragiquement. Soupirant, Will se détourna de la glace. Il est hallucinant de voir à quel point la vie peut façonner un visage humain. Bien entendu, ses traits avaient changé avec le temps, comme tout être humain, mais toutes les merdes qu'il avait rencontré jusqu'à présent avaient transformé son visage. Il n'avait rien de laid, bien au contraire. Ses traits étaient toujours aussi fins pour un homme, son regard encore plus bleu qu'à l'époque. Will est ce genre de personnes à se peaufiner avec le temps, comme un bon vieux vin. Toutefois, lorsqu'on le regardait bien, on apercevait ici et là, dans son regard ou ses expressions, que la vie n'avait pas toujours était très tendre avec lui et qu'il n'était pas devenu le grand rockeur qui l'avait toujours fait rêver. En fait, il s'était lui-même «rabaissé» en devenant presque Monsieur tout le monde et en se disant que son nom, n'était qu'une suite de six lettres formant quelque chose qui lui servait d'identité. Il n'avait fait cela que dans le seul but de se protéger, pour ne pas que le monde extérieur le fasse souffrir de trop.
Passant la main sur son torse, il enleva son short et rentra dans la douche. Il fit marcher légèrement le jet d'eau, pour que l'eau prenne une température adéquate. Lorsque ce fut fait, il l'ouvrit en grand et laissa l'eau lui tomber dessus en soupirant d'aise. Il prit son visage entre ses mains et commença à se réveiller doucement, l'eau le revigorant petit à petit. Avec la journée de travail qui l'attendait, il se devait d'être au meilleur de sa forme. Ce qui voulait dire être réveillé et parfaitement bien dans sa tête. Pour son patron, en aucun cas les clients ne devaient voir un quelconque malaise sur le visage du chauffeur. Pour le boss, le chauffeur se devait d'être parfait en tout point. Ce qui allait de la coupe de cheveux, au caractère, à la politesse, à la beauté et surtout à l'apparence vestimentaire. Le patron de William avait débuté bien bas dans l'échelle social, mais avait réussi à monter les échelons à une telle vitesse que sa petite entreprise fondée à Liverpool devint vite connu dans le monde entier. Qui aurait cru à ses débuts, que des gens plus que fortunés viendraient mettre les pieds dans cette ville ? Lui, y avait cru. Il avait réussi à se faire un nom dans la jeunesse dorée et petit à petit, grâce au bouche à oreille, les autres villes anglaises avaient entendu parler de lui, jusqu'à ce que ce fut les autres pays. Les employés de cette entreprise avaient de quoi être fiers. Dans le monde entier, ces chauffeurs étaient vu comme la pointe du raffinement. Normal. Avec l'argent que s'était fait ce gars, il pouvait à présent offrir à ses employés - qui ne sont que des hommes au passage - des costards Dunhill. Ce qui était synonyme de richesse et d'élégance incontestable. Il s'agissait de LA marque anglaise par excellence avec de nombreuses autres.
La douche fut vite expédiée, William ayant le désir de s'aérer pour penser à autre chose. Lorsqu'il eut fini de se sécher, il parfuma son torse avec Dior et fila dans sa chambre pour enfiler son costume Dunhill. Même si William avait décidé de tourner le dos au monde doré et bling bling, il y avait toujours ce petit quelque chose qui le faisait rêver dans ce milieu. Il ne crachait donc pas sur les privilèges que pouvait lui apporter son boulot. La classe britannique alliée au raffinement français. Dunhill et Dior sur un seul et même homme, cela fait son effet à coup sûr. Et le patron de William lui disait assez souvent. Combien de fois avait-il entendu de sa bouche : «vous savez William, vous êtes mon meilleur employé. Tous les clients vous demandent. Vous présentez tellement bien.». Extérieurement, Will souriait à chaque fois que de telles paroles fendaient l'air. Mais intérieurement, il ne pouvait s'empêcher de faire naitre en lui une once de fierté. Et vu que ce dernier avait oublié d'être con, il profitait de son statut de «leader» pour faire un peu des siennes lorsque quelque chose ne lui plaisait pas. Si son patron l'appelait pour travailler alors qu'il était en repos, Will oubliait rapidement sa politesse et commençait à gueuler ou à jurer. Chose que le boss n'appréciait guère, mais qu'il ne relevait pas. En aucuns cas, l'envie de se séparer de son meilleur atout ne lui avait encore effleuré l'esprit.
De nouveau face au miroir de sa chambre, Will ne prêta plus attention aux traits de son visage. Il rajustait le col de sa chemise blanche à la perfection, histoire que le tatouage présent sur son cou ne soit presque pas visible. A ses débuts en tant que chauffeur, cela avait faillit lui coûter sa place. Cependant, Will avait lancé un ultimatum à son employeur. Soit il acceptait de voir légèrement son tatouage, soit il démissionnait. Le fin mot de l'histoire vous le connaissez déjà. Lorsqu'il eut fini le nœud de sa cravate, il s'assit sur le lit et noua ses chaussures vernis. Vernie à un point tel, que l'on pourrait manger dessus ou se voir dedans. Tout de noir et de blanc vêtu, le scouser se leva et se regarda de la tête aux pieds. Tout était niquel. On l'aurait prit pour ce mannequin sur le point de faire un photoshoot pour une grande marque. Avant de partir, Will prit des vêtements de rechange. Mis à part pour son travail, ce dernier ne s'amusait pas à sortir habillé de la tête aux pieds en Dunhill. Lui ce qu'il portait, c'était plutôt baskets montantes, grosses écharpes, pantalons larges et j'en passe. Une fois prêt, il sortit, ferma son appart à clé et s'en alla travailler. Vu qu'il n'habitait pas trop loin de son job, il y allait à pied, ce qui lui valait de nombreux coups d'œil de la part des passants ou plutôt passantes. Et pour sûr, il exultait intérieurement...
Comme il s'en doutait, sa journée fut plus qu'éprouvante. Tout d'abord la ville de Liverpool était ces derniers temps, remplie de monde et la circulation avait été plus que difficile. Ensuite William n'avait pas eu une seule pause durant la journée, car comme presque tous les jours, les clients avaient décidé que se serait lui et pas un autre qui s'occuperait de les emmener ici et là. Dernier point, il avait passé plus de deux heures avec une vieille américaine venu pour affaire à Liverpool. Elle n'avait fait aucun effort pour comprendre l'accent britannique de William et William lui n'avait pas eu la moindre envie de comprendre le sien. Certains mots donc avaient été soit zappés, soit mal compris. Quiproquos sur quiproquos, l'américaine s'était prise d'affection pour Will. Enfin affection n'était pas le mot. Elle lui avait plutôt fait du rentre dedans avec des clins d'œil visibles à 10 kilomètres. Il avait fait semblant de ne rien voir et avait du emmener la vieille dans tous les magasins chics de la ville. Il avait même dû lui donner son avis sur telle ou telle robe. Bref le truc que Will déteste faire.
Il était enfin sorti de sa limousine de fonction -car oui, c'était la sienne- quand il alluma son portable. Éteint durant la journée, il reçue tous ses appels et ses messages en même temps.
-Sally... Un appel de Morgane... Cor... Cormac... ? Venait-il de marmonner
La surprise fut totale car depuis quelques jours maintenant, William était en froid avec ce dernier. Il lut le message qui datait du début d'après-midi. En gros, l'irlandais lui demandait de venir le retrouver pour discuter. Chose que Will n'aurait pas pu faire vu sa journée et chose également qu'il n'aurait pas voulu faire. En ce moment, Cormac était bien la dernière personne que le chauffeur voulait voir. Il allait se diriger vers les vestiaires pour se changer, lorsqu'une idée lui traversa l'esprit...
Une expression courante dit que la vengeance est un plat qui se mange froid. Avant ce soir-là, Will ne s'était jamais réellement penché sur la signification véritable de cette phrase. Pour lui, elle ne voulait même strictement rien dire. Il ne voyait pas comment des personnes pouvaient se fier à de tels mots. William Carter ou comment tourner la page en dix leçons. Carter n'était pas ce genre de personnes rancunières, bien au contraire. Il tournait la page avec une facilité déconcertante. Néanmoins ce cas-ci fut bien différent. Cette fois, Sally était impliquée. Elle avait été blessée, rabaissée, abattue, j'en passe des pires et des meilleures. Dans un de ces nombreux moments de confidences qu'avaient le cousin et la cousine, cette dernière lui avait alors avoué que la source de tous ses problèmes amoureux s'appelait Cormac Galvin, ce garçon rencontré durant son adolescence et pour qui elle était tombée follement amoureuse. Pour le moment, tout a l'air normal et innocent. Mais comme la vie n'est pas un long fleuve tranquille, il fallut que Cormac considère Sally comme une simple fille facile, avec qui l'on peut prendre son pied sans se soucier d'être amoureux. Au moment où Will avait compris tout ceci, il avait longuement fixait sa cousine dans les yeux. Imaginer Cormac, son ami en qui il donnait une grande partie de sa confiance, rejeter Sally à chaque fois que cette dernière lui avouait ses sentiments le dégouta au plus haut point. Sally n'avait pas mit longtemps à voir que dans le regard de William, la colère se faisait de plus en plus présente. Sal avait demandé à son cousin d'être calme pour une fois. Mais voyant sa cousine humiliée de la sorte, William s'était juré de la venger. Retournant dans sa limousine, il la démarra et alla chez lui. Il se refit une toilette complète et une fois tout ceci terminé, ressortit de nouveau pour allez sonner chez la miss Galvin. Certes, Abbie n'avait que dix-neuf ans et lui trente. Certes ils se connaissaient, mais sans plus... Mais William avait l'envie de faire subir à Abbie ce que Cormac avait fait subir à Sally. Il est vrai que dans l'histoire, la pauvre Abbie allait s'en prendre plein la gueule pour rien. Mais Will ne réfléchissait plus. Il ne pensait plus qu'au salut de sa cousine.
La limousine était garée devant chez Abbie, Will attendait bien droit, dans son costard de chez Dunhill.
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Dernière édition par Graham H. Douglas le Jeu 4 Aoû - 11:13, édité 47 fois
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Leo Monahan
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Dim 31 Juil - 23:33 |
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wiiiiiiiiiiiiiiiill ! ici kurt Bienvenue
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Graham H. Douglas
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Dim 31 Juil - 23:42 |
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Yeah Kurty toi ici (l) ! C'est Cha qui m'a passé l'adresse du forum. Je l'avais déjà vu, mais ne m'étais pas inscrite et je lui ai demandé si elle connaissait un bon forum se déroulant à Londres et elle m'a donné l'adresse et je n'ai pas pu résister à nouveau :P.
Bref merci en tous les cas :)
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Blaise C. Anderson
Peace&Love ♦ prosterneur officiel de la Terre Sacrée
nombre de messages : 2661
pseudo : tenshi, caribou, camille.
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IN MY DREAM years old: vingt cinq ans. job: bassiste, pianiste. me you us them:
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 2:27 |
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roh mon dieu jude law c'est homme est un dieu. bienvenue sur la terre sacrée ! bonne chance pour ta fiche. je file te réserver ce magnifique étalon *out*
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Graham H. Douglas
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 2:38 |
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Merci beaucoup :) Je ne peux qu'approuver tout ce que tu as dis par rapport à Jude
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Blaise C. Anderson
Peace&Love ♦ prosterneur officiel de la Terre Sacrée
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 2:40 |
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Et tout à mon excitation j'ai même oublié de dire que j'approuvais totalement le choix de citer oscar wilde dans le titre. deux dieux, tu as vraiment bon goût (a)
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Louis-Marie De Madaure
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 2:47 |
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- Blaise C. Anderson a écrit:
- deux dieux, tu as vraiment bon goût (a)
et en plus, le début est si bien écris et puis, le job parfait bienvenue
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Graham H. Douglas
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 2:52 |
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Merci
J'avoue que depuis que j'ai vu "Wilde" avec Stephen Fry & Jude Law, je suis tombée en adoration pour l'histoire d'OScar Wilde, bien que je préfère son amant (Dieux que je suis mauvaise ).
Oh mon Dieu arrêtez, vous me faites rougir
Merci beaucoup Louis-Marie !!!
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Castiel W. Marshall
nombre de messages : 37
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 3:03 |
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Je plussoie Blaise, Jude Law quoi Bienvenue et bon courage pour ta fiche Oh faudra que je vois ce film **
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Graham H. Douglas
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 3:08 |
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Merci Castiel :)
Oui je te le conseille, il est vraiment bien joué et les acteurs ressemblent beaucoup à Oscar Wilde et Lord Alfred Douglas. Surtout Jude, c'est effrayant...
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Leann McBooth
nombre de messages : 199
pseudo : pleasure, jenn.
crédits : (c) midnight wraith (avatar), psychozee (sign).
mood : "If you can make a girl laugh, you can make her do anything." (marilyn monroe)
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 4:02 |
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JUUUUUUUUUUUUDEEEE Bienvenue parmi nous, beau gosse.
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Graham H. Douglas
nombre de messages : 43
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boîte à musique : The Beatles - The Who - Muse - ...
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 4:22 |
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Merci, merci Leann
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October Rosenbach
ANTIQU'ADMIN ; ou déesse de la sagesse
nombre de messages : 5572
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IN MY DREAM years old: 24 job: Disquaire me you us them:
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 6:28 |
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Jude Law! Vous savez que ses parents habitent en France dans la ville voisine à la mienne. Et donc l'autre fois, j'ai une copine qui l'a vu dans une pharmacie! Bref, on s'en fout! Bienvenue!!
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Graham H. Douglas
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 7:44 |
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Merci October !
Oh elle a de la chance ta copine dis moi. J'avoue qu'il y a quelques semaines en arrière ça m'aurait fait rager^^, mais vu que j'habite à Londres et que Jude va jouer dans une pièce de théâtre à Covent Garden à partir du 4 août, je vais aller le voir dans trois semaines.
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Sally Hotchkiss
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 7:59 |
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- Heyworth P. Douglas a écrit:
- mais vu que j'habite à Londres et que Jude va jouer dans une pièce de théâtre à Covent Garden à partir du 4 août, je vais aller le voir dans trois semaines.
uh. bienvenue quand même. jude law fait parti de mon top 1 des célébrités que je me ferai un jour (une fille a le droit de rêver).
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Graham H. Douglas
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Lun 1 Aoû - 8:04 |
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- Sally Hotchkiss a écrit:
jude law fait parti de mon top 1 des célébrités que je me ferai un jour (une fille a le droit de rêver).
Merci beaucoup
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Graham H. Douglas
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Jeu 4 Aoû - 7:02 |
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Sorry DP, mais je pense avoir fini. J'espère que ça ira. Si je dois rajouter plus de détails, pas de soucis. Et j'espère qu'au niveau français ça va, parce que le français n'est pas ma langue principale en ce moment donc bon j'ai l'impression d'écrire en chinois parfois.
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Sally Hotchkiss
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Jeu 4 Aoû - 9:34 |
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je vais lire ça tout de suite. si tôt que je réussirai à arrêter de fixer ton gif. edit; c'est parfait, je valide.
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Graham H. Douglas
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde Jeu 4 Aoû - 11:09 |
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Merci beaucoup
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Sujet: Re: "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde |
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"We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars" -Oscar Wilde |
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