DEVIL IN THE DETAILS

Il devait être dans les alentours de quatre heures du matin, j'attendais le bus, patiemment, la rue était déserte et les lampadaires diffusaient cette lumière jaunâtre et glauque. Le bruit d'un néon prêt à rendre l'âme commençait à me taper sur le système. Tremblant de ton mon être, je croisais les bras contre ma poitrine, ni le froid de la ville, ni la peur y étaient pour quelque chose. Non, c'était l'adrénaline. L'adrénaline du combat que je venais de mener. J'étais incroyablement svelte, si bien que personne n'aurait pu parier que j'allais réussir à me débarrasser de ses deux types qui m'attendaient là. La dope y était sûrement pour quelque chose. Poussé par toute cette coke qui coulait dans mes veines. J'avais fracassé la tête de ces dealeurs, explosé leur face de rat contre le bitume londonien, c'était eux ou moi. Je n'avais pas le choix. Et quand bien même je l'aurais eu, j'avais pris un putain de plaisir à les fracasser, à la limite de la jouissance, ils étaient deux, deux abrutis à vouloir me refiler leur cames pourries, leur came coupée. J'étais doué pour me battre, malgré les apparences, j'avais toujours pris mon pieds pour tabasser les pourritures dans leurs genres. C'était la loi du plus fort. Je l'avais apprise à mes dépends, au centre.
Le bus était enfin là, une jeune femme m'avait rejoint, une junkie en manque, mes blessures avaient dû l'effrayer puisqu'elle s'était appuyé contre la vitre cassé de l'abris bus. A l'intérieur, les passagers se composaient essentiellement de la fine fleure de Londres, des prostituées, un ou deux junkie et un type qui bossait dans une station service, on pouvait lire l'inscription de son prénom sur son bleu de travail. Dwight. Je m'installai non loin du dénommé Dwight, qui me scrutait d'un drôle d'oeil. Le sang séché sur mon t-shirt et les blessures superficielles sur mon crâne, l'effrayait sûrement. Néanmoins personne ne posait de question, c'était comme ça, personne ne s'inquiétait de voir un pauvre gosse molesté se balader dans un quartier peu recommandant à une heure comme celle-ci. Les gens s'en moquait royalement. Et honnêtement c'était tout ce qui m'importait ce soir. Enfin c'était ce que j'avais cru. Puisqu'un flic, un putain de flic était venu au foyer dans lequel j'avais grandi le lendemain. Ces abrutis étaient morts. Je les avais tués. Et mon ADN c'était trouvé un peu partout que leur visage. Néanmoins, j'étais jeune et jusqu'alors, je n'avais jamais fait de vagues - officiellement. Si bien qu'il avait classé l'affaire, qui allait s'inquiéter de la mort de deux dealeurs de bas étages ? Je n'avais pas de casier judiciaire, au lieu de ça, j'avais été envoyé dans une famille d'accueil, une famille assez riche de Londres qui priaient pour avoir un enfant. Et qu'avaient-ils récoltés ? Un enfant à problème de quatorze ans...

« Tu crois qu'on peut ? » « Chut, tu vas la réveiller entre... » Monroe, est belle, Monroe est désirable, Monroe a dix-neuf ans, elle est brune, longiligne et je la connais depuis des années, elle m'attire. C'est malsain et on le sait. Mais on s'en moque puisqu'on s'aime. On s'aime à en crever. Cette pièce sombre où je la conduis est parfaite, le bébé dort dans la pièce adjacente, j'entends sa respiration à travers la cloison. Je referme la porte dernière moi, plaque la belle brune contre la porte sans un bruit, et m'empare de sa bouche qui m'appelle depuis que nous sommes parti de leur appartement. Eux, ce sont nos parents, enfin les siens en réalité. C'est compliqué, on passe notre temps à se cacher, à profiter l'un de l'autre, porté par l'excitation, la peur de se faire prendre. Je crois qu'au fond, c'est tout ce qu'on souhaite, se faire prendre. Le temps file à tout à l'allure, elle m'enlace tendrement, et la minute d'après nous sommes au lit. Rachael nous a rejoint. Elle observe, lubrique, camouflé dernière un panneau de verre, mon regard dans le sien, je laisse Monroe mener la danse, tandis que j'observe à mon tour ma petite amie. Le bébé s'est réveillé. Elle le berce, murmure une berceuse inaudible. Mais cette mélodie de mon enfance résonne dans mon esprit. Des images floues, Monroe ne faiblit pas, elle mord, griffe, s'exalte, prend possession de mon corps. Mon esprit lui vagabonde. Une épaisse fumée se forme, Rachael et le bébé disparaissent. « Je t'aime. » Me murmure la jeune femme a qui je suis entrain de faire l'amour, tendrement. Je reste silencieux, mais n'en passe pas moins. Je me penche sur elle et l'embrasse. Je relève la tête et le décor à changé. Ce lieu ne m'est pas inconnu. Pourtant, j'ai besoin de plusieurs minutes avant de faire le lien. Cette ruelle sombre, ces types le visage ensanglanté gisant et cette poudre blanche recouvrant le sol. Monroe m'observe. Le plaisir s'en est allé pour laisser place à la déception, la peur. Elle est à plusieurs mètres de moi, sa robe blanche immaculée, est recouverte d'une auréole rougeâtre qui s'agrandit à mesure que les secondes passent. Lentement, très lentement. J'ai une arme, une douille roule sur le sol. C'est le noir complet. Une lumière aveuglante. La police. Je suis enfermé. Mis dernier les barreaux, accusé du meurtre d'une femme dont le nom m'échappe à présent. Son image demeure, mais le reste devient flou. Je suis mort. Elle est morte, littéralement. Ma vie est anéanti, j'ai quatorze ans à nouveau, et je pourri en prison. Molesté à mon tour. Le temps semble suspendu. Cette musique qui me hante, cette berceuse qui ne m'est pas inconnu retentit à nouveau dans ma tête. Un bruit sourd, une alarme visiblement. J'ouvre enfin les yeux, elle est là, contre moi. C'est encore une de ses nuits où elle a préféré rester plutôt que d'affronter les parents, il est tôt, pourtant je suis incapable de fermer les yeux à nouveau, la peur de la perdre est trop présente.

« Votre rendez-vous de dix-sept heures est là Monsieur Doyle. » « Merci, Sara, faîtes le entrer, et ensuite ne nous dérangez sous aucun prétexte. » Un homme d'une trentaine d'année venait de faire son apparition dans mon immense bureau situé au dixième étage d'un immeuble prestigieux de la city. Il était élégamment vêtu : un costume d'un designer italien, des chaussures à plusieurs centaines de livres et surtout un attaché-case qu'il tenait fermement dans sa main comme si sa vie en dépendait. Sans un bruit, il s'installé face à moi. Déposant sa petite mallette noir sur le plateau de verre qui recouvrait mon bureau. « En remerciement du travail accompli ... » Me murmura-t-il, alors qu'il déverrouilla le loquet, il y avait vingt milles livres, des liasses parfaitement rangées. J'attrapais cette dernière, et me levait presque impassible. De toute façon, des sommes d'argents importantes passaient en permanence, entre mes mains. J'ouvris le petit coffre de mon bureau et y rangea l'argent. « Je pense que vous devriez obtenir gain de cause sans problème. J'en ai touché deux mots au juge en charge du dossier, tout est arrangé. » Parfait. Oh j'oubliais, ceci est un bonus. »« Il sortit un petit paquet de sa poche intérieur de veste. « De la pure, importé directement de Colombie. » Sans vérifier la qualité de la marchandise, je fourrais le sachet dans mon propre attaché-case sans prononcer un mot. Puis il sortit du bureau comme il était parti. Je le raccompagnais à la porte, avant de prévenir Sara mon assistante d'annuler le reste de mes rendez-vous. J'attrapais mon téléphone et composais un numéro que je connaissais sur le bout des doigts. « J'ai besoin de te voir, on dit dans une heure à l'endroit habituel. C'est moi qui rapporte les friandises. » J'avais quitté l'immeuble sans plus attendre, le moteur de ma Porsche ronflait dans le parking, la gomme des pneus, se déposait sur l'asphalte qui le composait. J'avais rejoins le lieu du dit rendez-vous en à peine une demi-heure, le trafic était relativement dense pour une fois, si bien que j'avais rejoins le bar où j'avais commandé un bière. Deux bières plus tard et Jackson était là, le barman me signala sa présence d'un signe de tête, si bien que j'étais levé avant qu'il ne m'ait rejoint. Nous avions regagné la chambre dans un silence religieux, les regards échangés prévalaient sur les mots qu'un inconnu aurait pu intercepter. Nous savions tous deux la raison de notre présence si bien que c'était inutile de s'encombrer de paroles futiles et dérisoires. Néanmoins une fois que la porte fut fermé, les choses étaient différentes. « Tu sais qu'on aurait pu faire ça à la maison. Rachael est en déplacement pour la semaine. » Je souriais, avant me débarrasser de ma veste sans oublier par ailleurs de déposer le fameux paquet translucide sur la table basse. Jay s'attelait à baisser les stores de la chambre luxueuse dans laquelle nous étions tous deux montés. « Elle va bien finir par s'habituer. » avait-il ajouté sans que je ne prononce quoi que ce soit. Il marquait un point. « Tu sais que ce n'est pas ce qui me dérange le plus. » La tension sexuelle qui émanait de nos deux corps était palpable, néanmoins ni lui ni moi n'avions entrepris quoi que ce soit. Nous nous étions installé sur le sofa, nous défonçant d'abord. Il n'avait pas menti cet homme de main, elle était bonne. Très bonne. Si bien qu'on planait tous les deux, malgré l'habitude, nous planions comme au premier jour. Après s'être enfilés plusieurs rails de coke, nous nous étions envoyé en l'air, comme nous le faisions toujours. Si Jackson ne cachait pas son homosexualité, ma bisexualité était beaucoup moins évidente. Mes parents, par exemple n'auraient sûrement pas supportés l'idée, bien qu'ils considéraient Jackson comme leur propre fils et qu'il n'avait eu de mal avec ses petits amis précédents qu'ils côtoyaient parfois. De toute façon, cette situation nous convenait à tous les deux pour le moment. Et plus nous étions capable de la dissimuler, moins Rachael risquait de souffrir...

« T'es en retard Slevin ! » Le regard noir de Monroe aurait pu me liquefier sur place si seulement ce n'était pas devenu une habitude chez elle. Je m'installais à la table à la hate attrapant au passage la carte que me tendait le serveur, tandis que la jeune femme sortait une cigarette de son paquet. Si bien que ce fut à mon tour de lui lancer un regard qu'elle ne supportait pas. « Maman m'a appelé, tu as encore ignoré son appel, elle va finir par se vexer tu le sais. » Je soupirais avant de rendre la carte à se serveur qui commençait sérieusement à désespérer. « Le plat du jour s'il vous plait. » « Une salade verte et un thé s'il vous plait. » Il avait fini par tourner les tâlons, après avoir récupérer ses cartes et enregistré nos commande, j'observais ma "soeur" assez suspicieux, avant de poursuivre. « J'ai du boulot, beaucoup de boulot et Rachael n'est pa là en ce moment, on a prit du retard, on s'en sort plus avec Jay ! » Nous étions tous les trois associés, trois amis d'enfances, et tous les droits dans le droit. Rachael, elle, était conseillère juridique si bien qu'il lui arrivait de partir fréquemment. « En parlant d'elle, tu la jettes quand cette nana ? » Un nouveau regard noir. Le serveur nous apporte nos assiettes, Monroe écrasse sa cigarette et avale une petite pillule jaune. Un coupe faim, ce qu'elle en dit. Je sais très bien que c'est la nouvelle dope à la mode néanmoins, j'espère que ce n'est qu'une passade, elle est la seule à connaître mon passé, elle est la seule à savoir que la dope m'a détruite et sait que ce que je pense de toute cette merde. Elle ne supporte pas Rachael, étrangement cette aversion envers ma petite amie n'est que très récente. A vrai dire, elle date du moment où j'ai officialisé ma relation avec elle, avant ça, tout allait pour le mieux entre elle. Mais je savais qu'elle ressentait plus que de l'amour fraternel à mon égard. A plusieurs reprises, elle m'avait avoué ces sentiments, sentiments que je mettais sur le compte de son âge, et de son temperament à vouloir se dresser contre nos parents. Ces révélations m'obsédaient à tel point que je m'étais mis à rêver nos relations sexuelles. Déroutant à souhait. « Tu sais ce qui me tue, c'est que tu te sers de Rachael pour avoir Jay. Et tu sais quoi. Entre nous si tu arrêtais de te voiler la face avec lui, je me ferais une raison pour nous deux. » A cette révélation, je manquais de peu de m'étrangler pour de bon; si bien que je m'empressais de la contredire. « Arrête tes insinuations douteuses Monroe ! On est ami, collègue, colocataire, point. » Qu'elle remarque certaines choses ne m'étonnaient pas, qu'elle soit clairevoyante au point de me connaître mieux que moi même était beaucoup plus déroutant. Surtout si on prenait en compte mon rêve à son sujet de la veille. J'avais rapidement tourné court à la discussion, si bien qu'elle n'avait pas remit le sujet Jackson sur le tapis. Nous avions déjeunés, j'étais retourné au boulot. Et avais rencontré un client qui se demandait encore de quelle façon il allait pouvoir me payer.

arrêtez de prendre des avatars orgasmiques vous tous, je sais vraiment plus où donner de la tête moi.
bienvenue ! (: je file de réserver le génialissime JGL

sally, tu peux parler, Taylor n'est clairement pas en reste merci pour la réservation en tout cas.

october, merci beaucoup également.

pas faux. mais quand même, c'est fatiguant pour les yeux de s'extasier à chaque page. enfin, je devrais pas râler. je suis amoureuse de joseph depuis avant qu'il soit canon-mode-inception, quand c'était encore un gringalet adorable dans 10 things i hate about you.

j'avoue mais c'est clair qu'il ne faut pas se plaindre xD
il était tellement adorable faut dire, comment ne pas craquer devant sa bouille.

non jamais, il est à moi, rien qu'à moi, jusqu'à ce que la mort nous sépare et ... bref, je me tais. encore toi, non mais ça commence à devenir une sacrée habitude. oui j'suis trop forte et je sais qui tu es. Oh et merci quand même, pour ... les deux à vrai dire.
Gosh Mélanie, elle est incroyablement belle cette fille.

N’empêche t'as vu, je suis pas le seul à t'avoir grillé d'entrée.

t'as tout compris. et ouais, non mais on a de bons goûts en même temps c'est pas si étonnant que ça comment ça, tu oserais douter de mon sens de déduction ? oui bon j'avoue, j'ai triché. j'suis tellement d'accord.

alex, oui mais toi tu savais que je venais de m'inscrire, t'as triché.

Mais si ça revient assez vite ces trucs là Merci de cet accueil
d'ailleurs, je m'atèle à la fiche ce week end c'est promis.

JGL
Je suis pas validée mais j'étais obligée de venir (a) Je l'ai adoré dans 500 days of summer. Et ton avatar est trop sublime quoi ! Bon j'arrête de m'extasier & te souhaite bon courage pour ta fiche

October Rosenbach a écrit:

On ne va pas laisser échapper un Joseph!

j'ai enfin terminé ma fiche. je suis navrée, c'est loin d'être génial par contre. C'est même plutôt - n'y allons pas par quatre chemin - de la merde en passant .

si ça c'est ta merde, curieuse de voir ce dont t'es capable dans tes bons jours. je valide. (en même temps, t'aurais pu écrire n'importe quoi, j'aurai validé pour JGL.=>)