STAIRWAY TO HEAVEN
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S'il y a un endroit où tout est possible c'est le théâtre. -Christophe Huysman

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Graham H. Douglas
Graham H. Douglas


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MessageSujet: S'il y a un endroit où tout est possible c'est le théâtre. -Christophe Huysman S'il y a un endroit où tout est possible c'est le théâtre. -Christophe Huysman EmptyJeu 11 Aoû - 1:02

S'il y a un endroit où tout est possible c'est le théâtre. -Christophe Huysman Tumblr_leftgrop2X1qe8qozo1_500

Prostré dans la torpeur la plus profonde, Graham observait de son regard vide son réveil matin. Il semblait être comme absorbé par la lumière vive qu'émettait cet objet de malheur. De son rouge flamboyant, il indiquait cinq heures quarante-huit du matin. Il ne tarderait pas à s'époumoner (si tant est qu'il puisse le faire) pour sortir le directeur artistique de sa torpeur matinale. Une brume opaque commençait tout doucement à envahir le cerveau de l'anglais. Il était dans l'incapacité de penser à quelque chose de joyeux. Il n'y avait que les images de ce cauchemar récurrent qui arrivait à faire surface dans son esprit embrumé. Telles les vagues d'une mer enragée, s'écrasant contre la paroi d'une falaise, ses pensées morbides s'écrasaient ici et là dans son cerveau, ne lui laissant aucun moment de répit. Quelques tremblements bien connus de l'anglais firent leur apparition. Ces derniers ne présageaient rien de bon. Ce cauchemar l'angoissait plus que de coutume. Allongé sur le dos, tête bien à plat sur son coussin à la taie d'oreiller bleue, Graham se mit à observer le plafond de sa chambre. Respirant et expirant de façon à faire disparaître ses tremblements plutôt gênants, il décida que la meilleure chose à faire était de penser à son boulot. Seul cela arrivait à le rendre plutôt «joyeux». Sa seule et véritable passion, l'art ultime qu'il avait connu alors qu'il n'avait que dix ans. Sa toute première rencontre avec le théâtre, il s'en souvient comme si c'était hier. Assis entre son père et sa mère dans un théâtre de Covent Garden, il attendait avec une hâte non feinte le début de la pièce. Sa mère, professeur de lettres françaises dans une école privée londonienne, avait jugé bon de l'emmener ce soir là avec eux, dans le but, avait-elle dit, d'élargir sa culture. Quelle merveilleuse idée avait elle eu en cette soirée de Décembre. C'est un Graham en pleurs, mais tout sourire qui était sortie du théâtre. Expliquant son comportement quelque peu étrange à ses parents, il leur annonça qu'il avait découvert ce pour quoi il était fait. Le théâtre. Quatre mois plus tard, il était fraichement inscrit dans une école d'art. Il en fit sa raison de vivre, sa passion, son but ultime, jusqu'à ce qu'il rencontre sa femme, dans un petit théâtre parisien. A l'époque, il n'était pas encore directeur artistique. Il était un jeune comédien, allant de théâtre en théâtre. Elle, était costumière. Son charme à la française fit chavirer le cœur de l'anglais et un an plus tard, ils étaient mariés. De leur union naquit une petite fille, Eleonora et un goût immense pour les voyages. Tous trois visitèrent de nombreux pays, de nombreuses villes et petit à petit, Graham trouva sa voix. Ce qu'il voulait plus que tout, c'était avoir son propre théâtre. Étant un homme plutôt posé, il savait qu'il devrait passer par plusieurs étapes avant son rêve absolu. C'est pour cette raison qu'il devint directeur artistique. Tout d'abord ce ne fut que des petits théâtres. France, Italie... Puis il commença tout doucement à se faire un nom et on l'embaucha à la Donmar Warehouse de New-York. Toutefois, il ne se sentait pas complètement épanouie. Et pour l'être entièrement, il savait ce qu'il devait faire. Retourner dans sa ville natale, la patrie du théâtre, la patrie de William Shakespeare...
Le voilà maintenant. Londonien, directeur artistique de la Donmar de Covent Garden, trente ans et seul. Sa femme et sa fille n'ont pas continué le voyage en sa compagnie. Elles, ont préféré un tout autre voyage. Quoi que préféré soit un mot des plus horribles dans cette phrase. Soupirant, il se leva avant même que son réveil ne sonne. Le désactivant, il se prépara avec une énergie des plus inhabituelles, surtout après une telle torpeur. Qui plus est, il fut même en avance au travail, ce qui lui permit de discuter avec les acteurs déjà présents. Ils n'étaient pas encore tous là, mais certains d'entre-eux préféraient s'entrainer quelque peu, histoire de bien rentrer dans la peau du personnage. Les voir réciter leurs répliques, le fit sourire. Les souvenirs de lui en tant que comédien l'enchantèrent et il fut plus que soulagé de voir que son cauchemar était à présent loin de son esprit.
La journée se passait admirablement bien. En ce mardi après-midi, la petite salle de la Donmar n'était pas comble, loin de là, mais c'était tout à fait normal après tout. En pleine semaine et qui plus est, un après-midi, la foule ne se précipitait pas aux portes du théâtre. Le soir par contre, c'était une tout autre histoire.

Quinze heures. Sa Rolex indiquait quinze heures pile. La pièce venait de débuter il y a de cela trente minutes. Entrant discrètement dans le «Circle», Monsieur Douglas s'installa derrière les sièges, à l'endroit où les «standings» prennent place. Savourant la pièce qu'il avait programmé il y a de cela plusieurs mois, il se laissa emporter dans le tourbillon des sentiments. Ce n'est qu'une bonne dizaine de minutes plus tard qu'il s'aperçut qu'il n'était pas le seul à s'être laissé allé. Assis non loin de lui, une jeune femme semblait absorbée de par la pièce. Elle semblait en proie aux mêmes sentiments que la comédienne principale. Telle Anna Christie, elle pouvait ressentir ce sentiment de malaise, ressentie après tant d'années sans avoir vu son père. S'approchant d'elle sans faire de bruit, il s'installa à trois sièges d'elle et scruta son visage dans la pénombre. Ce qu'il vit l'horrifia plus que tout et il faillit s'enfuir en courant. En proie à la folie ou non, il n'en savait rien, mais tout ce qu'il espérait, c'est que son cauchemar s'en aille. Pourquoi diable refaisait-il surface ? Fermant les yeux, il pria pour que ce ne soit qu'un mauvais rêve. Toutefois, lorsqu'il les ré ouvrit, la jeune femme était toujours là et au grand dam de Graham, elle semblait bien réelle. Grand dieu qu'elle ressemblait à s'y méprendre à sa défunte épouse. Des frissons lui parcoururent l'échine et il se frotta le visage. Même couleur de cheveux, même profil, même sourire, même expression de tristesse, tout. Il se rapprocha davantage et la contradiction s'empara de lui. Il était terrifié, tout comme il était heureux. Il voulait partir loin d'elle, tout comme il désirait regarder son visage encore et encore. Il voulait sourire, tout comme il désirait pleurer.

L'entracte... Le moment où la contradiction se voulut plus intense encore. Partagé entre la peur et l'envie de l'aborder. Alors que certaines personnes se levaient pour aller prendre un verre au bar du théâtre, la jeune femme elle, ne semblait pas bouger. Toujours envahie de par les émotions du personnage central, elle semblait ne pas avoir sentie la présence de Graham, qui prit son courage à deux mains et s'éclaircit la gorge.

-Excusez-moi, mais je n'ai pas pu m'empêcher de voir à quel point vous avez l'air bouleversée. J'espère que la pièce vous plaît au moins. Je n'aimerai pas faire mal mon boulot.
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June Bowmann
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MessageSujet: Re: S'il y a un endroit où tout est possible c'est le théâtre. -Christophe Huysman S'il y a un endroit où tout est possible c'est le théâtre. -Christophe Huysman EmptyLun 29 Aoû - 5:58

Ce matin là, June s’était réveillée avec horreur d’un sommeil sans rêve. La sensation lui prenait à la gorge, lui empêchait de respirer. Elle n’avait aucune idée quelle pouvait bien être la cause de cette horreur qui peu à peu se transformait en panique, seul son subconscient pouvait y accéder. Elle prit cependant sur elle et finit par se calmer. Une fois ses esprits repris, elle réalisa qu’elle était gelée. Enfouie sous des tonnes de couvertures, sa peau était glaciale et le froid semblait être parvenue jusqu’à ses entrailles. Pourtant, elle n’avait pas de frissons. Elle vérifia si elle avait de la fièvre. Rien. L’étrangeté de son état fit revenir légèrement la panique en elle mais elle l’arrêta avant qu’elle ne put s’installer définitivement. June se leva, mit la bouilloire à chauffer puis fila dans la douche. Elle ne comprenait toujours pas son état mais elle commençait à se réchauffer. Sans qu’elle ne sache pourquoi, une image de son père, avec qui les relations avaient toujours été froides et difficiles, lui vint avant de s’évanouir aussi vite qu’elle était apparue. Une fois réchauffée, elle prit son thé en écoutant la radio et peu à peu cette étrange sensation disparu.

On était mardi, jour de repos pour June. Cette journée lui appartenait. Elle pouvait faire ce qui lui plaisait, s’adonner aux maigres plaisirs qu’elle s’accordait. Elle parvenait toujours à s’évader dans le théâtre, la littérature et les ballets qu’elle regardait à la télévision mais elle avait peur de trop s’y perdre. Ces mondes parallèles qui lui étaient si chers, où magie et beauté régnaient différaient trop de la réalité. Elle ne croyait plus qu’il puisse lui arriver des choses aussi belles, que des sentiments si forts puisse la frapper de plein fouet et lui faire rencontrer cet autre moi qu’elle ne connaissait pas. Pour elle, entre la littérature et la vie, il y avait un grand pas. Même les œuvres tirées d’une histoire vraie étaient enjolivée, il ne fallait pas se leurrer. Alors oui, elle adorait lire, aller au théâtre mais elle limitait ces activités pour ne pas se déconnecter complètement de la réalité. Elle l’avait déjà fait, s’était perdue dans les romans à n’en plus sortir de chez elle. Le retour sur terre en avait été d’autant plus difficile. Alors maintenant, elle ne se l’autorisait que le mardi. Le reste de la semaine elle travaillait au pôle emploi, le dimanche elle rendait visite à ses parents.

Cette semaine là, la Donmar Warehouse mettait en scène Anna Christie. Elle avait repéré la pièce depuis un moment déjà et avait acheté son billet longtemps à l’avance pour une fois. Elle voulait absolument la voir. Cette histoire entre un père et sa fille l’attirait sans qu’elle ne su dire pourquoi. Elle n’y avait pas vraiment réfléchi en fait mais si elle en avait fait l’effort elle aurait rapidement fait le lien avec sa propre relation avec son père. Quoi qu’il en soit, après son thé et son petit-déjeuner matinaux, June chercha à faire passer les heures qui la séparaient de la représentation le plus rapidement possible. La vanité voulu qu’elle se maquilla légèrement. Elle aimait se faire jolie lorsqu’elle se rendait au théâtre mais appliquer un peu de mascara et de rouge à lèvres ne prend pas des heures et elle était prête bien trop vite.

Pour faire passer le temps, elle se rendit à sa librairie favorite, choisit deux trois livres et déjeuna dans un salon de thé tout en lisant un. Quatorze heures arriva finalement et fébrile, elle se dirigea vers la Donmar Warehouse. La salle était loin d’être pleine mais était une habituée des représentations de l’après-midi, elle n’y fit pas attention. Elle s’installa au milieu d’un rang vide pour avoir la meilleure place possible. Elle voulait pleinement profiter de son spectacle. Impatiente, elle réarrangea sa veste sur le siège voisin, observa autour d’elle, reconsulta le programme et finalement les lumières finirent pas s’éteindre et les trois coups par être frappés.

Les lieux, l’heure, la date, tous les repères de June avaient disparu. Elle s’était oubliée elle-même et était obnubilée par l’histoire qui se déroulait devant ses yeux. Elle était devenue Anna Christie. Ses sentiments égalaient les siens et leur détresse ne faisaient qu’une. La rencontre d’Anna avec son père, ses titubations, tout lui faisait écho. Elle n’avait pas remarqué cet homme qui était venu s’installer quelques places plus loin au milieu d’une scène ni les larmes qui s’étaient glissées au coin de ses yeux. June était tellement absorbée dans la pièce, tout lui paraissait si réel qu’elle se demanda ce qui pouvait bien se passer quand les lumières se rallumèrent pour l’entracte. Il lui fallut quelques instants pour comprendre ce qui lui arrivait, pour revenir doucement à la réalité. Cette pièce la bouleversait.

Voulant rester dans l’histoire et dans l’ambiance qui se dégageaient de la pièce, June resta à sa place pour l’entracte. Elle n’avait nul besoin d’aller se rafraichir, la première partie lui avait paru bien trop courte même si sur le moment elle semblait sans fin tellement elle était réelle. Les scènes qu’elle venait devoir se rejouaient en boucle devant ses yeux, se mélangeant toutes, les meilleurs moments se dégageant quand une voix légèrement rauque la sortit de ses rêveries.

« Excusez-moi, mais je n'ai pas pu m'empêcher de voir à quel point vous avez l'air bouleversée. J'espère que la pièce vous plaît au moins. Je n'aimerai pas faire mal mon boulot. »

L’inconnu de qui émanaient ces paroles était blond, approchait la trentaine mais semblait avait vécu bien plus de choses que son âge aurait du lui permettre. Il avait l’air légèrement gêné, ou troublé lorsqu’il s’adressa à elle, elle n’aurait su dire lequel mais il était certainement hésitant. Embarrassée qu’il ait pu la voir aussi bouleversée, elle lui répondit d’une voix faible.

« Oh, c’est vous qui l’avez mise en scène ? Oui, oui, j’aime beaucoup. C’est vraiment captivant. »

Elle termina sa phrase par un léger sourire et sa timidité lui fit baisser les yeux de gène. Elle n’avait pas l’habitude de converser avec des inconnus, surtout quand elle était aussi vulnérable. Elle releva pourtant son regard vers l’homme et continua la conversation.

« Vous avez l’habitude de venir espionner vos spectateurs pendant la pièce et de les surprendre ensuite de cette façon ? »

Elle n’avait nullement voulu agresser l’inconnu, et son ton suggérait tout à fait le contraire mais ce questionnement au gout de défi était inhabituel de sa part. Cependant, agrémenté d’un sourire, il passait agréablement et June attendait simplement une réponse de son interlocuteur, finalement ravie qu’il ait engagé la conversation.
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Graham H. Douglas
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MessageSujet: Re: S'il y a un endroit où tout est possible c'est le théâtre. -Christophe Huysman S'il y a un endroit où tout est possible c'est le théâtre. -Christophe Huysman EmptyJeu 8 Sep - 3:27

"Oh, c’est vous qui l’avez mise en scène ? Oui, oui, j’aime beaucoup. C’est vraiment captivant." Souriant de toutes ses dents et fière d'avoir bien fait son job, Graham tendit une main déterminée. "Graham Douglas, directeur artistique de la Donmar." "Vous avez l’habitude de venir espionner vos spectateurs pendant la pièce et de les surprendre ensuite de cette façon ?" Quelque peu troublé de par le ton de la voix de la jeune femme, l'anglais fut tout de même apaisé par ce fabuleux sourire que cette inconnue lui offrit. Cependant, ce sourire lui donnait également des frissons. Frissons de plaisir et de peur. C'était impossible, cette femme ne pouvait pas autant ressembler à sa défunte épouse. Et pourtant, à bien l'observer, il avait l'impression qu'elle lui ressemblait de plus en plus à mesure que les minutes s'écoulaient. "Oh je... Excusez-moi si je vous ai importuné. C'est juste que j'avais du temps libre, alors j'ai voulu me changer les idées en regardant la pièce. Et lorsque je vous ai vu si touchée, cela m'a forcément fait plaisir et vous..." La regardant fixement dans les yeux, Graham sentit un léger voile couvrir ses yeux. Il cligna des paupières, mais rien à faire. Il sentait les larmes monter. Respirant un grand coup, il offrit un sourire envoutant à la jeune femme et reprit. "En fait je croyais vous connaître. C'est juste que vous ressemblez énormément à quelqu'un que j'ai connu et je dois dire que cela m'a beaucoup troublé. Et me trouble encore... J'espère que je ne vous dérange pas au moins." Subitement, le directeur artistique se sentit tout penaud, tel le jeune adolescent en pleine période de puberté et qui ose draguer une fille pour la toute première fois de son existence. Se sentant trembler et troublé, il regarda autour de lui, jusqu'à de nouveau reporter son attention sur la jeune femme qui le regardait toujours. Son regard et son sourire exprimés toute la joie et l'insouciance de Constance, cette jeune française qui était devenu sa femme quelques années auparavant. "Heu..." Regardant sa montre, il reprit. "Il reste encore dix minutes d'entracte. Je peux vous offrir un verre au bar du théâtre ?" Bouger. Il avait besoin de bouger. Rester immobile ne l'aidait aucunement. Il avait également besoin d'être entouré de monde pour ne pas défaillir devant ce visage qui lui souriait et qui lui plaisait tant. "Ou si vous voulez, je peux aller chercher les verres et nous pouvons boire ici." Baissant les yeux légèrement honteux, il avoua. "Je parle beaucoup trop, excusez-moi... C'est juste que je n'aime pas trop le silence." En réalité, il en avait même peur depuis la mort de sa famillle. Ce dernier l'oppressait et ne pas parler devant cette personne l'effrayait. "Qu'est-ce qui vous a attiré dans cette pièce de théâtre ? Le casting ou l'histoire en elle-même ?"
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