Castiel W. Marshall
nombre de messages : 37
pseudo : LEILAN
crédits : ALLES •• TUMBLR
mood : UPSET
stabilité mentale : 5
IN MY DREAM years old: VINGT ET UN ANS job: ÉTUDIANT & PROJECTIONNISTE me you us them:
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Sujet: Kill me, kiss me Ven 29 Juil - 1:54 |
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SAM WAY PAR REMEMBERhope.
INDENTITY nom prénon au choix ❖ STATUT DU SCENARIO : Libre ❖ AGE : Vingt-deux ans (négociable, notamment suivant l'ava choisi) ❖ ORIGINE : au choix ❖ ACTIVITE : au choix ❖ CHOIX D'AVATAR : Sam Way mais négociable également, je me réserve le droit de refuser un ava qui ne me conviendrait vraiment pas (Quelques idées : césar casier, josh beech, sean o'pry, gaspard ulliel... vérifiez les disponibilités dans le bottin) |
L'histoire et le caractère sont relativement libres. Voici cependant ce qu'il faut savoir à son sujet :
❖ Il est surdoué et suit des études prestigieuses (à vous de choisir lesquelles) qui font la fierté de sa mère. Mais en réalité, il est blasé et être le fils prodigue l'étouffe, le ronge à petit feu depuis l'enfance. Ses études l'ennuient, il rêve d'autre chose, de vivre intensément, sans certitude, quitte à en souffrir. ❖ Sa mère s'est mariée avec le père de Castiel il y a un an, et depuis ils vivent tous sous le même toit, sauf quand Cass se réfugie dans son studio étudiant (il peut également avoir le sien, et même proche de celui de son demi-frère si vous le souhaitez) ❖ Son beau-père a une haute estime de lui et le considère comme son propre fils, mais de son côté, il ne l'aime pas. Enfin, disons plutôt qu'il n'aime pas sa façon de parler de Castiel et de se comporter avec lui. Tout simplement parce qu'il n'agit pas comme un père, quels que soient les défauts de son fils, alors que ce dernier n'a que lui. ❖ Il est gay (ou bi) mais soit sa mère ne le sait pas, soit elle ne l'accepte pas vraiment et dans tous les cas, elle lui cherche LA prétendante idéale (cette partie peut être adaptée, c'est une option en quelque sorte)
Au début, il pensait que Castiel serait le frère qu'il n'avait jamais eu. Mais cette nouvelle famille s'est avérée être bien différente de tout ce qu'il avait pu imaginer. Elle était faite d'illusions et son demi-frère ne semblait pas y avoir sa place. Pire encore, il ne l'approchait pas, le repoussant sans cesse et il était évidant qu'il le détestait. Pourtant, de son côté, il avait immédiatement ressenti une attirance à son égard, mais Castiel ne semblait pas la partager, du moins, c'était ce qu'il en avait déduit de cette attitude revêche. Cependant, quelque chose le poussait à ne pas baisser les bras, quelque chose dans l'attitude son de son demi-frère qui lui laissait croire que sous cette colère, il ne le laissait pas indifférent. Bien sûr, ce dernier le niait de toutes ses forces, mais qu'importe ce qu'il pouvait dire ou faire, chacun de ses gestes transpirait une tension et un désir refoulé. Cependant, s'il a le plus grand mal à approcher Castiel dans la réalité, en rêve, il parvient à l'apprivoiser un peu. Dans ce monde de songes, son demi-frère se déleste un peu de sa rage, il est moins distant et il entend de nouveau chaque son qu'il pensait avoir oublié. De ce fait, il est plus réceptif et il peut également entendre sa voix. Ici tout est possible, même dompter la fougue de celui qui le hante dans le monde réel. ❖ À savoir : Castiel est sourd suite à un accident de voiture qui a tué sa mère quand il avait 10 ans, lui laissant des séquelles irréversibles. Voici l'extrait de ma fiche qui parle de leur relation : - Spoiler:
septembre 2010.
La fumée de ma cigarette s’élevait dans l’air sombre de la nuit, créant un écran brumeux qui me protégeait du reste du monde. Appuyé contre le mur du bâtiment, je feignais la décontraction et pourtant, depuis qu’il était apparu au bout de l’allée, mon regard ne l’avait pas quitté une seconde. À présent, il se trouvait devant moi et j’éprouvais le désir malsain de le voir disparaître. Ce fils illégitime, bien plus aimé que je ne l’avais été. Il avait pris ma place, celle que je n’avais jamais pu avoir, simplement parce que sa mère avait épousé mon père. Leur famille parfaite m’écoeurait, et détruisait l’influence que j’avais eu sur mon paternel. Toutes ses années où je m’étais donné tant de mal pour qu’il me voit et qu’il soit incapable de m’ignorer… des années d’effort, de rage, réduites à néant, par ce faux frère aux airs faussement parfaits. Je le détestais, de tout mon être, et il le savait. Alors pourquoi s’était-il arrêté devant moi de la sorte, m’observant à travers la fumée, comme s’il cherchait à lire mes pensées ? Son regard me dérangeait sans que je ne sache vraiment pourquoi. Depuis qu’il était là, il me mettait mal à l’aise, réveillant ma colère, ma rage, ma jalousie… Mais jamais il ne me laissait indifférent. « Tu vas rester longtemps comme ça, à m’épier ? » Mon ton était détaché, du moins, je l’espérais. Je ne voulais pas qu’il devine à quel point son regard me rendait nerveux. Alors que de mon côté, je fixais ses lèvres, cherchant à le déstabiliser. Mais contrairement aux autres, cela ne semblait pas vraiment lui déplaire et son regard brillait étrangement. « J’aimerais pouvoir te parler, Castiel. » Surpris par son audace, j’arquai un sourcil avant de porter à nouveau la cigarette entre mes lèvres, prenant mon temps pour lui répondre. Que croyait-il ? Que j’allais lui accorder tout ce qu’il désirait ? C’était déjà ce que faisait nos parents, mais avec moi, il n’aurait aucun privilège, juste celui d’être remis à sa place, loin de moi. « Et moi j’aimerais que tu disparaisses. Lequel de nous deux aura ce qu’il désire ? » Un sourire étira le coin de mes lèvres, alors que je jetais ce qu’il restait de ma dose de nicotine, l’écrasant sur le sol avec la pointe de mon pied. Lorsque je relevai les yeux vers lui, il avait ce regard insondable, comme s’il cherchait à lire en moi. Et je ne supportais pas l’idée qu’il puisse découvrir quoi que ce soit à mon sujet. Je ne l’y autorisais pas. « Tu me détestes, n’est-ce pas ? Pourquoi ? » Ses sourcils s’étaient froncés, comme s’il ignorait réellement la réponse. Mais il pouvait jouer la comédie autant qu'il le souhaitait, je n’étais pas dupe… Je ris légèrement, avant de lui tourner le dos. En agissant ainsi, j’effaçais sa présence, coupant le contact, comme s’il n’avait jamais existé. Et généralement, c’était d’une efficacité redoutable, mais quelque chose n’allait pas cette fois-ci, je le sentais toujours dans mon dos, comme une brûlure qui tiraillait ma peau. Il était là, gravé dans ma vie, gravé en moi, sans aucune raison valable. Immobile, je ne pouvais plus avancer et la rage s’emparait peu à peu de moi… Savoir qu’il pouvait avoir une emprise sur moi me rendait fou, je devais agir, l’obliger à rester loin de moi, et j’étais prêt à tout pour qu’il cesse de me regarder de cette manière. Alors sans réfléchir, par pure impulsion, je me retournai, faisant demi-tour avant de foncer dans sa direction. La colère incendiait mes veines et j’eus tout juste le temps d’apercevoir son regard étonné avant de le frapper violemment au visage. La douleur qui se répandit dans mes doigts me donna un puissant sentiment de satisfaction alors que mon demi-frère gémissait déjà en se tenant la mâchoire. Satisfait, je m’écartai de lui, frottant mes phalanges, alors que son regard terni par la douleur s’infiltrait dans le mien avec insistance. Troublé, je me détournai à nouveau, fuyant lâchement ce qu’il éveillait en moi, et cette fois, je ne me retournai pas, mettant le plus de distance possible entre lui et moi.
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