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A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) |
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Sujet: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 1:33 |
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FRIDA GUSTAVSSON PAR BRIGHT STAR.
BASIC ELEMENTS ARE lily wheelers
❖ AGE: Vingt-deux. ❖ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 6 MARS 1989, Londres. ❖ NATIONALITÉ: Anglaise. ❖ PROFESSION: Infirmière. ❖ ÉTAT CIVIL: Célibataire. ❖ QUARTIER: Kensington.
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REAL ELEMENTS ARE ❖ AVATAR: Frida Gustavsson. ❖ PSEUDONYME: Retrotrend. ❖ PRÉNOM: Xuan. ❖ AGE: Seize. ❖ PRÉSENCE SUR LE FORUM: Je dirais 5/7 (les 2/7 étant les jours où je dois sortir avec mes parents ), voire 7/7 pendant les vacances (sauf quand je pars, évidemment). ❖ OÙ AVEZ VOUS CONNU LE FORUM: Par Cam la loutre. -qui d'ailleurs est sur ce forum, mais je ne sais pas son pseudo, shame on me, i know.- ❖ COMMENTAIRES: Oh votre forum il est carrément sublime, le design, le contexte, j'adore ! Donc bravo pour ce travail ! Et puis sinon je dirais que Homer Simpson est un dieu, que j'adore les sushis, et que j'aime les canards en plastique Pour le reste, vous le découvrirez bien assez tôt ❖ EXEMPLE DE RP: - Spoiler:
Le vent flottait sur mes épaules. L’air parfumé du début du printemps me parvenait délicatement à mes narines, sans effleurer une once de mon âme. Je restais statique, droite, froide et sans aucune passion. Ainsi était ma vie : avide de sens. Elle ne rimait à rien. J’étais comme une âme vagabonde, qui n’attendait que la fin de son vol. Le coucher de soleil ne semblait pas être une chose agréable à mes yeux. Même la plus belle merveille de la nature ne pouvait pas me décrocher un sourire, tout simplement parce que je n’en étais pas capable. Je ne savais même plus si j’étais un être humain ou un vulgaire objet. Je ne me sentais pas humaine, je ne me sentais pas vivre, je ne me sentais pas respirer. Et ça faisait mal de penser cela, mais à force, je m’y étais habituée. Je m’étais habituée à avoir un cœur de pierre, et je m’étais habituée à ne pas aimer. Je ne pouvais pas aimer. C’était hors de mes capacités. Je marchais, comme un vagabond errant, sur une route dont je ne connaissais pas l’arrivée, dans une ville qui n’était pas la mienne. Je ne me sentais pas bien à Savannah. Elle différait complètement de ma petite ville de Pologne où je vivais heureuse. Oui, j’étais heureuse. Mais à présent, le bonheur n’était plus capable de me toucher. Il a abandonné. Je baissais la tête, et fermais les yeux. Je me remémorais la neige, les grands arbres, les maisons en bois, les petits sentiers, et ma famille. Je ne pus m’empêcher d’être nostalgique en repensant à tout cela. Toutes ces choses me semblaient si lointaines, si évasives, si intouchables. C’était comme si j’avais vécu une autre vie, antérieurement. Il fallait que je me rende à l’évidence : jamais je ne retournerais dans ce pays qui était mon pays. Et cette idée me pinça le cœur. J’étais condamnée à errer dans les rues d’une ville que je n’aimais pas et qui m’étouffait. Quand la vie vous a ôté toute once d’espoir possible, que faites-vous ? Oui, que faites-vous ? Parce que moi, je n’en pouvais plus. Je n’en pouvais plus de vivre un monde que je détestais, je n’en pouvais plus de marcher sans objectif. Et pourtant, je continuais à marcher. C’était sans doute ça, la vie : avancer, toujours avancer, quoi qu’il se passe, et ne jamais se retourner. C’était ce que je faisais, mais avec beaucoup de difficulté. Je ne pouvais pas vivre dans ce présent, car il était dû à mon douloureux passé. Je ne pouvais pas oublier mon passé, tout simplement parce qu’il me hantait constamment, jours et nuits, minute par minute, seconde par seconde, jusqu’à m’empêcher de respirer. Plusieurs fois j’ai pensé à mettre fin à mes jours. Après tout, qu’avais-je à perdre ? Rien, justement. Seulement, ça aurait trop facile. Me suicider, c’était au-dessus de mes capacités, et surtout au-dessus de mes convictions. Je n’aimais pas ma vie, certes, mais je n’étais pas une lâche. Je ne pouvais pas quitter ce monde par peur, par ennui, par désespoir. Pourquoi ? Parce que je n’étais pas ce genre de personne. Si je devais mourir, je mourrais avec toute ma dignité, et sans aucuns regrets.
Depuis combien de temps marchais-je ainsi, sans objectif précis ? Je ne saurais le dire. Cela faisait depuis longtemps que j’avais perdu la notion du temps. Plus rien ne m’importait. Plus rien ne comptait. Plus rien n’avait de sens. Je ne sentais même plus mes pieds, qui étaient pourtant perchés sur des hauts talons. J’avais l’habitude de souffrir, de toute façon. Le froid n’atteignit pas ma peau qui semblait intouchable. J’étais avide de sensations. Le soleil commençait à se coucher, plongeant mon visage sombre au fond des ténèbres. A présent, j’étais devenue invisible. Telle une âme transparente, insignifiante de tous. Plus personne n’errait dans les rues. Il faut dire que, depuis la tragédie qui avait touchée Savannah, plus personne n’osait sortir tard le soir. Ces personnes-là n’étaient que des peureuses, des personnes qui ne savaient pas à faire face à la réalité des choses, et qui préféraient fuir plutôt que d’affronter leurs peurs. Tout le monde avait peur du danger. Mais pas moi. C’était la seule chose qui me faisait tenir en vie, d’ailleurs. Le danger. Le crime. L’illégalité. C’était comme ça que je vivais : en enfreignant les règles. J’aimais faire souffrir les gens, j’aimais les faire agoniser, jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus. C’était ainsi que je faisais passer ma souffrance qui me hantait chaque jour : en tuant. Je savais que je n’avais pas le droit, je savais que j’allais sans doute me faire arrêter, un jour, mais d’ici-là, je continuais. Il fallait que j’évacue toutes mes blessures, toutes mes peines. Et c’était le seul moyen que j’avais trouvé. Cela me faisait tellement de bien, je devais l’avouer. Les agonies des autres me remplissaient chaque jour de fierté, et elles me faisaient oublier mes souffrances, juste un peu.
Au bout d’un moment, je me rendis compte que j’étais arrivée au cimetière de Savannah. A vrai dire, c’était la première fois que j’y mettais les pieds. Il y avait des âmes qui s’étaient retrouvées ici, à cause de moi. Ces tombes étaient dues à mes crimes. Je ne savais pas trop quoi penser de tout cela. Comme à mon habitude, je restais neutre, le visage placide. Tout cela ne m’atteignait pas. J’avais tué des gens, et alors ? Le monde n’allait pas s’écrouler pour autant. Et puis, j’étais convaincue que ces personnes étaient plus heureuses là où elles étaient plutôt que sur cette terre qui n’offrait que souffrance et malheur. D’un certain côté, je leur avais rendu service. Ils étaient mieux ainsi. Ils vivaient en paix. Je marchais lentement, m’arrêtant à chaque tombe, et lisant les noms avec une attention extrême, comme si je voulais reconnaître quelqu’un, comme si je pensais qu’en voyant un nom, je m’effondrerais en larmes. Mais à quoi pensais-je ? Qui pensais-je trouver ici ? Personne, non personne. Les seules personnes à qui je tenais reposaient en paix, en Pologne, pays qu’elles adoraient de tout leur cœur. En fait, j’espérais trouver le nom de mes parents sur ces tombes, bien que je savais que c’était tout à fait impossible. Je voulais juste me rendre compte de la réalité des choses, et me laisser aller à mes sentiments. Je voulais les retrouver, juste une fois. Seulement, je savais que je ne pouvais pas, d’ailleurs, je ne pourrais jamais, et cela me renversait le cœur. Je n’y pouvais rien. La vie était comme ça. Elle m’avait séparé pour toujours de ceux qui m’avaient donné la vie. Je m’arrêtai finalement à une tombe. « Kyle Blackwell. » pouvais-je lire très nettement sur la tombe. Je m’asseyais, et scrutait les lettres, une par une. L’odeur de cet être parvint à mes narines, ainsi que ses dernières paroles et son regard suppliant. Un sourire, aussi petit soit-il, apparut sur mon visage. Cela faisait longtemps. Peut-être deux ? Trois mois. Et pourtant, tout me semblait si réel, si proche. Les deniers moments de la vie de ce Kyle commencèrent à hanter ma tête, sans que je ne puisse m’en détacher. Pourquoi cette scène me revenait ? Pourquoi avais-je des souvenirs parfaitement encrés ? C’était des questions auxquelles j’étais incapable de répondre. Je ne voulais pas passer ma vie à regretter sa mort, parce que je ne le regrettais pas. Pas du tout.
Alors, je tournai le regard. Je pouvais apercevoir une silhouette, une silhouette fine, que je n’avais pas vue en m’arrêtant ici. Elle semblait inerte. Pourtant, je pouvais entendre des respirations faibles. Sans trop savoir pourquoi, je m’approchai de cette silhouette, et je m’assis à côté. A présent, je pouvais très nettement distinguer cette silhouette, à qui je pouvais même donner un nom : Bleuenn. Je connaissais cette fille. Et elle me connaissait elle aussi, un peu trop bien d’ailleurs. Je m’étais rapproché d’elle, aussi étonnant soit-il. Elle avait une façon de penser, que j’appréciais particulièrement, car elle ne différait pas tellement de la mienne. Grâce à ça, je me sentais connectée à elle, bien que je ne le voulais pas forcément. Je ne voulais pas me faire d’amis. Je trouvais que ça attirait plus d’ennuis qu’autre chose. Et pourtant, moi, Grace Ewa-Szczepan, m’était laissé à la supercherie de l’amitié et à la confiance des abrutis. Ce n’était pas ce que je voulais, au contraire, mais j’acceptais cette situation, sans trop de désagrément. Bleuenn n’était pas une fille bien méchante, d’ailleurs, et elle était même très gentille, peut-être trop à mon goût, mais elle avait quelque chose que peu de gens avaient : une mort sur la conscience. Et d’une certaine manière, c’était un peu mon cas. D’une certaine manière, elle pouvait comprendre ce que je n’osais pas ressentir : de la tristesse. Pendant quelques minutes, nous restions silencieuses, abasourdies par l’ambiance morne et angoissante de ce cimetière. Cet endroit ne me faisait pas peur, à vrai dire, je m’y sentais presque bien. Finalement, je finis par briser ce silence harmonieux. « C’est lui ? » J’avais un peu appris à connaitre cette fille, et je savais qu’elle avait perdu l’être qu’elle aimait le plus au monde. Non pas que cela ne me touchait, ni n’attisait ma curiosité d’ailleurs, mais c’était une question que je voulais lui poser, voilà tout.
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Dernière édition par Lily Wheelers le Lun 25 Juil - 9:38, édité 4 fois
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 1:33 |
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“Je veux savoir comment je m'y prendrai, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.„ « Chérie ? Chérie ? Tu nous entends ? Récite le bénédicité avec nous s’il te plait. » Je regardais ma mère, le regard avide, le visage terne et la bouche fermée. J’avais l’impression d’être une inconnue ici. Prières, ordres et respect m’avaient été instruits. J’avais été élevée à la manière ancienne, d’une manière brute et extrêmement stricte. J’avais appris à me taire, à garder ce que je pensais pour moi, et à écouter tout ce qu’on me disait. Je n’avais jamais eu l'occasion d'exprimer ce que je ressentais, parce que je n’en avais pas le droit. Parce que mon avis ne comptait pas. Parce que c’était comme ça. Parce que c’était ainsi que je devais vivre ma vie. Dans l’ombre de mes parents. Cachée du regard de tous, ignorée et invisible. Oui, surtout invisible. Avec le temps, j’avais fini par ne pas parler du tout. Je n’ouvrais mes lèvres que très rarement. Je suis une statue impassible, un tas de pierre qui n'est pas important, que personne ne regarde. Et ça n’avait pas l’air de déranger mes parents. Du moment que je priais et que je rapportais des bonnes notes. Mais j’en avais plus qu’assez, oui ! J’en avais marre de vivre dans l’ombre ! J’en avais marre de vivre une vie morne et sans aucune passion ! J’en avais marre de me faire contrôler comme un pantin ! Je veux vivre, bordel. Être libre, courir au son du vent, laisser mes cheveux se balader où ils le souhaitent, laisser mes pieds gambader sur l’herbe fine et la terre chaude, rire jusqu’à en avoir mal au ventre, sourire jusqu’à en décrocher mes lèvres, danser jusqu’à en avoir le corps éteint, chanter jusqu’à ce que ma voix devienne sourde. C’est ça que je veux. Juste vivre. Mon corps reste statique mais il bouillonne de l’intérieur. Mon regard est avide mais il regorge de vie. Mon visage est pâle mais les couleurs ne demandent qu’à sortir. Mon corps ne répond plus de rien mais il ne demande qu’une chose : bouger. Alors, pour la première de ma vie, j’osai regarder mes parents dans les yeux, et j’ouvris la bouche doucement, pour murmurer, tout doucement et tranquillement : « Je ne crois pas en Dieu. » Et je me levai alors, je les laissai ouvrir la bouche de stupéfaction, je les laissai comprendre que je n'étais pas ce qu’ils attendaient, et je partis. Dans ma chambre. Parce que je n’avais nul part d’autre où aller. Assise dans le noir, je regardais avec fascination la flamme qui sort du briquet. C’était la seule once de vie qui régnait dans la pièce. Le bruit mécanique du briquet m’était agréable. Le silence de cette pièce me donnait la chair de poule. Même dans ma chambre, je ne me sentais pas à ma place. Je me demandais qui j'étais vraiment. Oui, qui étais-je, hein ? Je n'en savais rien. J'étais complètement perdue. Je me demandais ce que je faisais dans ce monde. Je me demandais ce à quoi aspirait ma vie. A écouter, peut-être. Je n'étais qu'une humaine de plus, dans ce monde rempli de chaire humaine. Je servais à remplir le chiffre de la population mondiale annuelle. Voilà à quoi je servais. Et puis la porte s’entrouvrit doucement, laissant un léger faisceau lumineux apparaitre sur mon visage. La silhouette de mon grand-frère apparut alors timidement. Je le regardai, sans rien dire. Il finit par fermer la porte, et s’assit à côté de moi. « Tu n’aurais pas dû dire ça, Lily. » Je ne le regardai même pas. Je n’avais pas envie de lui répondre. Je continuai à allumer le briquet machinalement, comme un automate. Sa main vient frôler la mienne et m’enleva le briquet des mains. Je soupirai. « Je n’ai pas envie de dire ce que je ne pense pas. » Il comprenait ce que je veux dire. Il me comprenait. Enfin c’était ce que je pensais. C’était mon frère, il a vécu la même chose que moi. Je supposais qu’il devait comprendre, non ? Ou peut-être bien que je me trompais. Parce que lui, il avait l’air de vivre cette situation plutôt facilement. « Mais tu y es obligée. » Justement, c’était ça le pire. Je ne pouvais pas faire autrement que de rester ici, et obéir. Je suppose que c’était mon destin. « Je sais. » dis-je, dans un murmure. “J'ai conscience de partir à la dérive, mais tu sais, ça fait un bien fou de se sentir hors de contrôle, j'en oublie mon chagrin et j'ai l'impression que rien ne peut m'arriver, alors je continue.„ Des millions de langue viennent s’accrocher à chaque parcelle de mon corps. Des mains. Des pieds. Des poitrines. Des bras. Des hanches. Des jambes. Des corps humains dépravés. Des millions de souffle. Des millions de cœurs qui battent. Et moi au milieu. Je jouis à cette affection si immense, je jouis à chaque baiser sur mon corps, je jouis à chaque corps contre le mien. Mes yeux se ferment. Mon corps profite de toute cette chair humaine. Un sourire s’affiche sur mes lèvres. Je me sens bien. Je me sens tellement vivante, tellement belle, tellement humaine ! Comme jamais auparavant. Je n’ai pas honte de crier mon plaisir. Je n’ai pas honte de crier mon bonheur. Il n’y a aucune honte ici, dans ce monde si merveilleux, dans ce monde si féérique, dans ce monde si beau et parfait. C’est ici que je peux enfin être moi-même. C’est ici que je peux jouir des passions de la vie. Et pas ailleurs. Je pourrais rester des heures ici. Je pourrais rester éternellement ici. Mais je ne le peux pas. Alors je profite de chaque seconde de ce monde intérieur, de ce monde si mystérieux et si beau à la fois. « Lily, qui es-tu ? » me susurre-t-on à l’oreille. Je détourne alors mon regard sur cette voix mystérieuse. C’est un homme. Un homme charmant. Ses yeux bruns sont accrochés aux miens. Je ne peux plus me détacher de lui. Son regard est si intense. J’ai l’impression de recevoir une grosse boule sur moi. Une tempête, plutôt. Oui, c’est ça. Il a un charme atypique. Il dégage quelque chose de spécial, d’incongru, d’absorbant. Ses lèvres me font palpiter. J’ai envie de m’attacher à elles pour toujours. L’odeur de son corps parvient à mes narines agréablement. Mais que m’arrive-t-il ? Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. Je n’ai envie que d’une chose : lui et de son corps. Je m’approche lentement de lui, en pinçant mes lèvres. Je viens plonger mon regard dans le sien et je murmure, presque inaudible : « Tout sauf celle que tu penses que je suis. » Et je l’embrasse, fougueusement, langoureusement, farouchement. C’est sans doute le plus beau et long baiser que j’ai pu donner. Je pourrais rester pendue à ses lèvres éternellement. C’est ce que je souhaite, en fait. Lui, et seulement lui. J’ai l’impression que plus rien ne peut m’arriver, maintenant. Mon esprit s’est volatilisé depuis longtemps. Je ne réponds que de mes pulsions et de mes sentiments. Et c’est si bon, oui si bon ! Ma tête flanche. Mon corps se déséquilibre. Mes yeux se ferment, doucement. Je ne suis plus là. Je n’existe plus. L’air passe dans mes poumons presque trop facilement. Je me sens vide. Il n’y a plus rien. C’est le vide. Je suis comme une âme vagabondant dans les ténèbres. Je peux entendre une musique. Une douce musique. Les ondes viennent parcourir mes oreilles tout doucement, tranquillement. Et là, je sens une balle. En pleine tête. Je sursaute. Une ombre s’approche de moi. Je regarde autour de moi. Il y a des enfants, des parents, des maisons, des parcs, des boutiques de bonbons. L’herbe est verte, mais elle devient rouge. Tout devient si rouge. J’ai l’impression d’être en enfer. Mais que m’arrive-t-il ? Tout était si beau, si parfait. Le rouge vient parcourir tout mon corps. Comme si le diable venait me chercher. J’ai peur. J’ai affreusement peur. Stupéfaite, je regarde la personne qui se tient en face de moi. C’est une femme. Une femme, tout comme moi. Elle a des airs glacials. Mais que me veut-elle ? Je n’en sais rien. Je ne sais rien. Elle me regarde fixement. Elle ne dit rien. Elle sort alors un couteau, et me le plante sauvagement dans le ventre. Je crie, comme je n’ai jamais crié. Je hurle, en fait. Mais personne ne m’entend. Personne ne fait attention à moi. Ma respiration se hâtelle. J’ai le souffle qui se coupe. J’ai la tête qui vrille. Mon ventre s’essouffle au fur et à mesure que le temps passe. Mon corps est fatigué. Il est mort. Et moi aussi. C’est alors que je me réveille.
Dernière édition par Lily Wheelers le Lun 25 Juil - 9:30, édité 15 fois
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Blaise C. Anderson
Peace&Love ♦ prosterneur officiel de la Terre Sacrée
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pseudo : tenshi, caribou, camille.
crédits : young folk ~ avatar ; tumblr ~ gif
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boîte à musique : les frites bordel ! • thomas dutronc ; secret • émilie simon ; mad world • gary jules ; depeche mode • wrong ; peter gabriel • sarkness ; renan luce • le clan des miros ; led zeppelin • who whotta love ; queen • bohemian rhapsody ; cocoon • tell me ; simon & garfunkel • scarborough fair.
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 1:36 |
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Bienvenue sur la terre sacrée merci beaucoup pour tous les compliments, ça fait tellement plaisir et j'ai hâte d'en découvrir plus sur ce, je vais te réserver la sublime frida !
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 1:40 |
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Han la terre sacrée, carrément. ça veut dire que vous êtes des dieux ? Ah mais de rien, c'est amplement mérité en plus. (han purée vos smileys ils sont trop choux, je m'y perds ) Tu peux toujours, quand tu veux (a) Au début j'ai lu je te réserve la douche froide, j'ai pas compris sur le moment. Enfin bref, merci.
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Leann McBooth
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 1:41 |
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Bienvenue sur le forum. J'adore ton kit
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 1:42 |
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Merci beaucoup, jolie Palmer !
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Louis-Marie De Madaure
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 1:54 |
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oh, mince alors, la bann est à tomber bienvenue par ici
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 2:05 |
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Bright Star est une déesse, aussi. En tout cas merci !
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Alcide Cartwright
nombre de messages : 99
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 2:13 |
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je dirais même bright star est un dieu. bienvenue sur le forum ce que bright star a fait de frida est sublime j'adore toutes les banns qu'il a fait d'elle, et cet avatar
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Blaise C. Anderson
Peace&Love ♦ prosterneur officiel de la Terre Sacrée
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 2:29 |
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des dieux ? en effet la douche froide ? intéressent ... j'avoue qu'on s'y perd facilement dans tous ces smileys ! XD
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Arnie Serrant
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 2:44 |
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(bright star est un garçon ;)) bienvenue avec la sublime frida.
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 4:14 |
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Ah oui pardon ! Donc un dieu. (boulette numéro un )
Alcide, je ne peux que être d'accord. et oui cet avatar est sublime, peut-être que je le mettrai un jour (a) & merci.
Blaise, oui je crois que je vais devoir changer de lunettes ouais, mais bon, ils sont choux quand même, faut que je m'y habitue, c'est tout. Mais je gère, je vais y arriver.
Margaret HAN PURÉE GOLDEN GATES. J'adore toutes tes créations, vraiment ! En tout cas merci !
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Arnie Serrant
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 4:15 |
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gregrtdhq. merci beaucoup.
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 4:17 |
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dgsoke. De rien ! (oui j'ai adopté ton langage étranger )
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Arnie Serrant
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 4:18 |
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(non, c'est juste une chose que je dis lorsqu'on me complimente parce que j'ai du mal à y croire, ahah.) il me tarde de voir ce que tu feras de la belle frida. :)
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 4:27 |
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(bah pourtant c'est vrai ) aha, d'ailleurs je vais arrêter de flooder & commencer ma fiche !
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October Rosenbach
ANTIQU'ADMIN ; ou déesse de la sagesse
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 7:11 |
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Quel excellent choix d'avatar!
Bienvenue!
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 11:03 |
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HAN MISCHA. Je peux te retourner le compliment. J'aime ton pseudo & ton rang & puis merci sinon !
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Sally Hotchkiss
nombre de messages : 685
pseudo : selmix
crédits : avatar aeroplane ; gif tsouri ; paroles archive - fuck you
boîte à musique : the doors; people are strange
stabilité mentale : 9
IN MY DREAM years old: 24 job: jongle entre les petits boulots. actuellement, travaille alternativement dans un bar à soho et une librairie de camden town. me you us them:
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 11:06 |
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je sais pas ce que j'aime le plus; frida, ou le fait que ton pseudo colle trop bien à frida. très très bienvenue !
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mar 19 Juil - 23:35 |
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Han merci beaucoup ! & Warren est divine.
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Louison Walsh
nombre de messages : 62
pseudo : sailing home ; léa
crédits : morrigan
mood : distraite
boîte à musique : adele Ҩ set fire to the rain, florence + the machine Ҩ strangeness and charm, artiste Ҩ titre, uc.
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mer 20 Juil - 3:30 |
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XUAN, mon bol de riz, mon génie, ma grosse folasse, ma face de fesses. TU PUUUUES. Ouais je te souhaite la bienvenue sur STH, mais uniquement parce que je suis bien élevée et ouais! D'ailleurs J. Duong, m'a dit de te dire qu'il a dit ( ) je cite : "Je suis raide dingue de toi, bridée de mon cœur, j'ai la tête de monsieur Pokemon je créé des jeux DS mais je serais un mari parfait alors choisis moi!" muhahhahah. Sinon à part ça, bein mer-credi- pour ta fiche .
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mer 20 Juil - 3:42 |
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DEVINE QUOI ? J'ai mis dix bonnes minutes à chercher qui tu étais ici en évitant soigneusement le pseudo Lily parce que j'étais persuadée que tu avais choisi un pseudo hyper complexe genre strugatquelquechose. (je ne sais toujours pas l'écrire ouaisouaisouais) ANYWAY. Je suis contente que tu te sois ramenée, même si tu prends un peu trop de place, que tu chantes pas très bien et que tu ne veux pas te mettre en ménage avec mon moi intérieur qui se nomme Jérémy D. Un autre forum où je vais pouvoir te maltraiter, te fait mourir de peur, te faire plein de bobos d'amûûûûûûr BIENVENUE. (: EDIT : Omg, je me suis faite griller par Léa pour le Jérémy D. C'est MOI la sadique ici, you get it ?
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Louison Walsh
nombre de messages : 62
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mer 20 Juil - 3:48 |
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Bein on sera deux maintenant
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mer 20 Juil - 4:23 |
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Frida. Bienvenue ici !
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Invité
Invité
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) Mer 20 Juil - 5:37 |
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Léa. Ma Léa, ma magnifique Jas', mon vagin déplacé ! Tous ces smileys rien que pour moi, c'est trop gentil. JE PUE PAAAAAAAAS. C'toi qui pue avec ta langue polluée là. Han trop gentille, t'es un ange en fait. (oui je t'insulte et après je te complimente, c'est normal, ça fait deux en un en fait ) OH NON. Même ici tu viens me parler de lui ? D'ailleurs faut que je te raconte hier il est encore passé en mode collant. Enfin bref, répond lui ça: "Je suis pas raide dingue de toi, ridé des fesses, et je préfère épouser un vrai pokémon alors salut passe ton tour." Apporte-lui des mouchoirs tant que t'y es. Merci beaucoup Léa chérie !
Cam. T'as vu ma dédicace ? T'as vu ma dédicace ? MA LOUUUUUUTRE. Haha, je t'imagine bien galérer avec ton ordinateur, boulette va ! Non là j'ai fait simple vois-tu, pas de STRUGATSKY ! Et il est très bien ce nom d'ailleurs, alors shut up Hildebrand. Je suis contente d'être là aussi, tu es une trop bonne pubeuse, et entre nous c'est toi qui prend le plus de place avec ton gros popotin de loutre Oui je veux me mettre en ménage avec toi, mais pas ton toi intérieur hyper glue. OUUUUUUUUUUUI. Merci la loutre ! (ps: Simon, Florian, Raphou, parce que ça fait longtemps )
Robinson. Han purée Cole Mohr ! Je le joue sur un autre forum, ça fait bizarre. Mais j'ai bien envie de voir ce que tu vas faire de lui. (a) En tout cas, merci !
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Sujet: Re: A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) |
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A nos vie de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. (DONE) |
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