— contexte.

**The Guide** nombre de messages : 69

STAIRWAY TO HEAVEN

CONTEXTE

A

mour, gloire et beauté ; phénomène dérisoire face à votre propre dépotoir. Subtil échange d’une réalité consumée et empotée entre l’intimité de votre propre refoulé. Des vipères, milliards de vipères, étant plutôt sous forme féline, assoiffées de sang, sous un ton enjoué et désinvolte, provoquées sous votre incorrigible superficialité : planète stéréotypée et canalisée sous diverses apparences insipides, bien loin d’être fertiles. Ce monde qui a pourtant cette sagesse enfouie, et dont les plus pures se font candides. Vivre en captivité sous nos propres divinités, faisant mine de se révolter, ou faisant mine de ne plus avoir à donner.
Ces paroles clashées sans once d’échappatoire, bien qu’il ne serait qu’illusoire.
Vivre, rire. S’enivrer, sombrer. Rester, substituer. Souffrir, périr. Revivre

Londres, contemporain. Brisés vous vous encastrez dans ses ruelles dévastées. Enjoués vous vous survoltez aux coins des lieux branchés. Friqués vous vous démontrez aux endroits les plus réputés. Désarçonnés vous vous infiltrez, vous guettez, vous fuguez, vous vous battez. Vous continuez. Qu’importe la vie, qu’importe le statut, qu’importe vos exigences si obligeantes. Qu’importe les barrières, ces éphémérides vous paralysant. Cette réalité étouffante. Le principe n’a jamais été que continuer. Trop compactés pour réaliser que vous en êtes au point zéro et que celui-ci tournera en rond jusqu’à votre ultime fin. Êtes-vous celui qui bouleversera tout, êtes-vous celui qui se jettera dans la gueule du loup ? Cela n’est plus en mon pouvoir.

Suivez la trace, suivez les marches. Suivez votre cœur, suivez votre folie. Aussi peu crédible soit-il. Vous avez appris à vous renfermer, vous avez appris à vous oublier. Vous vous en êtes effacés. Mais une nuit vous renaissez, l’autre vous vous envolez, ailés vers ce paradis de nuit. Qu’il y fasse aussi noir, aussi clair, aussi beau, aussi sombre, aussi mal que peut être le bien. Vous sombrez dans ce que vous avez toujours renié. Le temps d’une nuit, le temps d’un rêve, de ce léger sommeil, ou du plus profond des réveils. Vous partez vers ces contrées qui ne vous ont jamais renié mais que vous avez forcé à vous laisser. Vous les célébrez, vous vous en contentez. Vivez, rêvez. Chaque seconde compte. Aussi irréelle soit-elle.

(SYMBOLE D'INTRODUCTION. POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, DIRECTION LE RÈGLEMENT.)