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qu'est-ce qu'on a pas écrit sur elle et moi.

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qu'est-ce qu'on a pas écrit sur elle et moi. Vide
MessageSujet: qu'est-ce qu'on a pas écrit sur elle et moi. qu'est-ce qu'on a pas écrit sur elle et moi. EmptyMer 27 Juil - 11:20


ALCIDE CARTWRIGHT

“Vous avez lu l'histoire de Jesse James. Comment il vécu, comment il est mort. Ça vous a plus hein? Vous en d'mandez encore. Et bien écoutez l'histoire de Bonnie and Clyde. Alors voilà, Clyde a une petite amie. Elle est belle et son prénom c'est Bonnie. A eux deux ils forment le gang Barrow. Leurs noms : Bonnie Parker et Clyde Barrow” (serge gainsbourg et brigitte bardot, bonnie and clyde)
Et j'ouvris les yeux. Milieu de soirée, sur les quais de la Seine. Les lumières de la Tour Eiffel se reflétaient dans l'eau, légèrement brouillées par le mouvement de celle-ci. Une fine brise soufflait dans mes cheveux, les faisant doucement voler derrière moi. Je respirai un grand coup et regardai autour de moi ; j'avais toujours rêvé de venir à Paris. La capitale française représentait à mes yeux l'un des plus beaux endroits de cette Terre, l'un de ceux où il fallait absolument aller. Je souris alors doucement, commençant à marcher. Le bruit des talons de mes cuissardes raisonna sur le pavé du bord de l'eau tandis que j'avançai, mains dans les poches et tête haute. Je sentais le regard des passants se tourner vers moi, et je ne pouvais m'empêcher de bomber à un peu plus la poitrine à chaque fois. J'aimais savoir que l'on me regardait, je me sentais plus forte, plus intéressante. C'était jouissif, comme sensation. Je laissai glisser mes doigts le long de la lame du poignard de survie qui se trouvait à l'intérieur de ma veste en cuir. Elle était affuté comme les dents d'un requin, d'une longueur de seize centimètres et en acier inoxydable. Ma plus grande fierté, ma meilleure amie, ma complice. Mon sourire comme mon assurance s'agrandit et je me redressai légèrement, me tenant encore un peu plus droite. Toute de noire vêtue, j'entrai dans le hall de l'un des grands hôtels de luxe parisiens, simplement guidée par le mouvement de mes pieds, comme s'ils devaient forcément m’amener là où je me trouvais à présent. Je poussai alors les portes menant à la réception et au fur et à mesure que j'avançais, les conversations se stoppaient. J'aimais ça. J'avais toujours aimé ce genre de chose. Je m'arrêtai brusquement de marcher, scrutant la pièce du regard. Quand je trouvai ce que je cherchais, je me dirigeai dans sa direction. Alcide, adossé entre les deux ascenseurs, me regardait fixement. Au bout de quelques pas, je fus enfin à son niveau et, approchant de très prêt mon visage du sien, je finis par diriger ma bouche au niveau de son oreille avant de dire d'une intonation plutôt vicieuse : Rejoins moi dans une heure, chambre 1049. Je lui adressai un clin d’œil et repartis vers le bar.

Cette heure, je l'avais en grande partie passée à essayer de faire bonne figure, à entretenir cette réputation que j'avais, sans cesser de caresser la lame de mon couteau. Dans les alentours de vingt deux heures, je regardai discrètement en direction de l'horloge et, une fois l'homme avec qui je discutai ayant tourné le dos, je partis discrètement, sans bruit ni mot, comme toujours. Je passai une main dans mes cheveux et descendis légèrement la fermeture Éclaire de mon blouson de cuir noir, sous lequel ne se trouvait que de la lingerie fine. J'appelai l'un des ascenseurs, regardant autour de moi à la recherche d'Alcide quelque part dans les parages. Il ne se montrait pas. C'était bon signe. Il devait s'occuper de cet homme, celui qu'il fallait éliminer. Une grande personnalité de l’hôtellerie française et mondiale, qui gênait un peu trop avec sa grande gueule. C'était à lui de s'en charger, cette fois-ci, et je lui faisais confiance. Totalement confiance. Lorsque les portes métalliques s'ouvrirent devant moi, je pénétrai dans le SAS et indiquai à l'homme qui s'en occupait l'étage où j'étais désireuse de me rendre ; le dixième. Une fois arrivés, un léger tintement se fit entendre et je m'avançai pour gagner la sortie. Au moment de le quitter, je glissai mes lèvres dans le coup du garçon passai la main sur son entrejambe, avant de lui adresser un regard coquin et un signe de la main. Quand les portes se refermèrent, je sortis de ma poche le poignard et, après l'avoir fait tourner dans les airs, je le coinçai dans l'une de mes cuissardes. Au bout du couloir se trouvait la fameuse chambre 1049. En face de moi se trouvait Alcide, droit comme un i. j'accélérai la cadence et fut très rapidement à son niveau. Dès lors, je sortis de ma poche la clef de la chambre, l'enfonçai dans la serrure et, avant d'ouvrir la porte, j'approchai mon visage du sien. J'espère que tu as bien fait ton boulot. Si c'est le cas.. Je baissai les yeux vers mon décolleté et me mordis la lèvre inférieure.
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