STAIRWAY TO HEAVEN
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@Lourie. - Désir forcené de saccager quelque chose, quelque chose de sacré.

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Domino St Johns
Domino St Johns


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IN MY DREAM
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MessageSujet: @Lourie. - Désir forcené de saccager quelque chose, quelque chose de sacré. @Lourie. - Désir forcené de saccager quelque chose, quelque chose de sacré. EmptyDim 14 Aoû - 12:29

@Lourie. - Désir forcené de saccager quelque chose, quelque chose de sacré. Tumblr_lhog1t42jk1qfli4do1_500
Ces rues désertes aux trottoirs mouillés, sortir, se coucher tard, tout ce monde, cette sensation de brûlure à la poitrine, les jambes cassées. J'ai du mal à respirer.
Nuit. Oh ténèbres. Emporte-moi. Car je ne sais m’arrêter. Mourir au creux de ton voile sombre puis renaître en une étoile. Qui brille, brille, brille. Oh nuit, oh ténèbres. Je m’évertue chaque soir à t’honorer. Si bien que je meurs lentement de tes plaisirs.
J’ai la tête qui divague, et le regard sombre. Je ne sais quoi faire à ce moment précis. Alors je marche, d’un pas lourd et cadencé. Je ne sais plus quoi faire. Mais je ne veux rien. Inutilité. Oui, je suis. Inutile à ce monde qui m’encercle et m’enterre. Je sens que la vie se dérobe sous mes pas. Et que je ne peux la rattraper. Je suis seule sur une terre qui compte six milliards d’habitants. J’ai la tête qui divague et le regard sombre. Je marche, d’un pas lourd et cadencé, je crois que je suis complètement défoncée.
Tout va mal. Je hais Londres. Je hais ses rues populaires, et ses ruelles malfamées. Je hais ses arbres qui se laissent porter par le vent qui s’y engouffre. Je hais la vie qui s’y promène. Les habitants et leurs regards insistants. Leurs accents « british » avec cette impression constante qu’ils s’étouffent. Je hais Kensington, Soho, Camden, Nothing hill. Ainsi que leur reine, Elisabeth. Je cracherais au visage du prince, et me ferait l’autre. Je hais ce fleuve grisâtre. Oxford Street n’est que la rue de ces bourgeois qui s’empiffre de conneries, et je n’espère qu’une chose, qu’ils meurent avec. Je suffoque, je blêmis. Me laisse porter par mes démons. Ma carcasse a trouvé sa couche. Bois. Banc.
Tu me manques. C’est affreux, comme tu me manques. La vie n’a plus rien d’excitant. Elle est morne, plate, grise et vide. Et je hais cette absence que tu crées. Parfois je te vois. Oh oui, je t’aperçois. Dans mes plus beaux rêves. Idéale. Je nous imagine, heureux, vivants. Nous ne sommes plus morts et inertes. Nous vivons, d’un amour propre et sain. Oh, mon amour, je t’aime. Amour ardent.
Tristan m’obsède. Mes actes ne sont qu’en rapport à lui. Je le hais. À me contrôler à ce point. Je le déteste. À enfoncer ce pieu déjà enfoncer profondément en moi. Il m’est néfaste. Et je le laisse m’entraîner dans mon tombeau. Un peu plus chaque jour. N’est-ce pas mieux de mourir dans la violence d’un amour ? Parfois il me fait un peu penser à toi. Résurrection. J’en suis sûre.
J’ai la tête qui tourne et mes sens ne sont plus à l’affut. Je crois que ces substances ne font plus d’effet. Je m’écoute, un peu plus. Dans le calme mystérieux de la nuit. Non. Je ne sens plus rien. Paralysie. Elle envahis un peu plus chaque instant qui s’écoule, mon corps. Ce soir là, je n’ai rien pris. Les médocs qui me sert ont été remplacés par de la coke un peu plus blanche. De la neige. Tendre neige. Je ne bouge plus. Aveugle. Silence.
Je reprends possession de mon corps. Elle s’amuse cette garce. Elle m’aime, me déteste. Me fais subir le calvaire. La misère. Elle aura le dernier le mot, je le sais, elle le sait, nous le savons. Je mourrais à cause d’elle. Putain. Rien qu’à cause d’elle. Et je ne veux pas. Elle n’aura pas le dernier mot, cette petite conne. Pas ma sympathie, ma pitié ou ma peur. Rien. Je me tuerais avant. Petit à petit. Avec toutes les merdes que j’avale, tout les ennemis que je me fais, et dieu par-dessus qui me hais, je mourrais avant.
Soho. C’est décidé. Un bar, un peu de musique. De l’alcool et de l’oubli. L’air s’est engouffré dans l’établissement quand j’ai tiré la porte, entrainant mon corps faible à l’intérieur. Mes cheveux ont virevoltés et puis se sont reposés sur mes frêles épaules. Je me suis assise au comptoir, sans faire attention à qui sera là. Près de moi. « Un scotch! » Ai-je dis, nonchalamment. Et je me suis tourné, vers l’estrade, faisant office de scène. Des chanteurs (si on peut appelait ça comme ça) défilaient. Pas de charme. Aucun style. Tous étaient de pâle copies des uns des autres. Nous y voici, messieurs, le charme londonien.


Dernière édition par Domino St Johns le Lun 15 Aoû - 5:11, édité 1 fois
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Louis-Marie De Madaure
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IN MY DREAM
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MessageSujet: Re: @Lourie. - Désir forcené de saccager quelque chose, quelque chose de sacré. @Lourie. - Désir forcené de saccager quelque chose, quelque chose de sacré. EmptyLun 15 Aoû - 2:17

Maître de soi, maître des apparences, orgueilleux pantin sombrant dans les bas-fonds des damnés ; un sourire avide s'étirant sur ce visage à jamais enfantin, je m'abandonnais à une démarche des plus hautaine alors que je laissais claquer derrière moi la porte des toilettes. J'étais encore parfaitement ivre de toutes ces sensations qui venaient de déferler en moi. J'étais encore ivre d'un plaisir malsain. Ivresse qui me faisait regagner le bar sans réaliser que la porte s'était refermée sur le théâtre de ma débauche sans que personne y prête ni œil ni oreille. Mais qu'importe, au fond.
Penché sur mon tabouret, j'exultais. Mes lèvres épanouies en un sourire malsain finirent par être mordues dans un élan de contrôle. Le plaisir de cette débauche résidait dans ce bâillonnement des expressions. Jouir de plaisirs interdits aux yeux de tous, vendre son corps, sa personne, pour le seul plaisir de les salir, mais ne rester aux yeux des autres qu'un gamin hautain venant chercher son bourbon et écouter sagement les histoires merveilleuses de comptoir.
Je me languissais.
Maître des apparences, capitaine de son âme, revendeur de son corps, maître des illusions.
Je laissais le plaisir hurler par chaque pores de ce corps laiteux, je laissais ce sentiment de puissance absolue assourdir tout le reste. Rien n'importait, je n'étais déjà plus là.
Je n'étais plus le gamin venu chercher son bourbon. Je n'était plus le mauvais enfant se félicitant d'avoir bravé les interdits. Je n'étais qu'un Don Juan perdu aux Enfers, se confrontant vaguement avec son avidité pour ne pas disparaître totalement sous le poids de l'inertie.
J'étais cet amant fiévreux qui laissait sa main frotter sa nuque, y retrouvant les perles de sueur, témoins de ses méfaits accomplis. J'étais la langue baladeuse léchant les dernières gouttes de plaisir perdues sur ces lèvres abîmées. J'étais la main pervertie qui, à la recherche d'air, tirait sur la chemise froissée dont quelques boutons avaient disparus. J'étais ce cœur putride qui laissa échapper un retentissant battement lorsque je comptais la menue monnaie que m'avait valu cette souillure. J'étais juste une pute qui haussa les épaules, laissant place à l'ivrogne qui se commanda sa boisson délicatement âpre. J'étais ce reflet dans le miroir auquel je n'osais pas me confronter franchement. J'étais le jeune homme timide qui évitait le regard des autres. Et je n'étais plus rien lorsque mes yeux se perdirent sur sa personne.
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@Lourie. - Désir forcené de saccager quelque chose, quelque chose de sacré.

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