Ann 'Dustman' Löwe
nombre de messages : 31
pseudo : ROKKU ♠
crédits : ROKKU ♠
stabilité mentale : 3
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Sujet: WHAT'S YOUR NAME AGAIN ? - ann löwe Ven 5 Aoû - 3:03 |
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CÉLÉBRITÉ PAR CRÉATEUR.
BASIC ELEMENTS ARE LÖWE ann
❖ AGE: 25 yo. ❖ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 3.1.86 in Odessa, Ukraine. ❖ NATIONALITÉ: Ukrainienne. ❖ PROFESSIONS: Eboueur, baby-sitter, balayeur dans la rue, musicien dans le métro, ramasseur de merdes de chiens. ❖ ÉTAT CIVIL: Célibataire. ❖ QUARTIER: Camden Town majoritairement, mais un peu partout dans Londres.
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surnom: DUSTMAN – un clin d'oeil à son travail, puisqu'il passe la plus grande partie de sa vie entouré de poussière. orientation sexuelle: HETEROSEXUEL – rien ne l'attire plus qu'une jolie paire de seins et des fesses rebondies ; il n'y peut rien, mais l'homosexualité, c'est pas son truc. classe sociale: PAUVRE – alors qu'issu d'une famille socialement aisée, depuis qu'il est arrivé à londres, qu'il vit seul et a renié sa famille, il vit bien difficilement. situation familiale: FILS UNIQUE HAÏ – son choix de quitter son Ukraine natale lui a valu la haine éternelle de sa mère. croyance: AUCUNE – au vu de sa situation, Ann a choisi de ne croire en rien : selon lui, il mérite mieux que la merde dans laquelle il est et vit. loisirs: GUITARE, GLANDE, SEXE, SORTIES – sex, drugs & rock'n'roll ? c'est à peu près ça. une journée ordinaire: SE LEVER DE SOUS UN PONT, SE LAVER COMME IL PEUT, POSER SES AFFAIRES CHEZ UN AMI, ALLER TRAVAILLER, JOUER DE LA GUITARE DANS LE METRO, MANGER, SORTIR BOIRE DES BIERES, DRAGUER. ambitions pour l'avenir: BEAUCOUP – Ann en veut mais ne fait rien : il voudrait faire quelque chose de moins dégradant et humiliant de sa vie, mais il s'est habitué à cette situation, si bien qu'il n'a plus la motivation à rien ; il ne pense même plus à demander à être nationalisé, ce qui lui permettrait de ne plus avoir le statut d'étranger et de trouver facilement du travail. déceptions, échecs: TOUT – sa vie, sa famille, son travail, tout lui pèse, il a toujours été beaucoup déçu : par lui, majoritairement, mais aussi par les aléas de la vie qui ne l'ont pas aidé. cigarette, alcool, drogues... position, consommation: DUNHILL, TRIBUTE & MARIJUANA – les classiques. casier judiciaire? VANDALISME – au temps où il était un ado ukrainien légèrement déluré. films favoris: SHINING, THE EASTERN PROMISES – Kubrick & Cronenberg. pays déjà visités: UKRAINE & UNITED KINGDOM.
c- Et c'est quoi ton p'tit nom ? La question piège. - On m'appelle Dustman. - Je sais, tu me l'as déjà dit. Ce que je veux savoir, c'est ton prénom. Ton vrai prénom. - Ann. - Moi c'est Carrie, je te rappelle. - Je sais bien. - Alors pourquoi tu m'appelles Ann ? - C'est mon prénom. Soupir. - Tu t'appelles Ann ? C'est une blague ? - Non, Carrie, c'est pas une blague. - Mais c'est un prénom de fille, ça, Ann ! - Je sais. - Tu t'appelles vraiment Ann, no kidding ? - No kidding. Sans blague, je m'appelle Ann. Et je suis un garçon. - Pourquoi tes parents t'ont appelé Ann, alors ? Long story. A cette époque, mon père - anglais - vivait à Odessa, en Ukraine, avec ma mère. Il était occupé quand elle a accouché, il pouvait pas être là. Il trempait dans un business un peu louche sur les bords, et du coup il était jamais présent. Bref. Ma mère a demandé à l'infirmière d'appeler son mari pour lui signaler la naissance de leur fils, qui aurait du s'appeler Vladislav. Mais l'infirmière ne parlait pas anglais et le russe de mon père était relativement approximatif. Si bien qu'il a cru qu'on lui annonçait la naissance de sa fille. Qui devait s'appeler Ann. Vous imaginez bien la suite, et moi je me retrouve avec un prénom à coucher dehors sur le dos.
- Tu fais quoi dans la vie ? Elle me posa cette question négligemment, un verre à la main, appuyée contre le bar, dans une posture qui mettait sa forte poitrine en avant. - Rien d'intéressant. - Comment ça ? - Vraiment rien d'intéressant. Rien qui ne m'amènera à une évolution de carrière intéressante. De la merde, quoi. - Intriguant. Explique. - Tu t'es pas demandé pourquoi on m'appelle Dustman ? - Si. Mais maintenant que tu le dis, j'imagine que tu travailles dans la poussière. - C'est à peu près ça. - Dis-moi tout sur toi, Dustman, je suis impatiente de te découvrir. Soupir. - Parce que savoir que je ramasse les merdes de chien et que je passe le balai dans la rue, que quand j'ai le temps, je fais la manche en jouant dans le métro, que je cours derrière le camion à poubelles et que, si j'ai vraiment besoin de thunes, je torche le cul de gamins et que je change leurs couches quand je les garde, ça te donnera plus envie de coucher avec moi ? Silence embarrassé. Elle s'était renfermée, d'un coup, et l'expression de son visage s'était emplie de gêne et de peur. Son dos s'était arrondi, et sa belle paire de loches ressemblait désormais à deux pauvres smarties enfoncés dans une plaque de chocolat fondu. - ... Mais... Pourquoi tu fais pas quelque chose d'autre ? - Parce que je peux pas. - Comment ça, tu peux pas ? On peut toujours ! - Facile à dire, miss fille à papa. J'ai pas de logement fixe, je dors à droite à gauche, chez des amis, ou parfois dans des squatts, ou pire, dans la rue. Tu trouves pas n'importe quel job comme ça. - Et tes parents ? - Ma mère m'a insulté de tous les noms quand j'ai émigré d'Ukraine, et mon père vit toujours là-bas. J'ai pas de famille ici, j'ai rien. - ... Dur. - Ca pourrait être pire, j't'assure. - Mais avec ton salaire, tu peux pas te payer un hébergement ? - J'ai même pas de travail fixe, j'peux me retrouver sans emploi du jour au lendemain, et j'préfère sortir et pouvoir manger, voir mes amis et tout, que me serrer la ceinture pour me payer un pauvre taudis dans ce Londres si cher et si peu accueillant. - Pourquoi tu déménages pas ? - Parce que c'est trop compliqué. Ca va, les questions, là ? L'inquisition ça va deux minutes.
Je fais partie de ces gens dont le téléphone ne sonne que peu souvent, trop peu souvent. Et ce n'est jamais pour de bonnes choses. Le pater familias qui appelle pour m'intimer de rentrer à Odessa, "sinon ta mère promet qu'elle viendra te chercher par la peau du cul et qu'elle retournera tout Londres pour te ramener en Ukraine", ou bien un "pote", vous savez, ceux qui vous nomment comme tout le monde "Dustman", sans même savoir d'où ça vient, qui me demande si "vu que tu vis dans la rue, tu peux pas trouver un 20 balles à dépann'". C'est à peu près ça. Parfois, un ami concerné me téléphone pour savoir si je vais bien et si j'ai besoin d'un toit pour quelques temps. Mais en général, c'est moi qui passe les coups de fil ("Luvie, j'peux pieuter chez toi ce soir ? ... Mais oui chérie, si tu veux, on f'ra semblant de baiser pour que ta coloc' arrête de nous casser les couilles") ou qui envoie les textos ("Envi de toi BB T libre la ?"). Mais c'est comme ça, j'm'en fous. J'me laisse aller, j'me laisse vivre. De toutes façons, j'ai pas énormément de choix. Je suis né en Ukraine où j'ai vécu jusqu'à mes vingt ans. Âge qu'il m'a fallu atteindre pour avoir assez d'argent et de maturité pour me barrer de là-bas. Je n'ai jamais vraiment aimé l'Ukraine. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne me suis jamais senti chez moi. Peut-être parce que ma mère avait un problème (et l'a toujours, d'ailleurs) avec l'alcool, que j'ai pas été à l'école après quatorze ans parce que, toujours selon ma génitrice "ça ne sert à rien, tu dois travailler avec ton père pour lui succéder plus tard !", et que mon père s'est toujours écrasé devant son épouse. Ne parlant que le russe (ukrainien, bien sûr) et l'anglais de naissance, j'ai décidé de retrouver la trace de mes aïeuls côté paternel. Il ne lui restait plus que sa mère. J'ai réussi, en fouillant dans ses affaires, à retrouver un numéro, et, une fois arrivé à l'aéroport londonien après un voyage chaotique, la première chose que j'ai faite était d'appeler les renseignements locaux pour savoir l'adresse et le nom de l'établissement dans lequel était placé ma grand-mère inconnue. En allant la voir un jour, j'ai compris pourquoi son fils n'allait plus la voir depuis dix ans. C'était une vieille femme grabataire, avec un Alzheimer bien marqué. Je suis resté une heure à lui répéter trente fois la même chose, qui j'étais, quel âge j'avais. Et elle de me répondre "C'est bien gentil de venir rendre visite à une vieille femme, mon garçon, mais qui es-tu ?" "Ton petit-fils, Ann." "Tu as quel âge ?" "Vingt ans, mamy." "C'est bien gentil de venir rendre visite à une vieille femme, mon garçon, mais qui es-tu ?". Et ainsi de suite. En sortant, j'ai chialé toutes les larmes de mon corps. Parce que je n'avais plus de famille, plus rien. Parce que j'étais seul, sans travail, que l'argent que j'avais n'allait pas me suffir à vivre plus de six jours à Londres. Alors j'ai couru. J'ai couru loin, vite, traversé Hyde Park de long en large, couru dans la merveilleuse cité de Londres, et j'ai fini par me fouler la cheville. Devant un pauvre type qui nettoyait les trottoirs. Il m'a demandé si j'allais bien, si je ne m'étais pas fait mal. [...] Et c'est ainsi que j'ai récupéré le numéro de la municipalité et que je me suis retrouvé à ramasser les merdes de chien et les papiers dans la rue. Cinq ans ont passé et rien n'a changé. Je suis toujours dans la même merde parce que je touche un pauvre salaire de misère que je dépense en clopes, en bouffe et en canons dans les bars (parce qu'il faut bien que je rencontre des gens, que je développe mon cercle social ; mais aussi parce que, comme le quidam de base que je suis, que je satisfasse mes besoins sexuels).
blasé ; usé ; audacieux ; osé ; olé-olé ; fatigué ; usant ; dragueur ; franc ; calme ; sincère ; irascible ; insensible en apparence ; sensible à l'intérieur ; pervers ; posé ; impulsif ; cède facilement à la violence ; peu démonstratif ; égoïste ; n'aime pas parler de lui ; soupire tout le temps ; autodestructeur ; parfois gamin ; routinier.
REAL ELEMENTS ARE ❖ AVATAR: Alex Dunstan ❖ PSEUDONYME: ROKKU ♠ ❖ AGE: soon 20 ❖ PRÉSENCE SUR LE FORUM: 2/7 pour l'instant, mais dès la rentrée scolaire ça ira mieux ! ❖ OÙ AVEZ VOUS CONNU LE FORUM: quand j'y étais, à ses débuts, avec Anandel & Simon. ❖ COMMENTAIRES: :) ❖ EXEMPLE DE RP:- Spoiler:
Il est assez tard, la nuit est déjà tombée sur New-York City. Je suis que quelque peu défoncé, je sors doucement d'un trip à la coke, le seul truc que j'ai pu choper ce jour-là. La fatigue commence doucement à s'installer, mais surtout, la faim. Depuis combien de temps j'ai pas mangé ? Probablement depuis la veille. Je maigris à vue d'oeil, mais rien qui m'inquiète... J'veux dire, j'ai l'SIDA, j'me came trop, j'ai pas d'domicile, personne pour me cuisiner quoi que ce soit, pas un rond pour m'acheter un truc à grailler, et faire la manche ? C'est pour les bâtards, ça. Il fait pas trop moche, mais il fait froid. J'resserre le manteau qu'j'ai récupéré dans une poubelle et j'le serre autour de moi. Je tousse, comme d'hab', aussi gras et aussi bizarre que d'hab'. J'suis bien destiné à clamser un jour, d'toutes façons. La r'descente de coke est pas top, ce soir, j'me sens tout flagada ; comme si j'avais pas trop l'moral. J'repense à avant, quand j'pouvais passer un hiver au chaud dans mon appart' luxueux de Manhattan. J'ai tout laissé derrière moi, en fait ; mais c'était pour la bonne cause, quand on voit c'que la vie m'a apporté derrière. J'ai même pas la force d'être énervé, et j'traîne ma maigre carcasse jusqu'au skate park du Bronx. Là où j'allais rider avec c't'enculé d'moulage de bite d'Ulysse, là où j'délirais bien avec Jul', là où j'me la pétais et là où j'fumais mes pètes tranquille. Le Bronx ça a jamais été conseillé pour les fils à papa comme celui que j'étais, mais j'm'en tamponnais, au moins, au Bronx, j'trouvais plus facilement de la came qu'à Manhattan. Boarf, j'suis nostalgique, ce soir, ça m'casse les couilles, et quand j'vois la mini, le drop-in et tous les autres modules de skate tout tagués, ça m'enfonce encore plus dans mon truc. L'moral à rien, si j'crevais ce soir, ça m'ferait rien, j'crois. D'ailleurs, c'est p'tet c'que j'vais faire, ouais. Me laisser mourir sur ce qui était autrefois mon terrain de prédilection. J'sais bien qu'ça sert à rien de ressasser le passé, que j'ai « voulu » ce qui m'est arrivé et tout, mais l'seul truc dont j'souhaite, là, c'est un repas chaud, un lit, une bouteille de whisky et un peu de chaleur.
Et j'pensais pas qu'un de mes souhaits allait être si vite exaucés. J'suis mal, j'tourne le dos au skate park, y a personne, c'qui est rare, et j'regarde la rue. Des gars avec des gueules de gangster qui me r'gardent mal, là-bas, au fond, ils doivent se dire qu'il y a un clodo tout seul sous leurs yeux et qu'ils pourraient jubiler en l'humiliant, j'en sais rien, j'veux rien savoir, y a des gens normaux qui marchent leur sac bien contre leur torse, et puis y a une fille. Une silhouette que j'aurais pu reconnaître entre mille, un visage connu parmi tous ces inconnus, une nana que j'aurais pu interpeler même dans une foule bondée comme à Harajuku, à Tokyo. Elle pourrait même s'en targuer, si elle savait ça. Mais j'lui dirai rien, parce que ça a toujours été comme ça entre elle et moi, du jeu. Et c'est pas mon statut de criminel, d'ennemi d'état qui va me faire abandonner ça. Plus de sexe entre nous, mais quelque chose qui reste. Les éclats de verre de notre intimité qui restent par terre mais ne nous écorchent pas les pieds.
« Hé, joli cul, poulette ! »
Elle ne se retourne pas, Carabelle. Ma Carabelle, celle qui a été à mon chevet, qui se barrait quand je disais rien et que je retenais, celle avec qui j'ai pu m'envoyer en l'air mais aussi avoir une bonne relation, j'veux dire, ouais, mater un film sur le canapé et s'mettre à lui tripoter les seins en plein milieu, raconter des blagues de merde, picoler dans un placard du lycée, faire le con, tout était permis entre nous, tant qu'on continuait de se respecter. Ouais, c'est ça, cette nana, c'est l'une des seules que j'ai toujours vraiment respectées, y a pas eu de débordement entre nous, et quand j'ai chopé la syphilis, j'me souviens lui en avoir parlé, elle l'avait pas, j'étais soulagé. Maintenant, j'espère qu'une chose, c'est qu'elle a pas le SIDA. J'en doute, elle m'a pas laissé coucher avec elle depuis une éternité, et visiblement je l'ai eu après... Mais qui m'dit que j'l'ai pas eu avant ? J'en sais rien, j'lui en toucherai deux mots, mais j'suppose qu'elle a fait les tests, vu le temps depuis lequel elle est avec son amputé de copain immigré, là, Emilian je sais pas quoi...
D'la mauvaise foi, ouais, c'est p'tet ça. J'suis ptet jaloux que c'mecton puisse lui toucher le cul quand il veut, qu'elle panse ses plaies avec bienfaisance, qu'elle soit là pour lui et tout, j'suis ptet dégoûté du bonheur qu'il doit vivre et de la vie qu'il mène alors qu'il vient des quartiers chauds de Chicago et moi de la banlieue huppée de Londres. J'en sais rien, je sais juste que Carabelle serait avec moi s'il n'était pas là. Pas de quoi lui casser la gueule, j'suis pas amoureux d'sa gonzesse, c'est juste que ça aurait été différent, c'est tout.
Elle s'arrête brutalement sur son chemin, j'la vois qui se retourne une dizaine de mètres plus loin, et j'lui sers un sourire pervers. Je jurerais qu'elle a reconnu ma voix, même si elle m'a pas regardé et que ma fausse barbe et mes cheveux qui ont repoussé me rendent quelque peu méconnaissable. Elle connaît mon regard par coeur, Carabelle, et je sais qu'elle sait qui je suis. Elle refait demi-tour et reprend sa route, merde. J'peux pas lui courir après, ça ferait trop repère. Le FBI a du l'interroger et savoir qu'elle faisait partie de mes amies et tout, j'peux pas lui foutre sa vie en l'air en l'interpelant dans la rue, y a des gens, c'est pas sécurisé. Puis qui m'dit qu'y a pas un flic en civil qui la suit ?J'suis p'tet parano, j'en sais rien. J'la vois entrer dans le MacDo, j'attends, je gratte une clope à une nana qui ouvre son paquet devant moi et qui a tellement peur de ma sale gueule qu'elle m'en file une, j'me la grille, et là, je la vois ressortir, et se diriger droit sur moi. Elle me balance un sac en papier, s'assied à côté de moi, ou plutôt, s'écrase sur le banc. Elle est royale, c'te nana, royale. Elle m'a acheté un repas. Putain.
« Tu vas bien ? J'me suis inquiétée, t'aurais du m'appeler ? … Bon, d'accord, t'aurais pas pu, mais t'aurais pu donner signe de vie, z... » « Une bague à l'annulaire gauche ? Tu vas te marier avec ton estropié ? »
J'la remercie pas, j'réponds pas à sa question, ni à ses fabulations, mais mon sourire caché dans ma fausse barbe et mon regard sur ses nibards veut tout dire ; elle me connaît, après tout. J'ai juste remarqué son alliance à son doigt, alors qu'elle sortait ses frites de son Happy Meal. C'est bien elle, ça, de prendre un Happy Meal. Et pour moi... Un maxi Best Of Big Mac/Potatoes/Sprite. Elle me connaît bien, la Cara, merde quoi.
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Dernière édition par Ann 'Dustman' Löwe le Ven 5 Aoû - 9:59, édité 6 fois
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