STAIRWAY TO HEAVEN
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

sound of the univers

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Blaise C. Anderson
Blaise C. Anderson
Peace&Love ♦ prosterneur officiel de la Terre Sacrée

nombre de messages : 2661
pseudo : tenshi, caribou, camille.
crédits : young folk ~ avatar ; tumblr ~ gif
mood : confus
boîte à musique : les frites bordel ! • thomas dutronc ; secret • émilie simon ; mad world • gary jules ; depeche mode • wrong ; peter gabriel • sarkness ; renan luce • le clan des miros ; led zeppelin • who whotta love ; queen • bohemian rhapsody ; cocoon • tell me ; simon & garfunkel • scarborough fair.
stabilité mentale : 1

IN MY DREAM
years old: vingt cinq ans.
job: bassiste, pianiste.
me you us them:

sound of the univers Vide
MessageSujet: sound of the univers sound of the univers EmptyDim 10 Avr - 2:13

sound of the univers 837169tumblrlh8x6pVJ6c1qbbleeo1500

TUMBLR.

BASIC ELEMENTS ARE
anderson blaise

❖ AGE: vingt cinq ans.
❖ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: vingt quatre juin, londres.
❖ NATIONALITÉ: britannique.
❖ PROFESSION: professeur de piano, travaille dans un piano-bar (ancien bassiste des rainbow warrior)
❖ ÉTAT CIVIL: célibataire.
❖ QUARTIER: bloomsburry.




DEVIL IN THE DETAILS

Chapitre un. Ecroulement.

Et mon monde tomba en ruine. Les rayons de la faible lumière du matin que filtraient difficilement les rideaux fins de la chambre réussirent à me réveiller. J’étais encore dans les limbes du pays des songes, entre éveil et sommeil, entre conscience et inconscience, réalité et paradis. Chaque réveil était pour moi un petit supplice. Je haïssais cet instant, l’instant où vous prenez conscience de votre corps, de l’heure, des problèmes existentiels qui vous perturbent, des traquas quotidiens, cet instant où tout vous tombe dessus et vous empêche de retomber dans la béatitude qu’apportent les bras réconfortants de Morphée. Je laissais mes paupières clauses, espérant échapper à tout ça pendant encore quelques minutes, peut-être même quelques heures.
Cependant une présence chaude à mes côtés me sortit de ma paresse. Je n’ouvrais pas encore les yeux, peu curieux finalement de savoir qui cela pouvait être exactement. Mais lorsque la forme remua dans son sommeil pour venir se coller à moi, je ne pouvais plus faire comme si de rien n’était. Ouvrant doucement les yeux, je tombais sur ma plus grande obsession, sur mon plus grand tourment, ma peur, mon bien, mon trouble, ma fantaisie. Je tombais nez à nez avec Anandel. La soirée d’hier me revint en tête dans toute son ampleur. Avais-je vraiment fait ça ? Oui, probablement vu où je me trouvais … Je fus tenter de crier, d’hurler, mais je me taisais, simplement horrifié. Peut-être par l’inconnu, peut-être par moi-même. Et tout doucement je recommençais à me calmer, à me comprendre à nouveau, au fur et à mesure que mon raisonnement de la veille se faisait claire dans ma tête.
Je me souvenais avoir accepté mon attirance obsédante pour lui, le lui avoir avoué. Je me souvenais aussi du club privé gay qui m’avait vraiment mis mal à l’aise, et de mon engourdissement du à l’alcool. De nous deux. De nous deux, encore. Et maintenant que je le regardais dormir, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir cet élan de tendresse, ma main parcourant son visage toute seule. Avais-je vraiment accepté le fait de l’apprécier plus que comme un simple ami ? Non sûrement pas, mais à cet instant précis, je ne pensais plus à ça.
Alors qu’il n’était toujours pas réveillé – ou alors faisait-il semblant – et que ma main parcourait toujours son visage, une sonnerie de téléphone résonna dans la pièce. Mon portable. Cela le fit grogner, autant que moi, et ce fut de mauvaise grâce que je me levais pour aller répondre. « Oui ? Oh Neel ! Ca ne te ressemble pas d’appeler si tôt. (…) Quoi ?! Mais de quoi tu parles ? (…) Neel, arrête de dire des conneries maintenant, ce n’est vraiment pas drôle. (…) Mais quel avion, bordel ? (…) Non, tu … tu vas pas faire ça, hein ? (…) Merde Neel ! Neel ! Non ne raccroche pas, attends ! Non, s’il te plait Neel, laisse moi venir te voir. Neel … » Mais il avait raccroché.
J’étais debout, le téléphone en main, le teint blême, statique. Je n’avais pas tout compris, je ne comprenais pas. Sa soudaine envie d’évasion, son désir de prendre un nouveau départ ou quelque chose comme ça. Mais surtout la destruction de la seule stabilité dans ma vie. Anandel s’était levé et posa une main sur mon épaule. Je le regardai un long moment évaluant ce que je devais faire, mais je ne trouvais rien dans mon esprit, rien. « Je … Je dois partir. » Et sans lui laisser le temps de dire quelque chose, ou même de me retenir, je m’habillais, le regardais fugacement une dernière fois avant de sortir presque en courant. Je l’entendis jurer derrière moi, mais je n’y prêtais même pas attention. Les mains dans les poches, les dents serrées, le pas rapide, je marchais jusque chez moi. C’était loin. Mais j’avais besoin de marcher. J’avais besoin d’air frais.

Chapitre deux. Abyme.

J’étais là, les yeux dans le vide. Mon regard se perdait par delà la fenêtre, par delà les immeubles. Je me perdais avec. J’étais une loque. Je me sentais comme brisé de l’intérieur. Comme si un ouragan avait tout dévasté sur son passage. Comme s’il fallait tout reconstruire. Et je ne le voulais pas. Parce que je n’étais pas ce genre de personne qui arrive à repartir de zéro, qui sait se reconstruire, se faire de nouveaux repères, qui en profite même pour s’améliorer, pour tout améliorer. J’avais déjà du le faire une fois, et cela avait été trop long, trop bouleversant, trop sombre pour que je veuille le faire une seconde fois. Revenir au point de départ, voilà ma plus grande angoisse et j’étais obligé d’y faire face. Et je continuais à me torturer, en me rappelant de tout. Et plus tout était beau dans mes souvenirs, et plus cela était douloureux. A force d’effort, j’arrivais même à idéaliser tous les moments sombres.
Soudain une tornade blonde arriva dans mon appartement. Elle me regardait, sévère, prête, sûrement, à exploser. « Bordel Blaise ! Tu es suicidaire maintenant ? » Eberlué par son apparition, je la suivais du regard. Elle éteignit rapidement la chaine hi-fi. « Ecouter votre album. Oh oui, c’est une très bonne façon d’aller de l’avant, n’est-ce pas ? » Elle semblait au bord de la crise de nerf. Elle s’approcha dangereusement de moi. Mais au fur et à mesure de ses pas, elle semblait se calmer. Elle posa ses mains sur mes épaules. Avais-je l’air si dévasté pour qu’elle s’inquiète autant ? Elle fronça les sourcils en voyant que mon portable était allumé près de ma main. « Tu as essayé de l’appeler ? » J’hochais la tête, regardant vaguement mon portable. « Et Jordan ? Et Dereck ? » Elle me secoua légèrement pour que je lui réponde. Mais tous ces noms, tous les souvenirs qui me submergeaient à chaque fois … Malgré moi, les larmes naquirent au coin de mes yeux. Sans dire un mot, elle me prit dans ses bras. Et lamentablement je commençais à sangloter, comme un petit garçon.
Après quelques minutes à rester là, comme ça, enlacer, - ou alors après plusieurs heures – elle s’éloigna de moi, me regardant sévèrement, un regard qui ne lui correspondait pas du tout. « Ca suffit maintenant. Vraiment Blaise, arrête. » Misérable, je n’osais même pas la regarder dans les yeux. « Je crois … Je crois que je vais m’éloigner de tout ça. Tu sais, je les ai appelé, mais … Ils n’ont pas répondu. Aucun. » Et j’avais insisté. Tellement insisté. Elle se mordit la lèvre inférieure, sûrement pour ne pas les insulter à haute voix. « C’est peut-être mieux comme ça … » Oui, peut-être.

Chapitre trois. Renaissance.

Cela faisait longtemps que je ne fermais plus ma porte à clé. De toute façon, à part Louison, personne ne venait me voir – à part la voisine quand il lui manquait du sucre … Je pouvais me sentir tranquille, au repos, mais la solitude ne m’allait pas vraiment bien. Sans m’en apercevoir, je devenais aigri à force de rester avec moi-même pendant des journées entières. J’allais sous peu devenir fou, mais je n’avais aucune envie de me rendre dans des bars, d’aller même dans la rue, n’importe où, pour faire de nouvelles rencontres. Je me complaisais dans ma solitude absolue, dans mon enfermement destructeur. Et Louison qui m’insultait maintenant, espérant avoir une réaction, même si c’était de la violence. Pourtant rien ne sortait de moi. J’étais vide. J’étais mal. C’était pire que mon abattement d’avant. Pire que des idées sombres. Le néant est bien plus destructeur qu’aucune autre torture. Et je me détruisais sciemment. Juste parce que c’était plus simple ainsi. D’être là, sans rien faire. Juste me morfondre et regarder le vide.
Cela dura plusieurs jours, plusieurs semaines peut-être. « Oui voilà … nan doucement … J’ai dit doucement ! Vous êtes sourds ou quoi ! Vous voulez vraiment le repayer ? … C’est bon, on est presque arrivé … Oh ça va, hein, vous êtes payés pour ça, je me trompe ? … J’ouvre la porte. … Mettez-le là. C’est parfait ! » La douce et mélodieuse voix de Louison s’était répercutée dans tout l’immeuble. Enfin, les voisins avaient l’habitude … Je regardais l’étrange paquet, emballé de façon grossière, posé en plein milieux de mon salon. Je me levais – enfin – de mon siège, les sourcils froncés, pour la première fois depuis longtemps intrigué. Mais aussi énervé : était-elle obligée de toujours tout faire pour secouer les choses ? Cette fille allait me tuer. Je m’approchais du paquet. « Vous pouvez y aller jeune homme, ça va pas vous bouffer. » Je jetais un regard noir au déménageur qui se trouvait drôle. Mais cela ne l’empêcha pas de pouffer de rire à son commentaire, entraînant son acolyte avec lui. Je n’étais plus habitué aux rires ni aux autres, si bien que cela m’exaspérait plus que de mesure. « Déballe, crétin. » Je soupirais, sachant très bien que je ne pouvais rien lui dire à elle sans avoir le droit à une bonne remontrance – j’étais devenu un simple petit garçon et elle une maman.
Faisant toujours la mauvaise tête, n’ayant ni envie de montrer ma curiosité ni aucune autre expression que la mauvaise volonté, je commençais à arracher le papier lentement, et malgré moi j’accélérais de plus en plus. Personne ne fit aucune remarque sur ce changement et heureusement. Ce dressait devant moi un piano droit laqué noir. Je tournais autour. Mon piano. Enfin celui de la maison aux murs blancs où j’avais habité une bonne partie de ma vie et que j’avais quitté précipitamment. Le piano qui avait souffert sous mes doigts trop lourds parfois, qui avait délivré de mélodieuses notes de temps en temps et qui m’avait appris la musique. Oui, c’était bien ce piano là et dans un moment de lucidité, je me demandais bien comment elle avait fait pour le faire venir jusqu’ici. Une main se posa sur mon épaule. « Tu as intérêt à t’entraîner, ton premier cours tu le donnes samedi. » Ces quelques mots me sortirent de mes souvenirs de façon assez brutale. Je la dévisageais, intérieurement affolé parce qu’elle venait de dire. Quoi, comment ?
« Une certaine Sally je crois. Bref, de toute façon, tu n’as pas vraiment le choix mon tout beau, c’est soit ça et pouvoir payer tes factures, soit la paresse et se retrouver dans la rue. » J’avais envie de lui dire tout le mal que je pensais d’elle à cet instant, mais malheureusement, elle n’avait pas tort. Je n’avais pas le choix. Mon compte se vidait trop rapidement pour que je ne sois pas alarmé. Et puis, soyons honnête, je ne pouvais plus rester dans cette stagnation morbide. Avancer. Je le lui devais au moins à elle si je ne le faisais pas pour moi. Soupirant, je jetais un dernier regard au piano, avant de me réinstaller sur mon siège. Je ne pouvais pas lui faire le plaisir de me mettre à la tâche dès maintenant. Et elle savait bien qu’il me faudrait du temps avant de vraiment sortir de ce brouillard. « Je m’en vais. » Et elle partit, elle et les deux déménageurs.


REAL ELEMENTS ARE
❖ AVATAR: tom sturridge, of course.
❖ PSEUDONYME: tenshi. - caribou.
❖ PRÉNOM: Camille
❖ AGE: dix-sept ans.
❖ PRÉSENCE SUR LE FORUM: très régulière (a)
❖ OÙ AVEZ VOUS CONNU LE FORUM: me semble-t-il depuis toujours sound of the univers 762692
❖ COMMENTAIRES:

Revenir en haut Aller en bas

sound of the univers

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
STAIRWAY TO HEAVEN ::  THE BEST IS YET TO COME. :: born to be wild :: i shot for the sky -
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit