STAIRWAY TO HEAVEN
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sympathy for lady vengeance (end)

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Bonnie Sandoval
Bonnie Sandoval


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MessageSujet: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyDim 17 Juil - 10:44







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      TEASER
    Du sang - des larmes - des Mexicains à la peau hydratée - des histoires drôles - un club de lecture – des mensonges – de l'ombre à paupières – les falaises de Newquay – l'effroi – la pitié – des néologismes – une conspiration d'intellectuels albinos – des fichiers de mauvaise qualité – les quatre vieilleries – des taches de rousseur – Hans Prinzhorn – des sacs banane – la pulsion de mort – des réparties cinglantes – du gaz à tous les étages – de la musique snob – du délire – des gens aimables – de la science-fiction – des clichés – un kilo de farine – le machisme primaire – le syndrome de Stendhal – la fascination – la sympathie – la douceur du foyer – des tirets – le mystère – la vengeance.






Dernière édition par Bonnie Sandoval le Sam 23 Juil - 6:36, édité 19 fois
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Bonnie Sandoval
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyDim 17 Juil - 10:46


      première partie - présentations



    1. SANDOVAL INC., ACCESSOIRES DE SUICIDE

    Je connaissais bien les Sandoval. Ils vivaient au-dessus de leur magasin, à l'extrémité ouest de Newquay – quasi sur la grande plage. Là bas, les baraques à frites disputaient aux boutiques de souvenirs les emplacements les plus stratégiques. En haute saison, ces commerces attiraient des centaines de touristes : chaque jour, d'innombrables paires d'yeux se posaient sur la vitrine des Sandoval, tandis que les épais porte-monnaie ballottaient dans les sacs banane. Pourtant, les bénéfices que la famille engrengeait en cette période de l'année n'étaient pas fantastiques. Alors que leurs voisins et néanmoins amis ployaient sous la masse du revenu estival, eux attendaient, confiants, le retour des mauvais jours. Le business des Sandoval marchait très fort l'hiver, surtout pendant les fêtes. Ils vendaient essentiellement des accessoires de suicide.

    Les filles des Sandoval savaient faire leurs lacets et se tenaient la main dans la rue. Il y avait la blonde naïve, la brune cinglée, et la rousse salope. Je ne saurais pas dire quels étaient leurs prénoms. J'étais en classe avec la rousse, l'aînée : on l'appelait V. Juste V. (Veronica, Violet, Vivian, qui que tu aies été, tu n'as eu de cesse de semer le désordre dans mon coeur de collégien.) Je rêvais secrètement de l'épouser, plus tard, quand on aurait fini l'école et qu'on aurait un travail, et que tous mes collègues fantasmeraient secrètement sur ses grandes jambes aux genoux discrets couvertes de taches de son. Je rêvais de l'épouser, et pourtant, j'ai oublié son nom : alors vous pensez bien que ceux de ses petites soeurs dansent une farandole calligraphique alambiquée dans la soupe de ma mémoire.

    Quant à moi, je n'étais personne, pas même le garçon d'à côté (pour commencer, je n'habitais pas à côté). Papa, par contre, allait régulièrement s'acoquiner avec M. Sandoval au bar-tabac de Carl Carlson. Carl Carlson organisait des soirées mémorables, comme les très énergiques Country Nights (chaque premier jeudi du mois), ou les fameux Casino Fever Poker Tours du dimanche soir (dans l'arrière-boutique). Papa aimait bien les Sandoval, à tel point qu'il m'est arrivé, un jour que je l'accompagnais, de pénétrer dans leur appartement. Il était laid, mal agencé, et aussi bizarrement coloré que la boutique située au rez-de-chaussée. Mais peu m'importait. A la première occasion, je me suis carapaté dans le couloir, avec une seule idée en tête. La chance a souri à mes sombres desseins : la chambre de V était très bien signalée (des tas de clous inégalement enfoncés formaient, sur l'une des portes, un message peu équivoque - « V »). J'ai poussé le battant, mort de peur, les yeux quasi fermés, et j'ai attrapé une petite culotte en dentelle. Je l'ai aussitôt fourrée dans ma poche, avant de battre en retraite. Toute la journée, j'ai savouré le doux contact de mon butin. Il reposait là, dans mon 501 flambant neuf, sous ma main coupable, entre mes doigts fébriles, et je brûlais d'être enfin seul pour le sortir de sa cachette.
    Cruelle désillusion : une fois la nuit tombée, le fruit de mon larcin s'est révélé être une robe de poupée.

    V a probablement pensé que sa vieille poupée distraite avait elle-même égaré sa robe. Aujourd'hui, pourtant, je crois qu'elle aurait aimé savoir le culte que je lui vouais. Parce que V était, bien que personne ne l'imaginât une seconde, très complexée.

    En fait, à ce moment de l'histoire, la salope rousse n'a plus confiance en elle, la brune cinglée est une fausse brune, et la blonde naïve est presque morte.



    2. INTROSPECTION

    Le premier jour, Bonnie, quatorze ans, décida d'oublier la colère. Elle en avait bien trop, tout au fond d'elle, pour continuer à vivre ainsi. Et étant donné qu'elle choisissait la vie plutôt que la mort, il s'agissait de ne pas vivre à moitié. La première chose qu'elle fit au réveil fut de ranger sa chambre de fond en comble. Elle plaça tout ce dont elle ne voulait plus dans de grands sacs poubelle, déplaça le lit, arracha les rideaux, ouvrit grand les fenêtres sur le jardin ruisselant. Vers midi, elle s'allongea sur le dos et se mit à réfléchir. Les averses régulières rythmaient ses pensées, très ordonnées. Mentalement, elle les décortiqua, chercha le noyau de chaque réflexion, trouva une solution pour chaque idée violente. A dix-huit heures, alors que la nuit tombait sur la Cornouaille frigorifiée, Bonnie se dit que le travail était terminé. Elle se leva, à peine engourdie, et alla se préparer un chocolat chaud. En une journée, elle crut avoir mûri de dix ans.



    3. "V" : EXPRESSIONS DE LA FOLIE

    La confiance en soi, c'est fragile, et ça disparaît plus vite qu'une robe de poupée. Moi, je me fichais d'être rousse. Je me fichais que des idiots me traitent de tous les noms. Mais je ne me fichais pas du tout de l'opinion des parents. Quand mon corps a commencé à changer de manière trop évidente, maman s'est mise à me regarder de biais et papa, pas assez de biais. C'est normal : j'étais bien plus jolie que Bonnie, et bien plus magnétique que Lula. J'étais fantastique. Bientôt, je suis devenue mon propre hobby. Je passais mon temps dans ma chambre, à demi nue, à m'observer sous toutes les coutures. Je m'adorais autant que je me détestais. Je me prenais en photo façon indécente, je masquais mon visage et postais les images sur Internet. Ma webcam donnait des fichiers de très mauvaise qualité. J'en pleurais la nuit. Mais au creux de mes larmes, j'avais l'impression de goûter à la plus incommensurable des allégresses. La plénitude dans le désespoir, c'est tout un art. Je savais que toutes les femmes, tôt ou tard, deviennent folles ; la vraie question consistait à savoir si j'avais déjà atteint ce stade, ou si un jour ce serait pire.

    J'allais le soir me promener sur les falaises de Newquay. Je racontais que j'allais rejoindre des amis. Mais j'y allais toujours seule. Je n'avais pas vraiment d'amis. On me haïssait, me jalousait, m'admirait de loin. Les quelques liens que j'avais réussi à tisser avec mes pairs ne comblaient absolument pas le grand vide de mon ventre. Je me sentais horriblement abandonnée, et cependant, je courais toujours après une solitude plus grande encore. Je n'aimais pas spécialement mes soeurs. Bonnie, qui avait quatre ans de moins que moi, se trouvait pourtant dans la classe juste au dessous de la mienne (mon inculture et ma bêtise étaient apparemment telles que redoubler devenait une habitude). Lula passait son temps à lever vers moi de grands yeux humides d'admiration. La ressemblance entre Bonnie et Lula était absolument extraordinaire (bien que Lula fût ravissante et Bonnie, terriblement commune) ; pendant quelque temps, Bonnie a tenu à se teindre les cheveux pour éviter toute comparaison.

    Lorsque Lula est morte, j'ai fait une sorte de crise d'hystérie, qui a duré neuf jours et dix nuits. A l'aube du dixième jour, le docteur est venu m'administrer des médicaments. En réalité, j'avais l'impression qu'on venait de me couper un bras. J'avais beau mépriser mes soeurs, je ne pouvais me définir si nous n'apparaissions pas sur la même perspective. Je n'existais pas hors de la fratrie. Nous étions devenues, aux yeux de tous comme aux nôtres, une sorte de créature à trois têtes – et je soupçonne qu'une certaine mythologie s'était construite autour des soeurs Sandoval.

    Parfois, je me prends à penser que nous n'étions qu'une seule et même personne. Lula l'innocente s'est envolée peu après mes dix-sept ans ; Bonnie l'imprévisible a disparu lorsque j'en avais vingt. Je n'ai plus revu ni l'une ni l'autre. Je pourrais aussi bien les avoir inventées. En tout cas, si j'ai perdu coup sur coup mon innocence et ma légèreté, c'est qu'il ne me reste plus que la rousseur et la folie violente. Et aujourd'hui, il n'y a plus que moi pour tenir la petite boutique près de la plage. Les parents sont à l'hospice. Passez me voir, si le coeur vous en dit. Je vous laisserai brosser mes longs cheveux : tout le monde les trouve très beaux.



    4. INTROSPECTION bis

    Le deuxième jour, Bonnie, seize ans, choisit d'occulter la tristesse. La tristesse ne menait qu'au vide, et le vide, à la démence et à la mort. La tristesse était plus manifeste, plus présente que la colère, mais aussi plus difficile à éradiquer : on a tendance à se complaire, par paresse, dans le confort ouaté des sanglots sourds. Bonnie passa encore une journée entière à ranger tout ça. Elle garda seulement un peu de mélancolie, pour les nuits d'hiver.





      deuxième partie - les faits, ou presque



    1. LA QUIETUDE DE LULA SANDOVAL

    L'enterrement de Lula Sandoval eut lieu un samedi matin. La cérémonie fut très classique ; les proches vinrent en nombre raisonnable et affichèrent un désarroi raisonnable. A l'avant du cortège, il y avait Valentine Sandoval, fascinante de rousseur et d'insécurité. Suivaient une Bonnie Sandoval de nouveau blonde, deux parents éplorés, quelques personnes âgées, un instituteur, des enfants de neuf ans, leurs parents, deux ou trois amis, deux ou trois voisins, deux ou trois voyeurs. Personne ne parla, pas même à voix basse, lorsque le cercueil descendit dans la fosse. La petitesse de l'objet, sans être tout à fait obscène, créa cependant un léger malaise. L'affaire fut expédiée avant l'heure du déjeuner.

    Ce samedi-là, les circonstances de la mort de Lula ne furent pas mentionnées une seule fois, de sorte que le narrateur extérieur spécialement dépêché sur les lieux eut bien du mal à les relater (il est peu familier de l'histoire des Sandoval : c'est fait exprès : le point de vue se veut objectif). Toutefois, ce narrateur, exagérément curieux, abandonna un beau jour une mission peu intéressante pour se glisser subrepticement dans la cuisine de l'aînée des Sandoval. Les années avaient passé, mais l'aura de Valentine restait intacte. Elle se promenait chez elle en petite tenue : ses cheveux flamboyants lui chatouillaient les cuisses. Elle parlait toute seule, d'une voix grave et hésitante. Le narrateur resta toute la journée à l'écouter. Pour la première fois, il écoutait, et ne narrait pas. Du discours auquel il assista, il ne perdit pas une miette, mais ne dévoila que ce pourquoi il était venu - la cause du décès de Lula. Selon Valentine, sa petite soeur avait succombé au syndrome de Stendhal lors d'un voyage scolaire en Italie. Le reste, le narrateur le garda pour lui - du jamais vu pour un narrateur. Il tomba amoureux de Valentine Sandoval et resta à jamais prisonnier de sa cuisine.

    Bien qu'il paraisse assez invraisemblable qu'une gamine n'ayant rien vécu contracte le syndrome de Stendhal, personne ne parut jamais s'en inquiéter outre mesure. Peut-être savaient-ils, ces non-inquiets, la vérité. Mais ce serait induire l'existence d'une réalité objective ; et nous ne tenons pas à faire ça ici.

    Une fois le cercueil laissé à la molle terre du cimetière, le clan Sandoval se retira dans la boutique près de la plage pour y pique-niquer dignement. M. Sandoval installa une planche sur deux tréteaux, pendant que Mme Sandoval faisait de bruyants allers-retours entre la cuisine de l'appartement et le rez-de-chaussée. Les quatre grands-parents, ainsi qu'une vieille tante, discutaient posément devant le rayon pendaison (méthodes pour noeud coulant, strangulation ou coup du lapin, pendaison en kit). Bonnie et Valentine, assises sur le perron, n'avaient rien à se dire.

    Bonnie essayait intensément de se rappeler chaque minute, chaque détail de ce qu'avait été Lula. Son honnêteté, sa pureté, sa grâce. Sa quiétude, honnête et rassurante, par opposition au calme étrange et empoisonné de ses soeurs. Sa curiosité et son intelligence. Tout cela transparaissait sur son visage, et la rendait incroyablement attirante. Et puis sa maturité hallucinante. Et puis ses cheveux blonds. (Bonnie tortilla les siens.)

    Valentine émit un ricanement qui fit sursauter sa cadette. La belle Valentine. Ses jolis yeux brillaient d'un éclat bizarre. Elle semblait s'amuser. Bonnie eut envie de pleurer.

    Une demi-heure plus tard, la conscience de Valentine basculait pour laisser place au chaos le plus total.



    2. LE DEPART DE BONNIE SANDOVAL

    Le troisième jour, Bonnie, dix-sept ans, ayant oublié la colère et occulté la tristesse, monta dans un avion de la British Airways. La non-colère, ç'avait été pour ressembler à Lula et s'éloigner de Valentine. La non-tristesse, c'était pour se persuader que la nécessité de ressembler à Lula, c'est-à-dire s'habituer à son absence, était supportable.

    Coincée entre le hublot et un type étrange (il avait quelque chose d'étrange, mais elle n'avait pas la curiosité de le regarder carrément pour comprendre quoi), Bonnie travailla à sa quiétude bienveillante. Elle se focalisa uniquement sur des émotions positives. Sa concentration était telle qu'elle se sentait rayonner ; le trajet Londres-Mexico passa comme dans un rêve. Peu avant l'atterrissage, l'homme à ses côtés lui adressa la parole. Il lui dit, mot pour mot : excusez-moi mademoiselle, excusez-moi mais vous rayonnez ; il ajouta : je peux sentir sur ma peau les ondes de votre pensée. Il s'excusa encore et s'inquiéta de la probable bizarrerie de ses paroles. Non non, le rassura Bonnie, pas du tout, et elle lui adressa un sourire quiet et bienveillant. Une voix suave les informa alors que l'appareil était sur le point d'atterrir. Bonnie, prise de court, se présenta sans réfléchir - Lula Sandoval, enchantée. L'homme lui tendit une carte en lui affirmant espérer la revoir. Elle regarda la carte sans la lire et la glissa dans sa poche ; après quoi ils attachèrent leur ceinture, n'eurent rien à se dire ; et ce fut fini.

    En sortant de l'avion, Bonnie comprit ce que l'homme avait d'inhabituel : il était albinos. Bonnie n'avait jamais été très sensible aux couleurs.




      entracte - le curieux destin de william ripley



    Ripley était un drôle de garçon. Pas très intelligent, pas très beau, mais très inventif. C'est-à-dire qu'il mentait tout le temps, pour compenser ses nombreux défauts. Et ça fonctionnait. Les jeunes filles en fleur l'adoraient. Sa mère le croyait toujours puceau, la pauvre innocente, et elle le regardait avec pitié lorsqu'il venait lui rendre visite, chaque premier février.
    C'est qu'elle l'avait élevé seule. Elle connaissait bien l'oiseau. Après avor quitté l'Argentine, ils s'étaient installés dans un effroyable hameau de la campagne anglaise. Contrairement aux espoirs de la mère Ripley, la santé mentale de son fils, déjà chancelante, avait été encore aggravée par l'isolement et l'ennui des grandes plaines britanniques. Mais, par bonheur, sa blancheur de lavabo y passait plus inaperçue qu'à Buenos Aires.
    William était en fait né à Aicuna, bled argentin dans lequel un habitant sur trois est un albinos. Quand son père a tenté de l'étrangler, ou de l'étouffer, ou peut-être de le noyer, sa mère l'a emmené avec elle, et ils se sont fondus dans l'anonymat de la tentaculaire Buenos Aires. Puis il y a eu la lande battue par les vents. Puis William est parti pour Londres. Puis la mère Ripley est restée seule sur son rocking chair à attendre le retour, chaque premier février, du fils prodigue.

    A Londres, Ripley s'est fait des amis, a gagné de l'argent, a appris à vivre. Sa différence ne le gênait pas : il était heureux de ne pas ressembler tous ces gens qu'il méprisait. Parce que William Ripley méprisait beaucoup de monde. Chacun de ses actes, y compris les plus prétendument altruistes, ne lui servaient qu'à se prouver sa supériorité. Il cultivait une certaine bizarrerie avec le même objectif - se démarquer du groupe. Un jour, il a rencontré, par le biais de connaissances communes, un autre albinos, plus remarquable physiquement que lui.
    Ripley est parti au Mexique et y a fondé un club de discussions réservé aux albinos souhaitant s'élever intellectuellement à l'abri des regards. Rapidement, le concept a fait des vagues, et de plus en plus d'albinos - mexicains ou non, britanniques ou non - ont rejoint le club. L'endroit est devenu un ghetto pour albinos en goguette.

    Et puis un jour, dans un avion, William a rencontré Bonnie Sandoval, et lui a donné sa carte.


Dernière édition par Bonnie Sandoval le Jeu 4 Aoû - 14:13, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyDim 17 Juil - 10:47



      troisième partie - tu


    1. GRANDE VACANCE

    Tu auras beau dire, la vie est quand même pleine de surprises. Un beau matin, tu pars voir ta famille au Mexique, et le lendemain, tu te fais dépuceler par un albinos. Tu peux jouer les blasées, les maussades, les tranquilles illuminées, tu peux faire semblant d'avoir tout compris, mais la vérité, c'est que chaque jour, contre ton gré, le hasard des événements te stupéfie. Tu trouves amusant que William t'appelle « jolie Lula », tu n'as pas osé, ou peut-être pas voulu te reprendre, en t'apercevant que tu t'étais mal présentée. Les cousins de ton père aussi ont un peu de mal, ils vous ont toujours un peu confondues, Lula et toi, parce que dans la famille, vous ne vous rendez pas tellement visite. Ils ont probablement réalisé que vous étiez deux êtres distincts le jour où on leur a annoncé sa mort, et quand bien même, ils s'en fichaient sans doute un peu. Ils t'ont bien accueillie, toutefois. Ils ont une jolie maison, avec une immense cuisine, et, sur chaque lavabo, une montagne de cosmétiques (ils s'occupent très bien de leur peau). Tu es venue ici pour changer d'air, et puis, dans le cadre de ta Lulaisation, tu as réussi à te persuader que tu possédais un certain sens de la famille. Tu crois qu'il faut être ouvert et gentil pour être mieux que tout le monde, puisque Lula était ouverte et gentille et mieux que tout le monde. Ce que tu ne comprends pas, c'est que feindre ce genre de choses, c'est juste du narcissisme et de la névrose.

    Tu as passé toute une journée avec William dans son camp pour albinos riches. Tu as trouvé drôle de te couvrir de poudre blanche et de te maquiller les yeux en rouge pour passer inaperçue, mais pas grand monde n'a été dupe, même s'ils étaient trop polis pour le faire remarquer. Cela dit, tu retiens le coup de l'ombre à paupières rouge, tu adores, même si ça te donne l'air méchant. Tu flottes un peu entre deux eaux. Tu as un peu oublié qui tu es, qui tu es censée être. Aucun de tes amis du lycée ne t'a appelée, alors que tu es partie depuis plus de dix jours. Tes parents non plus n'appellent pas : ils sont fâchés avec les Sandoval de Mexico. Tout le monde t'appelle Lula et ce qui t'arrive est tellement bizarre que, parfois, tu crois rêver. Tu as rencontré une vieille femme, dans la bibliothèque de William, complètement obsédée par la Révolution culturelle chinoise. Tu n'as jamais entendu parler de la Révolution culturelle. Tu serais infoutue de placer Pékin ou Shanghai sur une carte de la Chine. Tu as réussi tes examens et pourtant, comme la plupart des gens, tu es pire qu'ignare. Tu commences à dévorer les bouquins de cette bibliothèque, tu reviens presque chaque jour en lire un nouveau. Parfois, tu tombes au milieu des séances du club de lecture, alors tu t'assieds dans un coin et te fais toute petite. C'est amusant, ces gens blancs comme des bidets, souvent en polo, tous penchés les uns vers les autres, on dirait une conspiration.


    2. NOUS SOMMES LAIDS MAIS NOUS AVONS LA MUSIQUE

    Tu es repartie le jour où William a proposé de t'épouser. Vous étiez assis dans le bar habituel, à la petite table qui fait le coin. La nuit était très avancée, et une chanson un peu mélancolique flottait au-dessus des verres vides et des visages fatigués. William a fait sa demande tranquillement, sur le ton de la conversation. Tu n'as d'abord pas su quoi dire, alors tu l'as regardé avec attention. Vous vous connaissiez depuis deux mois tout juste, mais ce soir-là, dans ce bar-là, ces deux mois t'ont soudain paru une éternité. Mise à part sa dégaine étrange, William passait presque pour joli garçon ; mais ça ne constituait même pas un vrai critère. Bien sûr, en sa présence, ton estomac se tordait gentiment. C'était uniquement parce qu'il te regardait toujours avec attention et intérêt, et que tu n'avais pas l'habitude de ce genre de choses. Se marier ? Ça semblait à la fois la plus stupide et la plus aléatoire des idées. Tu avais envie de rire. Tu étais fatiguée, et complètement détachée de la scène : William et toi vous trouviez à des niveaux différents : toi, tu nageais sous le plafond avec la mélopée triste.

    Tu as donc refusé poliment ; il a eu l'air de bien le prendre, mais tu n'étais jamais vraiment sûre de rien avec ce garçon. Vous êtes restés assis encore quelque temps, et puis êtes sortis dans la nuit épaisse. Il t'a tenu la porte. Il t'a raccompagnée en voiture jusque chez tes cousins. Tu ne te souviens plus très bien de ce que vous vous êtes dit. En revanche, tu te rappelles très bien son rire tonitruant, le dernier, qui s'est confondu avec le bruit du moteur lorsqu'il a remis le contact. Tu as regardé la décapotable diminuer à mesure qu'elle descendait l'avenue déserte, tout droit, entre les deux rangées de réverbères, la perspective était parfaite, et tu as pensé que si vous veniez de vous parler pour la dernière fois, alors c'était l'au revoir le plus visuellement sensationnel que tu aies jamais vécu. En réalité, vous vous êtes revus brièvement quelques heures plus tard, mais l'échange a été si insignifiant que tu préfères l'ignorer. Encore quelques heures plus tard, tu as repris l'avion pour Londres, non pas parce que cette demande en mariage impromptue avait tout cassé entre vous ou que tu avais eu une soudaine révélation sur ce que tu allais faire de ta vie, mais parce que tu avais réservé ce billet depuis deux mois et qu'il n'était pas remboursable.



      la dernière partie


    "NOTHING OF ME IS ORIGINAL. I AM THE COMBINED EFFORT OF EVERYONE I'VE EVER KNOWN."
    C. PALAHNIUK



    Bonnie Sandoval, vingt-deux ans, n'a pas quitté Londres depuis son retour du Mexique. Elle a appelé ses parents, pour leur donner des nouvelles, et parce qu'elle avait besoin d'argent. Ils lui en ont donné, un peu, sans lui demander ce qu'elle avait fait jusqu'ici, ce qu'elle comptait faire, où elle allait vivre et avec qui. Ils lui ont parlé de Valentine, en revanche, qui habitait toujours la petite chambre du fond du couloir, et qui s'était mise à manger ses cheveux. Au tout début, Bonnie n'avait pas d'amis, pas d'argent, elle s'est inscrite en lettres à Roehampton, a trouvé un job de serveuse, s'est sentie vaine et inutile, a lâché la fac, a travaillé à temps plein, est tombée amoureuse d'un matheux, l'a quitté, a envisagé des tas de pistes, a été acceptée en école d'architecture à la rentrée suivante. Les petits boulots se sont suivis, les petits appartements aussi ; les petits amis, pas tant que ça. Bonnie n'est pas entièrement heureuse, elle voudrait repartir, mais où ? Elle ne le fera pas, pas tout de suite : c'est un caprice. Lorsqu'on voyage, même loin, on reste en soi, avec soi, le cadre change, mais ce n'est pas une fuite. Rien ne change. Elle travaille dur et consomme très peu : pas uniquement par manque d'argent, mais parce qu'elle sait que les possessions physiques ne la définissent pas, et ne la feront pas devenir quelqu'un d'autre. Ces obsessions, cette esthétique de la vie, ces remises en questions permanentes et autocentrées sont un peu pathétiques, mais pourquoi pas ? Il faut bien quelques convictions. Bonnie pense parfois à Lula, à Newquay, et cette vie-là lui paraît bien éloignée et étrangère. Elle se souvient surtout de moments isolés, et de la couleur des rideaux. Elle se rappelle aussi ces moments passés à repousser les émotions négatives. Qui aurait cru que ça fonctionnerait ? (C'est précisément parce qu'elle y a cru que ça a fonctionné.)

    Bien qu'elles ne se soient pas revues, Bonnie garde beaucoup de sympathie pour Valentine. Elle lui est reconnaissante d'avoir été l'exutoire de toute la colère et de toutes les folies de la famille, un peu comme le papier collant sur lequel viennent mourir les mouches. L'état horrible de Valentine est la vengeance indirecte et fortuite de Bonnie, sa vengeance sur sa famille, sur tout ce qui l'a un jour empêchée d'avancer comme elle le voulait. Bonnie n'avance toujours pas comme elle le voudrait, mais puisque les autres sont malheureux et misérables, la colère a disparu. Elle peut écouter Jacques Brel la nuit dans sa chambre pseudo-minimaliste de pauvre et se sentir en paix. L'auto-persuasion semble faire l'affaire, pour l'instant.





BASIC ELEMENTS ARE


❖ AGE: vingt-deux ans.
❖ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: un 30 novembre à Newquay, Angleterre.
❖ NATIONALITÉ: britannique.
❖ PROFESSION: étudiante en architecture, caissière à temps partiel.
❖ ÉTAT CIVIL: célibataire.
❖ QUARTIER: Camden.



REAL ELEMENTS ARE
❖ AVATAR: Scarlett.
❖ PRÉNOM: Julie.
❖ AGE: dix-huit.
❖ PRÉSENCE SUR LE FORUM: en ce moment quasi tous les jours. Je vais être absente plusieurs fois d'ici la fin de l'été, je l'annoncerai à l'endroit approprié. Et puis à partir de septembre je vivrai à Tokyo (gnnnhhhhh sympathy for lady vengeance (end) 700660 ) donc je n'aurai probablement pas le net tout de suite, j'aurai un taf monstrueux et ce sera sans doute un truc de malade globalement mais j'espère pouvoir continuer à venir régulièrement.
❖ OÙ AVEZ VOUS CONNU LE FORUM: j'ai complètement oublié.
❖ COMMENTAIRES: paix et amour.
❖ EXEMPLE DE RP: je n'ai pas rp depuis trop longtemps. Mais c'est pour ça que je suis là sympathy for lady vengeance (end) 762692



Dernière édition par Bonnie Sandoval le Sam 23 Juil - 6:34, édité 11 fois
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October Rosenbach
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyDim 17 Juil - 11:07

Rebienvenue si je ne me trompe pas! sympathy for lady vengeance (end) 46852

Scarlett! sympathy for lady vengeance (end) 873244 Je file te la réserver! sympathy for lady vengeance (end) 510855
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyDim 17 Juil - 11:16

    de un, le prénom, bonnie, ça déchire. de deux, la fiche, déjà vachement entamée. trois, la conspiration des albinos intellectuels et les mexicains à la peau hydratée. quatre, scarlett. je crois que je viens de tomber un peu amoureuse.
    bienvenue ! sympathy for lady vengeance (end) 729634
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Bonnie Sandoval
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyDim 17 Juil - 11:33

merci les filles sympathy for lady vengeance (end) 700660
rebienvenue indeed. je suis passée ce matin totalement par hasard et j'ai constaté la toute fraîche réouverture : j'ai décidé que c'était un signe du destin.
sally : merci bien (même si c'est de la triche en fait, cette fiche a déjà un an). j'ai failli prendre ton scénario d'ailleurs, qui est fort chouette, et puis j'ai eu un retour de kif pour bonnie finalement, donc tant pis. mais il me plaisait grave sympathy for lady vengeance (end) 729634
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October Rosenbach
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyDim 17 Juil - 21:45

Oui, c'était un signe du destin, et il ne faut jamais refuser ce que le destin nous met face à nous. sympathy for lady vengeance (end) 762692
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyDim 17 Juil - 23:27

JU sympathy for lady vengeance (end) 480484 sympathy for lady vengeance (end) 480484 sympathy for lady vengeance (end) 480484 sympathy for lady vengeance (end) 480484
bordel, bordel - j'aime toujours autant te lire. et ton personnage, ça y est je suis amoureuuuuse
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 1:39

oh ma jolie laila je me demandais si tu serais par ici sympathy for lady vengeance (end) 762692
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 2:01

rebienvenue si j'ai bien compris sympathy for lady vengeance (end) 762692
cela m'intrigue : mais qui es-tu ? sympathy for lady vengeance (end) 769974 sympathy for lady vengeance (end) 729634
(apparemment ça a l'air évident mais ... sympathy for lady vengeance (end) 790351 )
scarlett est tout bonnement sublime et j'adore le prénom bonnie.
et cette fiche déjà entamée ! sympathy for lady vengeance (end) 555358
ça donne du rêve sympathy for lady vengeance (end) 762692
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 5:09

merci blaise sympathy for lady vengeance (end) 762692
oui j'ai eu quelques comptes ici, et entre autres cette brave bonnie dont je n'avais pas fini la fiche. et donc je m'appelle julie, enchantée sympathy for lady vengeance (end) 729634
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 5:11

oh oui, ça me dit quelque chose maintenant ! sympathy for lady vengeance (end) 762692 (ma mémoire a des soucis ces derniers temps ...) bref ! enchantée julie sympathy for lady vengeance (end) 700660 (si tu me permets de t'appeler comme ça ?)
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 5:19

je te le permets car je suis magnanime sympathy for lady vengeance (end) 605484
et moi je t'appelle comment ? tenshi ? caribou ? camille ? camibou ? sympathy for lady vengeance (end) 790351
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 5:25

oh camibou sympathy for lady vengeance (end) 762692 mon dieu, ça sonne bien et j'y avais jamais pensé sympathy for lady vengeance (end) 555358
ou alors simplement camille (ou même blaise, je fais plus attention maintenant (a))
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 5:31

j'alternerai sympathy for lady vengeance (end) 1565185194 comme ça tu auras peur, tu seras désorientée et tu connaîtras de terribles troubles de la personnalité. mais si on s'entend bien avant tout ça je passerai te voir à l'asile, avec des fleurs et des bonbons (oh mon dieu mais oui tu as bien lu, des bonbons sympathy for lady vengeance (end) 480484sympathy for lady vengeance (end) 480484 n'est-ce pas fabuleux ?)
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 5:40

je compte bien faire un petit tour à l'asile, c'est sympathique à toi de proposer ton aide pour que je puisse y parvenir sympathy for lady vengeance (end) 762692 et j'adore les bonbons, t'as intérêt à ne pas les oublier si jamais tu viens me voir, hein, sinon je risquerais d'être violente, et ce ne sera même pas ma faute puisque je serais folle sympathy for lady vengeance (end) 124968
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 13:25

LA SUITE sympathy for lady vengeance (end) 873244 sympathy for lady vengeance (end) 873244 sympathy for lady vengeance (end) 873244
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Bonnie Sandoval
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 13:42

oh c'est adorable sympathy for lady vengeance (end) 762692 bientôt bientôt
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyLun 18 Juil - 21:47

Oh ton pseudo me rappelle de bons souvenirs de la première saison de sth, je crois même que j'avais un lien avec toi (j'étais cleo rheyns, avec zooey deschanel). Quoi qu'il en soit, re-bienvenue. sympathy for lady vengeance (end) 700660
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Léonie Sallisburry
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyMar 19 Juil - 7:11

aaaah, bonnie sympathy for lady vengeance (end) 762692
j'avais adoré le début de ta fiche, quand tu l'avais posté (jadis) pendant la première saison de sth. pour tout te dire, je l'ai même copié dans mes documents pour pouvoir la relire de temps en temps. (psychopathe sympathy for lady vengeance (end) 708832 )
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Bonnie Sandoval
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyMar 19 Juil - 10:31

yess cleo je me souviens sympathy for lady vengeance (end) 729634 merci merci !

léonie/lilo, c'est tellement chouette ce que tu me racontes, je sais pas quoi dire bébé de L. & G. en tout cas je suis flattée, parce que si je me souviens bien c'était toi qui avais en avatar dicker puis pivovarova (oui je me souviens des avatars plutôt que des noms, c'est pathétique), et je crois me souvenir que ce que tu écrivais m'avait beaucoup plu. (et si c'est pas toi j'ai l'air stupide puissance mille, mais nous nous en remettrons)

(sinon rien à voir mais dans la catégorie "valeurs sûres" j'ai bien failli troquer scarlett contre keira - donc j'approuve ce nouvel avatar à cent pout cent.)
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyJeu 21 Juil - 7:43

tu n'as pas l'air stupide, c'était bien moi. sympathy for lady vengeance (end) 342649
bref. il nous faudra ABSOLUMENT un lien, je n'en démordrais pas. de toute façon j'ai une photo orgasmique de keira et scarlett dans mes dossiers qu'il faut que j'exploite dans un rp (comment ça, c'est pas une raison suffisante ? sympathy for lady vengeance (end) 23375 ), donc tu n'as pas le choix.
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyJeu 21 Juil - 8:55

HO sympathy for lady vengeance (end) 729634 Mon cœur a raté un battement quand j'ai vu le titre de ta fiche !
Lady vengeance, old boy QUOI ! sympathy for lady vengeance (end) 46852
Je suis contente de voir que quelqu'un connait ce film xd
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Bonnie Sandoval
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyJeu 21 Juil - 15:07

léo, je suis absolument pour aussi, il va falloir qu'on en discute sympathy for lady vengeance (end) 709890

mona, alors déjà, park chan-wook lover, un bon point pour toi. et surtout j'adore ton pseudo, fabuleux.
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MessageSujet: Re: sympathy for lady vengeance (end) sympathy for lady vengeance (end) EmptyJeu 21 Juil - 15:10

    Ta fiche est tellement bien écrite. sympathy for lady vengeance (end) 769974
    Et puis j'adore le prénom Bonnie, et j'adore Scarlett. sympathy for lady vengeance (end) 762692
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