surnom: Je n'ai jamais été une amoureuse des surnoms et ce, depuis toujours. Nous sommes tous venus au monde avec un prénom, je ne vois donc pas pourquoi les gens ne l'utilisent pas. Évidemment, je ne fais pas exception à la règle. Malgré mes efforts à faire comprendre à mes proches et moins proches que je tenais fermement à ce qu'on m’appelle Charlie, aucun d'entre eux n'a compris. Je me retrouve donc, aujourd'hui, à porter le diminutif de Charlie en surnom, c'est à dire Chuck. Au début, je détestais, tout comme je déteste me faire appeler Blondie, chérie ou je ne sais quoi encore. Mais j'imagine qu'avec le temps on s'habitue, on finit par prendre habitude à ces débilités. orientation sexuelle: Pourquoi coller une étiquette ? C'est vrai, les gens vous diront tous qu'ils sont soit hétérosexuelles, soit homosexuelles ou soit je ne sais quoi encore, mais au fond, ils ont tous envie d'aller tenter de l'autre coté. Il leur passe tous, au moins une fois dans leur vie, l'envie de voir ce que ça pourrait donner s'il tentaient le coup avec quelqu'un d'autre, à différent de ceux qu'ils fréquentent habituellement, hommes ou femmes. Personnellement, l'un ou l'autre, ça m’indiffère. Si je tombe amoureuse d'un lui, ce sera bien et si je tombe amoureuse d'une elle, ce sera tout aussi bien. classe sociale: Bien que née dans une famille de riches, je suis, aujourd'hui, pauvre comme jamais. Vous voulez une preuve ? Je danse devant de vieux connards pour payer dépenses logement. Ne suis-je pas assez tombé bas ? N'est-ce pas assez pauvre pour vous ? L'argent n'est pas une priorité à mes yeux, c'est en fait le dernier de mes soucis. N'empêche que parfois, je tuerais pour ravoir ce que j'avais autrefois. Je vendrais mon âme pour retrouver la luxure à laquelle j'avais droit, les vêtements de marques, les belles voitures et compagnie. Parfois , ça me manque à un tel point et même si il y a plus important que le blé, je me dis que si je serais resté sage, que j'aurais pas joué les idiotes, je vivrais encore dans ce luxe aujourd'hui. situation familiale: Seule au monde, c'est une situation familiale ? J'avais tout autrefois, j'avais une famille et bien que je la détestais déjà à cette époque, je n'étais pas seule. Je savais que je pouvais compter sur eux, sur leur compte en banque. Aujourd'hui, ils ne font plus partie de ma vie et peut-être est-ce mieux ainsi, peut-être que le bonheur se trouvera plus facilement sans eux, n'empêche que la famille, resteras toujours la famille et que peu importe les problèmes qu'ils vous apporteront, ils seront toujours présents dans votre vie. Puis sinon, niveau cœur, disons simplement que je flirte avec la nuit. Sérieusement, impossible d'avoir une relation sérieuse avec le mode de vie que je mène et de plus, aujourd'hui, en deux-mille onze, l'amour n'est rendu que purs mythes, rien d'autre. croyance: Jésus, Dieu, Marie ou je ne sais qui encore. Tous des inventions, de pures légendes quoi. Si vous croyez sincèrement que Dieu sauvera votre âme ou si vous croyez dur comme fer que vous finirez en enfer, vous êtes débiles, bon pour l’hôpital psychiatrique, tout simplement. Si ils existaient réellement, s'ils faisaient vraiment partis de nous, croyez-vous sincèrement que notre monde irait aussi mal ? Je dirais donc que je suis non-croyante, logiquement. loisirs: Je sais que je risque d'en surprendre plus d'un, que beaucoup ont des stéréotypes face aux blondes, danseuses en plus, mais j'adore lire. Je suis une grande fan de littérature et facilement, je pourrais vous sortir une centaine d'ouvrages, le temps de le dire. Je ne fais pas que lire, mais j'y consacre chacun de mes dimanches après-midi pour sur, n'est-ce pas adorable ? Pour le reste, j'aime sortir, écrire, le cinéma, la musique et bien que vous vous en doutiez, faire la fête entre les mains de la nuit. une journée ordinaire: Toujours et encore la même histoire, toujours et encore le même récit, la même vie ennuyante, dépourvue de sensations fortes. Je dors le jour, je vis la nuit, je rêve le jour, je danse la nuit, rien de mieux, rien de pire. Vingt-trois heure, je commence à me déhancher au rythme de cette musique endiablée et je danse et je danse encore, jusqu'à ce que quatre heure sonne. Ensuite je pars, je marche sous ce putain de soleil levant à la con et ce, jusque dans ce merdier où je vis puis là, je dors et je rêve. Je rêve de belles choses, je rêve d'horribles choses, je rêve. Vint ensuite vingt et une heure. Le réveil sonne, m'annonçant ainsi une autre soirée dégueulasse. Douche, préparation et je recommence. Encore et encore, toujours et toujours. ambitions pour l'avenir: Survivre dans ce monde de merde, rien de plus simple. Pourquoi devrais-je avoir des rêves et des ambitions si, au bout du compte, ils finiront dans l'oubli ? Pourquoi se créer de faux espoirs, s'inventer un avenir parfait alors que nous savons tous qu'au bout du fil, nous serons tous déçus. Les rêves, ils ne servent à rien si ce n'est que d'endormir les gosses le soir. Nous finissons par faire un truc qui nous déplait, par avoir des choses qui nous déplaisent. Comme ces femmes qui deviennent mère de famille. Croyez-moi, c'était bien loin de leur rêve à elles, lorsqu'elles étaient plus jeunes. Je ne me fais plus d'allusions depuis un long moment déjà, je vis au jour le jour, je tente de survivre et c'est tout. déceptions, échecs: Soyons francs, la vie est remplis de déceptions. À vrai dire, la vie est un échec elle-même, que dire de plus ? Elle vous fait croire que tout va bien, que tout est parfait, elle vous vend du rêve et un jour, vous vous réveillez avec ce gout dans la gueule. Un gout d'amertume ouais. Vous réalisez quelle chienne elle est cette vie et à partir de ce moment, plus rien ne va. Les problèmes s'enchainent, les choses vont de mal en pire et tout ce que vous pouvez faire, c'est être spectateur. Le spectateur de votre propre vie, qui peu à peu, s'effondre sans que vous puissiez faire quoi que ce soit. peurs: Des peurs futiles. Le noir total, les clowns, les insectes, et je pourrais y passer la nuit. Mais il y a, dans ce monde, quelque chose qui m'effraie au plus haut point, quelque chose qui vous fonce en pleins dedans et auquel vous n'échappez pas. La mort. Cette connasse, pire que la vie, pire que l'amour, pire que tout. Elle vous arrive quand vous vous y attendez le moins et part avec votre âme, détruisant tout sur son passage. Ô oui, je déteste la vie, mais jamais comme je hais cette mort, cette égoïste. Suis-je une trouillarde ? Complètement. Aussi bien vous y faire. cigarette, alcool, drogues... position, consommation: Je ne dis pas. Je suis la jeunesse déchu, cette pauvre enfance ravagé par les drogues, ravagé par le sexe et le mal. Vous savez, il est dur de résister, ô si dur de résister à ces choses parce que à elles seules, elles représentent le bonheur, l'euphorie total. Une pilule, une seule et unique et vous voilà partis. Ce sourire aux lèvres, ce sentiment que le monde vous appartient, que vous êtes plus forts que quiconque, si c'est merveilleux. Vous oubliez, le temps d'un instant, tous les problèmes submergeant votre vie et vous en profitez pleinement. Par malheur, je suis cette désaxée aux yeux rouges et cernés,aux joues creusés par l'illégalité et les cheveux ternis. Ternis par temps de mal. N'ayez crainte, je sais me contenir, parfois, quand le moment vient. casier judiciaire? Je ne suis pas une si mauvaise fille, oh non. Si je fais le mal, je le fais en toute subtilité, ni vu ni connu. Mon casier judiciaire, il est vierge. Vierge comme cette supposée Marie, mère de ce supposé Jésus. J'aurais pu, j'aurais pu avoir des tonnes d'infractions, des vols, des bagarres et autres, mais je suis rusée et non sotte. films favoris: Mon coté enfantin qui montre le bout de son nez, mais je dirais les films de Disney. Peter Pan en particulier. Vous savez, ce petit bonhomme drapé de vert, portant fièrement une ridicule paire de collants ? J'aime ce film, je l'aime tant. Cette magie, celle qui fait rêver, qui nous arrache un sourire à tous moments et l'amour, le parfait amour entre Wendy et Peter, comme c'est romantique. Oh mais ne vous en faites pas, je ne crois pas nécessairement en l'amour pour autant, mais dans les films, c'est différent, si différent. livres favoris: Je ne pourrais vous dire. J'en aime trop, je les aime tous, d'une manière bien à eux et aucun ne surpasse un autre. Il y a des navets, des livres à la con, qui n'ont eu pour réussite que de m'endormir, mais ceux-là, ils ne comptent pas, non. Je suis une amoureuse de littérature, je pourrais passer la nuit à vous parler d'un seul bouquin. Je pourrais vous faire des pages et des pages traitant d'une seule critique concernant un seul bouquin. style de musique, artistes préférés: J'ai grandis avec les dieux, les plus grands de tous. Je suis de la vieille époque et au diable Britney Spears, Lady Gaga ou je ne sais qui encore. Rien n'est plus parfait que la douce mélodie des Beatles contre les oreilles, rien n'est plus délicieux que du Bob Marley à profusion. Rolling Stones, Sex Pistols, Led Zeppelin, Metallica et j'en passe, des dizaines, des centaines. Personne ne pourra jamais rivaliser avec eux, personne ne pourra jamais arriver à quelque chose d'aussi magique qu'eux. Ils ont marqués l'histoire et encore dans cinquante ans, ils la marqueront. Même morts et enterrés pour les rares qui respirent encore aujourd'hui. pays déjà visités: Sachant que la France ne compte pas, je n'ai fais que visiter les États-Unis et encore, visiter est un grand mot. J'y suis resté une journée, pas plus de vingt-quatre heures et rien d'autre. Vous savez, dès que j'y ai mis pied, j'ai détesté. J'ai hais au point d'en crever. Des cons, ils sont tous si cons. Avec leur malbouffe, leur façon sordide de voir les choses. Je ne sais pas, ils m'ont répugnés et je me suis fais une promesse, ne plus jamais y remettre les pieds, jamais.