STAIRWAY TO HEAVEN
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le meurtre rêvé (wenceslas)

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Blaise C. Anderson
Blaise C. Anderson
Peace&Love ♦ prosterneur officiel de la Terre Sacrée

nombre de messages : 2661
pseudo : tenshi, caribou, camille.
crédits : young folk ~ avatar ; tumblr ~ gif
mood : confus
boîte à musique : les frites bordel ! • thomas dutronc ; secret • émilie simon ; mad world • gary jules ; depeche mode • wrong ; peter gabriel • sarkness ; renan luce • le clan des miros ; led zeppelin • who whotta love ; queen • bohemian rhapsody ; cocoon • tell me ; simon & garfunkel • scarborough fair.
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MessageSujet: le meurtre rêvé (wenceslas) le meurtre rêvé (wenceslas) EmptyMar 19 Juil - 10:42

le meurtre rêvé.

Une clairière éclairée seulement par la lune, une lune en croissant mais lumineuse comme un néon, une végétation alentour dense, une herbe grasse parsemée de fleurs fuchsia, des hululements d’oiseaux nocturnes, des respirations profondes et étrangères, le vent soufflant dans les feuillages, tout cela entourait mon corps allongé dans un demi-sommeil. Ce n’était pas une somnolence relaxante, j’avais trop bien conscience de tout ce qui m’environnait, de tout ce qui pouvait me sauter à la gorge d’un instant à un autre. Et pour cause, ce panorama était celui d’un vieux film d’horreur. Le genre de film qui cache des loups-garous sanglants. Le genre de film que je ne regardais pas, que je ne regardais plus, depuis que je connaissais la peur, la vraie. Celle qui fait mal physiquement. Je n’étais pas courageux, tout le contraire même, je n’avais donc pas la force pour endurer la peur qui vous prend aux trippes, qui vous fait devenir moins qu’un homme, juste une bête, une proie qui se sent traquée.

Alors pourquoi rester allongé ? Pourquoi ne pas se cacher ? Je n’avais pas encore vu le loup. Et stupide comme j’étais, j’avais besoin de le voir pour fuir, pour comprendre enfin qu’il fallait sauver ma peau. Ce n’était peut-être pas de la stupidité, juste de l’espoir. Est-ce que l’espoir rend stupide ? Ou alors l’espoir nait de la stupidité ? Aucune réponse ne sera donnée à ces questions. Dans l’état actuel des choses, je ne pouvais pas y réfléchir. Seulement l’animal qui était en moi était en activité. Car lui savait sentir où était le danger. Et il le sentait venir. Doucement, cruellement, indubitablement. Il était là, tout près, tous crocs sortis. Et moi j’étais là, une proie facile, une victime toute faite, prête pour le grand saut.

Pourtant c’était une belle nuit. Une nuit où dans les films romantiques les unes batifolent avec les autres jusqu’à ce que le soleil se lève. Enlacés dans l’herbe, ils n’attendent plus que la prochaine nuit pour recommencer. Et inlassablement ils s’enlacent. Toujours sur le même parterre de fleurs, mais jamais avec la même personne. C’est le seul changement dans ce grand bal des couples sous la lune. Est-ce que la mort peut être comparée à une dernière danse ?

Je me levais, sentant horriblement fort un effluve. Son parfum. Je ne pouvais pas me tromper, trop sur le qui-vive pour le manquer, trop impatient et inquiet de le revoir pour ne pas le sentir. C’était lui, tout près. Je le sentais, je ne le voyais pas. Même pas un de ses fils d’argent qui flottaient autour de lui. Je le sentais, j’en tremblais. Il n’y a rien de plus effrayant que de ne pas voir le mal quand il est si proche de vous. Vous ne savez même pas qui combattre, ni où. Je tournais, regardant tout autour de moi. Et ça puait la mort, ça puait le parfum. Ca puait. J’avais le ventre qui se tordait, mon cœur qui se faisait la malle et l’esprit totalement tétanisé.

C’était toujours pareil. Et pour ne pas changer nos habitudes, je fis entendre ma voix tremblante et pourtant si arrogante. « Tu te caches. Aurais-tu peur ? » C’était tellement stupide mais c’était le seul moyen de tenir la tête hors de l’eau, de ne pas succomber à la terreur, d’avoir de l’espoir. Car finalement, j’allais mourir. Certains signes ne trompent pas.

Je le sentais, mais je ne l’entendais pas. Je n’entendais que ma respiration de plus en plus haletante. L’air ne voulait plus rentrer dans mes poumons, l’air me fuyait. Je voulais me fuir moi-même, parce que j’étais la cible. Et j’étais au milieu de cette clairière.
Trop facile.
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Wenceslas J. Oridor
Wenceslas J. Oridor


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MessageSujet: Re: le meurtre rêvé (wenceslas) le meurtre rêvé (wenceslas) EmptyJeu 21 Juil - 3:29

Il était là, il le sentait, il le savait. Wenceslas regarda autour de lui. Ce n'était pas son rêve, mais bien celui du petit Blaise. Un rêve parfait pour faire couler du sang, pour le faire souffrir. Le grand blond au teint diaphane se serra contre l'arbre auprès duquel il se cachait, sentant la moindre parcelle de sa peau gelé s'écraser contre l'écorce dure et froide. Il retint sa respiration prêt à passer à l'attaque. A peine une dizaine de mètre le séparait de sa proie et il se sentait comme une lionne prête à bondir sur sa proie inconsciente du danger. Pourtant, il préférait rester là, à observer. Le décor était assez atypique, la lune brillante révélait une clairière d'herbe grasse où fleurissait une multitude de fleurs fuchsia et l'orée de la forêt auquel il se trouvait semblait dense. Il aurait pu s'y perdre mais son instant le guida directement ici, comme si la chair fraîche l'avait attiré. Un sourire carnassier se dessina entre ses mèches de cheveux blonds fins qui s'abattaient comme un rideau autour de son visage. Aujourd'hui encore, ce petit arrogant allait mourir, il allait payer, sans doute pour une chose dont il ne se souvenait même pas. Se souvenait-il ne serrais-ce que d'avoir croisé Wenceslas un jour ? Sûrement pas. Il ne devait donc pas se rappeler la façon odieuse dont il l'avait traité. Mais de toute façon, on ne se souvenait jamais de Wenceslas, il n'était pas de ceux qui marquait les esprits, de ceux qui devait laisser une trace dans l'histoire. Il n'était qu'un simple petit libraire perdue en plein milieu de Londres qui n'avait jamais rien fait de sa vie. Personne ne se souviendrait de lui, aucune des personnes qu'il n'a brièvement connu ne seront là pour dire qui était Wenceslas Oridor, quel enfer il avait vécu, comment la vie l'avait blessé et obligé à se rendre dans ses derniers retranchements. Il avait tout fait pour être un homme bien, mais, cette nuit encore, alors que la lune l'éclairait, il allait commettre l'irréparable. Mais il n'allait pas le regretter. Parce que pour quelqu'un, il existerait, encore et encore, pour toujours, refoulé dans un coin de son esprit comme le diable lui-même. Il se serra encore un peu plus contre l'arbre, l'écorce robuste commençant à entailler sa peau. Il devait y aller, maintenant. Mais une voix qui se voulait arrogante et fière surgit de nulle part en tremblant. « Tu te caches. Aurais-tu peur ? » C'était la phrase de trop, le garçon venait de se condamner. Ici, Wenceslas était grand, assuré et invincible. C'était lui le maître absolu et personne ne pouvait prouver le contraire.

Il se détacha de son arbre, du sang chaud coulant légèrement sur sa joue gauche. Il avait un air impassible, ses yeux tels des revolvers aurait put tuer, le bleu de ses iris étant devenu glaçant et menaçant. Il avançait d'un pas vif et à grandes enjambés, ses cheveux voletant au rythme de ses pas. Il se rapprocha dangereusement du petit garçon brun qui semblait comme tétanisé et, sans crier gare, lui asséna une gifle qui claqua dans l'air tel un coup de feu. Le russe recula de quelques pas, secouant sa main du au choc. Elle lui faisait mal, mais ce n'était rien par rapport à toute la douleur qu'il avait enduré toute sa vie, celle qui restait en lui et qui ne pouvait sortir que quand il tuait sauvagement ce pauvre Blaise, d'une manière différente presque chaque nuit. Sa voix, grave et marqué d'un accent slave, trancha l'air dans un murmure qui, malgré sa douceur, était parfaitement audible. « Je n'ai jamais peur, sache le. » Il se retint de lui cracher au visage. Il ne savait pas pourquoi ce garçon lui inspirait tant de haine rien qu'à le voir. Peut-être était ce le reflet d'une vie bien orchestré et entouré de bienveillance qui le dégoutait à ce point. On n'avais jamais été bienveillant envers Wenceslas. Sauf une personne, qu'il avait abandonné il y a quelques années déjà. Il lui avait laissé de quoi avoir la vie rêvé sans jamais se soucier de rien. La seule bonne chose qu'il avait fait de sa vie. Se souvenir lui fit se serrer les points et il se rapprocha de Blaise, le sang commençait à dégouliner sur son cou, mais il n'en avait rien à faire. La fraicheur de la nuit lui donnait des forces et du courage. Il l'attrapa par le col et le hissa à sa hauteur, comme si une force surhumaine habitait le corps frêle et filiforme du russe. Il n'y avait plus aucun doute, cette nuit était, encore une fois, sa nuit. « Blaise, comment tu veux mourir cette nuit ? » Wenceslas avait toujours était un garçon intelligent, qui s'était toujours débrouillé pour aller à l'école ou s'isoler dans une bibliothèque pour apprendre. C'était le plus intelligent de tous, voués à un grand avenir s'il n'avait pas été malade. Si on ne l'avait pas soigné avec tous ces médicaments, ses rêves avec le petit anglais aurait été mille fois meilleurs mais, parfois, il avait du mal à joindre les deux bouts et son imagination lui faisait défaut. Mais, pour une fois, il pouvait bien rendre ce petite service à Blaise. Après tout, il aurait le temps d'inventer mille et un stratagème pour le faire souffrir. Il espérait juste que ce soir, le rejeton aurait une idée brillante, sinon, il serait obligé de le finir au point, idée que ne lui déplaisait pas tant que ça.

Mais Vladilas n'était pas dans son rêve, c'était Blaise qui rêvait – ou plutôt, qui faisait un cauchemar – de lui, et non pas Wenceslas qui s'adonnait à un doux rêve violent qui lui plaisait tant. Cela allait-il jouer en sa faveur ?
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MessageSujet: Re: le meurtre rêvé (wenceslas) le meurtre rêvé (wenceslas) EmptyVen 22 Juil - 9:58

Il avançait. Glacial, immense, il était là. Son visage sans expression au teint pâle aurait pu être moins effrayant s’il n’était pas tâché de sang. Le rouge pourpre le rendait violent, cruel, alors que rien dans son attitude ne le criait. Si, ses yeux. Ils hurlaient au meurtre. Et ses cheveux presque blancs dans le clair de lune. Il était envoûtant. Terriblement envoûtant ce qui le rendait d’autant plus dangereux. J’étais atrocement plus petit que lui, et atrocement plus faible. Ce n’était peut-être que son aura, peut-être n’était il pas aussi fort, peut-être aurai-je pu me défendre sans problème. Mais l’aura avait un pouvoir indescriptible. Je n’avais pas son assurance, je n’avais pas sa détermination ; son envie de tuer semblait le porter, lui donner toute la puissance nécessaire à un tel acte. Et je restais là, à le regarder s’avancer vers moi, trop prêt. Si prêt que son parfum m’agressait les narines. Peut-être sentait-il bon, je n’en savais rien, car son odeur représentait pour la fin. Plus de distinction possible entre les deux dans mon esprit qui criait à la fuite alors que mes muscles ne voulaient plus fonctionnés. Comme s’ils attendaient la suite avec une impatience malsaine qui était née de l’habitude de ce genre de scène.
Soudain la main de la mort s’abattit violemment sur ma joue en une gifle retentissante. J’étais tellement sonné que je ne pus me concentrer que sur le vol d’oiseaux qui s’entendit au loin. Déséquilibré par le choc, j’avais fait quelques pas sur le côté, mon corps suivant ma tête pour éviter la rupture entre les deux. Ma vue était brouillée, mon oreille bourdonnait, ma mâchoire s’enflammait. Cependant, je n’avais pas ce réflexe de rendre les coups. C’était sûrement ce qui me faisait défaut face à lui, ce manque de violence en moi. Pourtant je sentais ce tourbillon de rage qui menaçait d’exploser, mais ma peur était plus forte que lui. Ma respiration était laborieuse et ce fut avec peine que je l’entendis. « Je n'ai jamais peur, sache le. » Je voulais bien le croire. Moi j’étais pétrifié par la terreur. Je regardais toujours vers le sol de côté, ma tête me semblait trop lourde et trop sonnée pour pouvoir se relever. Dans une autre situation, je me serais effondré de douleur, mais je savais que ce n’était que le début d’une très longue nuit avant la fin. Mais même si je ne le regardais pas, je pouvais très bien sentir sa haine et son dégoût pour ma personne.
Je me rappelais qu’avant cela me déstabilisait. Parce que c’était selon moi injustifié. Je m’étais posé la question : mais pourquoi ? Seulement, jamais je ne le lui avais demandé. J’avais, malgré moi, accepté de jouer à son jeu destructeur. Et jamais plus il n’y avait été question dans ma tête de trouver le pourquoi du comment. C’était peut-être une erreur de ma part, j’aurais sûrement du chercher à comprendre. Mais pas maintenant.
Je n’eus pas le temps de reprendre totalement mes esprits, de toute façon il n’était pas là pour me ménager. Me prenant par le col, il me souleva du sol, me mettant à sa hauteur. D’où tirait-il sa force ? Ce type était tellement inquiétant. Et ce sang, son sang, qui dégoulinait sans s’arrêter sur son visage, se glissant dans ses vêtements. Ne ressentait-il donc rien ? « Blaise, comment tu veux mourir cette nuit ? » Je frissonnais face à ses paroles. Je gémissais malgré moi, voyant traverser dans ma tête une multitude de scénarii plus douloureux les uns que les autres. Je pouvais le supplier de me lâcher, de ne rien faire, de ne pas me tuer, pas cette fois. Mais j’étais lucide, jamais mes supplications n’auraient d’effet sur sa folie meurtrière. Ma respiration était forte, pas moyen de la calmer, et je savais que parler me ferait atrocement souffrir à la mâchoire. Mais je le savais suffisamment sadique pour me garder là jusqu’à ce que je lui dise ce qu’il attendait. Avec difficulté, et non sans douleur, je redressais la tête, plongeant mon regard bleu dans le sien. J’essayais de refouler ma peur, mais elle transpirait de tous mes pores. « On manquerait d’imagination ? Ou … d’intelligence ? » S’il fallait mourir, autant mourir dignement.
Mais pour cela, je ne devais pas rester à sa merci. J’empoignais sa main qui me retenait toujours en l’air, enfonçant mes ongles dans sa peau, jusqu’au sang. Il était humain après tout, il allait me lâcher. C’était tout du moins mon vœu le plus cher. Parce qu’il fallait que je prenne la fuite, peu importait si finalement je n’avais aucune chance de lui échapper, il fallait que j’essaye, coûte que coûte. Cela ne m’empêcha pas de reprendre la parole. Car au fond, j’avais peur que mes derniers mots restent graver dans son esprit et que cela n’empire son état de violence infinie. Le mieux serait de ne pas le titiller, mais je paniquais tellement que je ne pouvais même pas m’en empêcher. « Peut-être bien que cela pourrait te plaire de faire un cache-cache dans les bois. Tu serais le loup, je serais l’agneau. Mais pour cela, il faudrait que tu oses t’aventurer dans les bois. Dans ma forêt. Oseras-tu mon loup ? » Je murmurais ces paroles, le souffle trop court pour parler plus fort. Nous étions tellement proches qu’il devait m’entendre parfaitement. Mes ongles toujours plantés dans sa main, je voyais le sang perlait doucement des plaies. Et cela me dégoûtait. J’en aurais vomis si mon ventre n’était pas aussi serré par l’angoisse. « Mais pour jouer, mon chat, il faut que tu me lâches. » Et j’essayais de resserrer ma prise sur sa main.
Je jouais avec le feu, j’en avais conscience, horriblement conscience, mais j’essayais de gagner du temps ou alors dans perdre suffisamment pour que tout se passe vite.
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